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 When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)

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Tamara Lond
Tamara Lond
COLONEL BADASS
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyMer 3 Mai - 1:05


When two become three
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22/02/12

Tamara n’avait jamais vu Haytham aussi paniqué, sauf peut-être un peu plus de vingt-quatre heures plus tôt quand Eileen avait décidé de venir au monde. Dans les deux cas, elle n’avait rien pu faire pour l’apaiser, et ceci la peinait. Elle-même n’avait pas de remède miracle contre les cauchemars, sinon, voilà bien deux ans qu’elle l’aurait utilisé sur elle. Elle savait pertinemment que c’était ça, mais elle voyait bien que le demi-dieu ne voulait pas s’étendre sur le sujet. Peut-être lui en parlerait-il quand il serait prêt ? Elle était là pour lui, elle voulait que son petit ami le comprenne, qu’il en ait conscience.
La princesse piranha retrouva donc les bras de son demi-dieu de père qui lui parlait doucement, et comme à chaque fois, sa voix sembla calmer la petite. Tam ne put s’empêcher de sourire.

-Evidemment, elle adore le son de ta voix. Tu ne te souviens pas ? Quand elle était en crise de « gigotage », il suffisait que tu lui parles pour qu’elle se calme. Déjà dans mon ventre elle était apaisée par le son de ta voix. Comme moi d’ailleurs. On est toutes les deux fans de ta voix, ma Guimauve.

Tam fut touchée par ce qu’il dit ensuite. Il était vrai qu’elle-même avait encore du mal à y croire, à réaliser que c’était arrivé, Eileen était là, c’était leur fille, leur petite princesse à eux. Et dire que pendant des mois, la jeune maman avait râlé, à présent, tout était différent. Elle ne put que hocher la tête en regardant la petite avec tendresse, espérant que ce que disait Hay était vrai, qu’elle les aimait autant qu’ils l’aimaient. L’ancienne agent de terrain espérait qu’Eileen ne saurait jamais à quel point sa mère ne voulait pas d’elle avant son arrivée. A présent, elle regrettait tellement. A présent, elle l’aimait plus que tout, cette petite princesse. A présent, elle était prête à tout pour elle.
Le constat d’un petit « cadeau » odorant de cette charmante poupée si aimante empêcha les deux parents de continuer leur conversation. L’Irlandais rouspéta du manque de fair-play de sa chérie qui avait donc bien choisi son moment pour redonner aux bras de son père la princesse piranha.

-Eh, tu avais dit que tu t’occuperais de tout, je ne voudrais surtout pas t’empêcher de tenir tes promesses, papa de l’année !

Les pauvres parents démunis face au constat de l’odeur pestilentielle émanant de leur cher bébé qui d’ailleurs commençait à s’agiter, manifestant elle aussi son mécontentement, regagnèrent aussi vite que possible la chambre du nourrisson pour tâcher de remédier au problème. Cette chambre dont Tamara s’étonnait encore alors qu’elle était admirative des dons de décorateur d’intérieur du fils de Mars.

-Tu me surprends chaque jour, mon amour, n’en doute pas, il y a toujours un petit quelque chose chez toi qui me semble incroyable et que j’ai l’impression de découvrir.

Mais bien vite, Eileen couchée sur sa table à langer leur rappela qu’ils avaient une mission de la plus haute importance à accomplir.

-Eh, comptes-en deux, des masques s’il te plait. Un odorat normal ne veut pas dire sous-développé, et crois-moi, je fais mon maximum pour respirer par la bouche.


La petite brune écouta ensuite l’Irlandais établir le plan de bataille. Il avait lu des magazines pour filles, il savait surement ce qu’il fallait faire. Attentive, Tamara enregistra ce qu’il disait, tout semblait logique. En premier lieux, déshabiller le petit monstre, ce qui revenait à se condamner à avoir l’immonde odeur encore plus présente. La jeune maman aida un peu le papa de l’année avec la multitude de boutons pression que pouvait comporter un body de bébé, avant d’occuper Eileen qui commençait à s’agacer. Sans doute n’allaient-ils pas assez vite pour elle, mais il fallait bien qu’elle comprenne qu’ils étaient novices. Tam lui montra alors l’un des doudous que la princesse piranha puante avait reçu avant même d’avoir mis le nez dehors. La brunette ne s’était pas rendu compte qu’effectivement, elle et sa fille étaient de la « guimauverie en barre » selon les dires du demi-dieu, ce qui la fit sourire.

-Oui, dis-le, venge-toi. Et ne dis pas de gros mots devant elle, il ne faut pas l’habituer à ça. Oui, je sais, c’est l’hôpital qui se f… moque de la charité, mais c’est comme ça, je ne veux pas qu’elle s’exprime comme une poissonnière du moyen-âge.

Puis, Haytham se lança dans l’explication de ce qui allait suivre avant de retirer la couche souillée à l’odeur insoutenable.

-Oui atteignable, certes mais… attends !

Elle n’eut rien le temps d’ajouter qu’il s’était éloigné pour jeter la couche sale. Du coup, Tam se répéta les instructions mentalement tout en exécutant. Gel pour se laver les mains, lingettes pour nettoyer.

-OK, deux étapes, ça va le faire.

Tam était en train d’essuyer les fesses d’Eileen avec les lingettes, grimaçant de dégout tandis qu’Haytham revenait, la félicitant.

-M’ouais, j’ai comme le sentiment de m’être faite avoir. C’était Censé être à toi de t’occuper de ça, papa de l’année !

Encouragée donc par son cher irlandais, Tam continua sa besogne ingrate, lançant adroitement les lingettes usées dans la petite poubelle, laissant toujours une main sur le ventre d’Eileen pour être sure qu’elle ne risque pas de tomber.

-Le gel nettoyant, OK… Ça a l’air froid, crevette, n’aie pas peur.

Eileen les regardait, plutôt sagement d’ailleurs. Sans doute qu’encore une fois, le son de la voix de son père la calmait malgré l’impatience de ne plus avoir les fesses à l’air.

-Je me demande à quoi elle pense. Elle doit surement se dire qu’on a l’air de deux idiots, proposa Tam avec un sourire en coin.

La princesse piranha à nouveau propre et visiblement fatiguée par cette aventure, Tam se demandait si elle pouvait rester seule dans sa chambre. Hay se demandait s’il ne fallait pas attendre au moins un mois, et Victoria arriva pour les féliciter de leur initiative. La grand-mère acheva de rhabiller sa petite fille après lui avoir mis sa couche neuve, en moins de temps qu’il en fallait pour le dire, sous le regard impressionné et admiratif de sa fille qui se demandait si un jour elle serait capable d’une telle dextérité. Victoria voulait profiter de sa petite fille, permettant aux deux jeunes parents de s’octroyer une pause bien méritée. Haytham fut le premier à récupérer sa tasse d’infusion tandis que Tam observait d’un air pensif sa mère et sa fille. Puis elle imita son petit ami et laissa la maîtresse de maison œuvrer, le regard totalement accaparé par sa petite princesse.

La chambre regagnée, Tam but une gorgée de tisane avant de poser à son tour la tasse sur la table de chevet de son côté du lit, pour s’installer avec précaution. Enfin adossée à la tête de lui, elle tourna son regard vers son homme. Elle s’inquiétait pour lui, et avant qu’elle n’ait pu lui demander quoi que ce soit, il prit la parole pour s’enquérir de son état à elle. Ne voulant pas lui mentir, elle se contenta de tordre ses lèvres sur le côté de sa bouche, mais Hay reprit instantanément la parole. Et les mots qui sortirent de sa bouche la touchèrent au plus profond de son cœur. A peine avait-il commencé à se livrer qu’elle lui prit la main, comme pour le rassurer et l’encourager, lui montrer qu’elle était là, qu’elle le soutenait, quoi qu’il arrive. Elle savait mieux que quiconque ce que cela faisait d’être hanté par des cauchemars si réels qu’on en était déphasé au réveil, et prêt à tout pour ne plus jamais avoir à y faire face. Il avait revu cet instant traumatisant où personne ne savait si oui ou non Tam et Eileen s’en sortiraient. Tamara elle-même était traumatisée, et son court sommeil n’avait pas été bien paisible non plus. Caressant la main du marsien de son pouce, elle posait sur lui un regard plein de douceur et d’empathie. Jusqu’au moment où il parla de consulter. Là, son cœur se serra.

-Consulter ?... Par là tu entends… un psy ?

Un autre des traumatismes qu’elle avait vécu, et très ancien, était d’avoir eu à raconter ce qui s’était passé lors de cette après-midi d’été, à un psychiatre, qui alors avait décrété qu’elle était sans doute aussi folle que sa mère. Depuis ce jour-là, Tamara avait toujours eu beaucoup de mal à faire confiance aux médecins, d’autant que d’autres avaient jugé l’état de sa mère irrécupérable. La jeune femme resta figée quelques secondes, le regard braqué sur son petit ami, sans pouvoir sortir un mot, avant de finalement reprendre la parole.

-En ce qui concerne les cauchemars, et le fait de ne pas vouloir dormir, j’en connais un rayon et c’est vrai que ne pas dormir est dangereux. A part te dire de prendre des somnifères, je ne vois pas… Mais… aller voir un psy, tu es sérieux ? Ça t’a déjà aidé ? Ecoute, tu sais que je te soutiendrai toujours quoi que tu veuilles faire, tant que ça me paraît raisonnable. Et si tu penses que parler à quelqu’un peut t’aider, je ne peux que t’y encourager. Mais le « on », là, je ne suis pas d’accord. Les médecins, moins je les vois et mieux je me porte. Surtout les psy. Non non non, je refuse d’aller raconter quoi que ce soit à un inconnu. Je veux bien t’y accompagner, ou te déposer, t’attendre dans la salle d’attente, mais je t’en supplie ne me demande pas ça, c’est trop.

Elle se mordilla la lèvre, n’osant plus le regarder dans les yeux.

-Je suis désolée, ne m’en veux pas s’il te plait. Tu sais, ma vie n’aurait pas de sens non plus sans toi. Je t’aime tellement, c’est viscéral. Et crois-moi, rien ne pourra m’éloigner de toi. Jamais. Je suis une dure à cuire, tu le sais, non ? ajouta-t-elle avec un petit sourire.

Malgré ce sourire, intérieurement, elle ne souriait pas. Alors qu’elle essayait de chasser de son esprit les mauvais souvenirs encore si frais de la naissance d’Eileen, dont elle pouvait encore sentir les douleurs rien qu’en y songeant, voilà qu’Haytham voulait qu’elle aille encore le raconter à quelqu’un. Un parfait inconnu. Peut-être que lui aussi lui dirait que ses propos n’avaient aucun sens. Peut-être même qu’il lui dirait qu’elle méritait ce qui lui était arrivé. C’était d’ailleurs ce que Tam commençait à penser. Peut-être que les dieux l’avaient punie d’avoir malmené nombre de leurs rejetons, d’en avoir tué certains, dont des gamins innocents contre son gré, certes, mais la finalité était là. Peut-être qu’ils avaient fait en sorte qu’elle manque d’y passer, et qu’elle souffre le martyr, pour la mettre en garde ? Tachant de chasser cette terrifiante idée de son esprit, la jolie brune tâcha de regarder à nouveau l’homme de sa vie dans les yeux.

-Tu sais, maintenant qu’elle est là, j’ai deux fois plus de raisons de survivre à tout, même à l’apocalypse. Sois rassuré ma Guimauve, tu vas m’avoir sur le dos jusqu’au bout. Je ferai tout ce que je peux pour que tu te sentes mieux, tu n’auras qu’à me dire. Je peux… te refaire des pancakes à la française, ou du café, ça c’est bien dans mes cordes. Ou te chanter une chanson si tu n’as pas peur pour tes oreilles et pour la météo…


Elle était vraiment prête à tout pour cet homme qu’elle aimait par-dessus tout. Mais aller consulter… Là ça devenait quelque chose qui lui paraissait insurmontable. Pourtant, si c’était vraiment la seule solution qu’il entrevoyait, l’ex agent de terrain savait qu’elle finirait par plier, parce qu’elle voulait aider de son mieux son « Penseur », elle voulait qu’il soit heureux, qu’il aille bien, qu’il n’ait pas peur de la perdre ou de s’endormir en revoyant de terrifiantes images. Elle savait trop combien c’était difficile à supporter, elle l’endurait depuis presque deux ans et elle ne le souhaitait à personne, alors certainement pas à l’homme de sa vie, celui qui comptait plus que tout autre individu (sans compter Eileen, évidemment).


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyMer 17 Mai - 16:33


When two become three
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22/02/12

Ses cauchemars ne le quittaient plus et bien qu'éveillé, il parvenait encore à ressentir tout malgré le caractère onirique. « C'était tellement réel » se disait-il en tâchant de rassurer Tamara, car elle avait le droit, plus quiconque à une accalmie au vu des derniers évènements. De ce fait, Haytham s'interdisait de trop en faire, de peur d'inquiéter la jeune maman déjà bien accaparée par son nouveau rôle et tout ce qui allait de pair avec. Cependant, lui ayant promis de ne plus rien lui cacher à l'avenir, le demi-dieu, le cul entre deux chaises, devait trouver le bon compris. Malheureusement pour lui, cela se traduisit par une maladresse suite à son ultime proposition elle-même précédait par un monologue dans lequel Haytham consentis à lui raconter l'horrible vision qui peuplait ses cauchemars. « -Je sais que c'est un peu précipité comme demande, mais oui, peut-être que l'on devrait voir un psy ! » Passé cet aveu, le regard de l'humaine sur son demi-dieu se fit moins doux. « -Quoi ? J'ai dit quelque chose de mal ? » Il ne saisissait pas encore la teneur de ses paroles, mais percevait le mal-être de Tamara. Son regard dans le vide et l'absence de paroles virent conforter sa première mauvaise impression. Effectivement, il avait commis un impair, mais puisque la jeune femme avait très peu évoqué les séances que son père lui avait imposées petite, après la mort d'Eileen et l'attaque de la créature, le demi-dieu était à mille lieux de se douter que sa proposition avait autant ébranlé la jeune maman. Inquiet, il posa une main bienveillante sur son épaule, espérant ainsi la ramené à lui. Quelques secondes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne daigne enfin sortir de son silence pour reprendre la parole.

« -Attends attends, on dirait que nous allons être en désaccord » rétorqua-t-il à sa première interrogation. « -Je ne veux pas me gaver de somnifères pour espérer dormir. Et puis oui, dans un sens, moi ça m'a aidé de consulter. À la clinique, quand j'étais en désintox, j'avais un super psy. Bon, ça n'a pas toujours été tout rose et les premières séances m'étaient imposées, mais je mentirais si je te disais que ça ne m'a pas fait du bien de me livrer totalement… » Ce fut au tour de Tamara d'exprimer son point de vue sur la question. Bien sûr, comme toujours, elle semblait prête à soutenir son homme dans ses combats, mais cette fois, elle refusait de s'associer à lui, pour consulter. Hay fut surpris et incapable d'ajouter quoique ce soit pour la contrer, il la laissa donc terminé et prit en considération ses dires et plus particulièrement ses dernières paroles se rendant compte, après coup, de la gaffe qu'il venait de commettre. « -Ah quel abruti ! J'aurai dû comprendre que ça te mettrait mal à l'aise ! » Son regard enfantin épousa le sien, sa main quitta son épaule pour étreinte la sienne et entremêler leurs doigts. « -Tamara ! » dit-il presque dans un murmure pour que son regard fuyant se pose sur le sien. « -Je t'en prie ne t'excuse pas » De sa main libre, il lui prit le menton, l'obligeant ainsi à réitérer le contact visuel.

« -Je sais que tu es une dure, mieux que quiconque d'ailleurs. Tu es même pire que moi parfois, ce qui illustre parfaitement le fameux « qui se ressemble s'assemble ! » Mon amour, tu n'as pas à t'excuser, j'ai encore commis une bourde donc il me paraît logique de te devoir des excuses. Et puis voir un psy pour traiter des problèmes d'alcoolisme, ça n'a rien à voir avec le traitement d'un traumatisme. On parle peu de cette époque, celle d'après ma fuite. Enfin… si on fait abstraction, de ce que j'ai lu dans ton journal lors de notre première nuit ensemble à l'appartement de New-York, après mon emménagement. J'aurai dû tenir compte de ce que j'ai lu en parcourant ton journal. Du double traumatisme, du fait que personne ne te croyait alors que tu avais raison. Je ne vais pas essayer de te convaincre, on te disant qu'on pourrait faire appel à mon psy, un demi-dieu. Non, je ne le ferais pas parce que la seule chose qui me préoccupe, c'est ton bien et celui d'Eileen. » Il cessa son monologue, prit appui sur le regard de Tamara qui le rassura à nouveau avec ses mots à elle, mais des mots tellement agréables à entendre surtout de sa bouche. D'ailleurs notre grand gaillard, qui luttait pour ne pas laissait paraître ses émotions, ne put se résoudre à retenir une première larme qui vint rouler sur sa joue gauche. « -Mince, je crois que…c'est la poussière ! C'est sûrement à cause de la tempête ça ! » dit-il en s'empressant aussitôt de chasser cette vilaine larme du revers de la main. Mais le « mal » était fait et le regard posé sur Hay en disait long sur ce qui se tramait dans la tête de Miss Lond.

« -Quoi ? » demanda-t-il légèrement suspicieux. « -Je t’assure c’était de la poussière ! Un peu trop de poussière » Elle continua à le regarder avec suspicion, obligeant notre demi-dieu à cesser sa mauvaise foi plus que flagrante « - Ok d’accord ! Tu m’as pris en traître. Mais c’est le fait de voir que ça match entre toi et Eileen. J’avais tellement peur que ça se passe mal après ces derniers mois où on n’a pas arrêté de se prendre la tête. Et puis là, je me rends compte que tu es aussi amouraché que moi, même si tu ne veux pas le reconnaître. J’ai tellement de chance de t’avoir, t’avoir tout ça, une vraie famille. Déjà quand Maisie est entrée dans ma vie, ça m’a retourné. Je n’étais pas prêt, pas le meilleur des exemples, rien du tout en fait et pourtant j’étais content d’être père. Et puis bam, là je me retrouve père à nouveau, sauf que cette fois ce bébé je l’ai fait avec la femme que j’aime. C’est magique ça et ça me donne enfin l’impression, la certitude même d’avoir une vraie famille.  Tu comprends ? C’est comme si jusqu’alors je n’étais pas complet, qu’il me manquait quelque chose pour être enfin celui que j’ai toujours rêvé d’être. Et ce quelque chose c’était toi et Eileen. » Il se tue et éclata de rire suite à la proposition de sa compagne qui elle aussi faisait tout son possible pour adoucir son homme. « - Tu peux me refaire ce que tu veux, des pancakes, du café, mais par pitié, ne chante pas ! » Il se mit à rire à nouveau, preuve qu’il commençait à se sentir mieux et défait de ses maux, mais tout cela n’était que temporaire et il le savait.  De ce fait, il fallait prendre le taureau par les cornes. Une pensée traversa à nouveau son esprit et cette fois il s’autorisa à la partager.

« - On s'est promis l'honnêteté, plus de mensonges ! Et bah hormis cette histoire de psy, j'ai pensé à autre chose, bien plus radicale pour nous éviter quelques désagréments à l'avenir. Tam, je ne veux pas te faire revivre tout ça, j'entends par là l'accouchement difficile, les neufs mois tout aussi difficiles pour toi comme pour moi. C'est assez…ce n'est évidemment à amener comme sujet. » Il se mordille la lèvre inférieure et se massa la nuque, un geste qu'il accomplissait en général lorsqu'il se sentait mal à l'aise puis il tenta de reprendre la parole histoire de ne pas jouer davantage sur l'impatience de Tamara. « - En fait, j'ai réfléchi un peu, beaucoup, peut-être suffisamment pour que ça devienne une vraie problématique à éluder. Eileen nous suffira, je n'en doute pas… Je pense que je devrais songer à une opération. On a bien vu que les moyens de contraception ne suffisaient pas et je t'assure que ça me va, je suis prêt à le faire pour toi, pour nous. Qu'est-ce que tu en penses ? Après tout, c'est ton avis qui compte le plus dans cette histoire ! Et puis comme ça, on n'aura plus peur de ce qui pourrait arriver par la suite. Je sais que là, je me suis vraiment éloigné du sujet de base, mais finalement, celui-là me semble plus important qu'une consultation chez le psy. Et puis j'ai 45 ans, je pourrais presque être grand-père maintenant ! Bien que je souhaite encore profiter du statut de « papa » mais bon Maisie n'est plus une enfant. Je parle trop hein ?! »


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Tamara Lond
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyJeu 25 Mai - 0:24


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22/02/12

Si quelqu’un s’y connaissait en cauchemars, c’était bien Tamara Lond. Son subconscient ne cessait de lui rappeler l’horreur à laquelle elle avait participé lors de l’invasion du camp Jupiter il y avait de cela presque deux ans, cette nuit où pour sauver les apparences elle avait pressé la détente et avait tué une fillette. Cette nuit-là ne cessait de revenir dans ses rêves, nuit après nuit, c’est pourquoi l’agent de terrain avait opté pour une consommation excessive de caféine pour s’endormir le plus tard possible et plonger si possible dans un coma sans songe. Ce n’était vraiment pas facile et sans doute était-ce ce qui avait accentué d’avantage son sale caractère. Il y avait ensuite eu la mort d’Azazel, le neveu de coeur de Marvin, qui avait ajouté à la culpabilité de Tam. Alors oui, niveau rêves qui foutent la frousse, la jolie brune en connaissait un rayon. Mais depuis qu’Haytham était auprès d’elle, ses nuits s’étaient considérablement améliorées, bien que certaines fois les vieux démons aient refait surface. Mais nul doute qu’avec l’arrivée chaotiquement fracassante de leur petite Eileen et le traumatisme qu’elle avait vécu, d’autres mauvais rêves feraient leur apparition. Pour une fois, Tam aurait préféré être à l’hôpital avec un médecin compétent, ça, c’était certain.

Visiblement, l’Irlandais cherchait déjà une solution pour palier son problème, et son idée était de voir un psy. Evidemment, le sang de sa compagne s’était glacé en entendant cela, et il ne comprit pas tout de suite sa réaction. Il semblait dire que lui, ce genre de thérapie l’aidait. Tant mieux, après tout c’était le but, mais Tamara, elle, n’était pas prête à retenter l’expérience. Elle essayait de lui faire comprendre que si c’était ce qu’il voulait pour lui, elle l’encouragerait, voire même l’accompagnerait… jusque devant le bâtiment. Mais de là à lui demander de venir consulter avec lui… Cette démarche lui semblait au-dessus de ses forces et elle essayait de le lui dire clairement. Soudain, il sembla réaliser l’ampleur de ce qu’il lui avait demandé, ce qui la soulagea.

-C’est rien, ma Guimauve, tu ne peux pas penser à tout, tout le temps. Ecoute, si tu penses que ça peut résoudre ton problème, vas-y, je veux que tu fasses tout pour te sentir bien, et puis avec notre petite brailleuse, il faut qu’on ait nos heures de sommeil, sans quoi on va s’écrouler plus vite qu’après un combat contre Dewei Law.


Il avait pris son menton et elle avait laissé son regard s’accrocher à nouveau à ses yeux.

-C’est pas grave, essaya-t-elle encore de le rassurer. Ne crois pas que tu commets une bourde à chaque fois qu’on n’est pas du même avis. Si tu penses qu’un petit tour de temps en temps chez ce psy peut t’aider à retrouver des nuits paisibles par tranches de trois heures, fais-le, vas le voir. Ce n’est pas parce que je m’y refuse que tu dois t’empêcher de faire ce qui te semble approprié pour toi. On est différents, c’est aussi ce qui nous unit, en plus du « qui s ressemble s’assemble ».


Quelle ne fut pas la surprise de Tamara en voyant une larme rouler sur la joue de son demi-dieu. Bouche bée, elle le regarda fixement tandis qu’il effaçait rapidement la preuve de cette sensibilité qu’il essayait de dissimuler à la face du monde. Bien vite, un sourire gagna les lèvres de la jeune maman. Non pas un sourire moqueur, loin  de là, mais plutôt un sourire attendri, le même que lorsqu’elle voyait le « papa de l’année » s’occuper de sa fille. La tête penchée sur le côté, le regard qu’elle lui lançait montrait bien que le coup de la poussière n’était absolument pas crédible. Alors, le fils de Mars se reprit.

-Alors je t’arrête tout de suite, je suis loin d’être aussi gaga que toi, j’ai encore un peu de dignité contrairement à certains
.

Mais elle avait beau dire, son sourire ne quittait pas ses lèvres rien qu’en repensant à cette petite bouille adorable et à croquer qu’était Eileen. Elle glissa sa main dans celle de son homme, et l’autre sur sa joue.

-Mon amour, c’est une certitude, nous sommes une famille, toi, Eileen, Maisie, ma mère et moi. Tu n’es pas seul et en plus tu es cerné par la gente féminine. De quoi te la raconter jusqu’à la fin de tes jours, ma Guimauve !


Elle se mit à rire également lorsqu’il déclara qu’il ne valait mieux pas qu’elle chante.

-Tu vois, j’étais même prête à ça pour toi, c’est dire à quel point je t’aime. Mais promis, je garde ça pour la douche ou pour quand je suis seule en voiture.


Le voir rire était rassurant, c’était le signe qu’il commençait à se sentir mieux. Mais ce rire n’avait su durer, et Tam se demandait ce qu’Haytham allait bien pouvoir lui sortir lorsqu’il commença sa phrase avec leur promesse d’honnêteté transparente.  Elle le regarda donc avec insistance pour l’encourager, elle brûlait de savoir à quoi il avait encore pensé. Et le voir avoir ses petits tics de quand il se sentait un peu mal à l’aise accentua la curiosité de Tamara.

-Qu’est-ce que tu essaies de me dire ?


Et il reprit la parole, dans un instoppable soliloque comme il en avait le secret. Tam écoutait, attentive, surprise même, ne sachant trop comment réagir.

-Tu penses à une vasectomie ? Hay… tu es sûr ? Une opération, carrément ? Je sais pas quoi dire, c’est… Tu es sûr ? redemanda-t-elle. Ça me fait un peu flipper cette histoire. Et si ça foire ? Tu imagines ? On sait jamais… Je veux pas qu’on te mutile, mon amour. Si ça rate ce sera de ma faute, je ne pourrais pas me le pardonner. Je t’aime tellement. Et permets-moi de te dire que tu n’as rien d’un grand-père.

Elle était extrêmement touchée qu’il ait pensé à une solution aussi radicale à pratiquer sur lui pour lui faciliter la vie. Tam prit une grande inspiration.

-Ecoute, je pense qu’on ne devrait pas se précipiter, d’accord ? Il ne faudrait pas prendre une décision sur un coup de tête ou sous le joug de la fatigue, ou de la peur qu’on a eue.  On va prendre le temps de la réflexion. Et puis si ça se trouve je suis stérile maintenant, avec ce que l’autre m’a charcutée. Peut-être que tu n’auras pas besoin de passer par la case opération. Je suis prête à refaire un tour chez un médecin pour en être sure si ça peut te l’éviter.

Elle préférait de loin le savoir sur le divan d’un psy plutôt que sur une table d’opération. Tamara avait si peu confiance en la médecine.

-Et non, tu ne parles pas trop. Tu es fatigué, et tu veux bien faire pour tout le monde parce que tu es un amour. Mais pense à toi aussi. Moi, je pense à toi, et ça m’angoisse de penser que tu vas peut-être te faire charcuter à cause de moi.

A mesure qu’elle parlait, elle resserrait l’étreinte de sa main autour de la sienne. Elle l’aimait si fort, elle ne voulait que son bonheur.

-On va peser le pour et le contre, on va se renseigner et surtout on va s’assurer que c’est vraiment utile avant d’opter pour une telle décision, qu’en dis-tu ?


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyDim 4 Juin - 15:59


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22/02/12

Par amour, nous sommes prêts à tout, le pire comme le meilleur. L'on ne se pose que trop peu de questions lorsqu'il est question de bonheur et plus particulièrement celui de votre moitié. Par amour, rien n'est impossible, au contraire, c'est le théâtre des miracles qui prend vie. Pour preuve, notre Haytham national qui n'était pas du genre à s'épancher sur l'émotion, venait, après une série de déclarations dont lui seul en avait le secret, de verser sa petite larme. Chose qui n'arrivait que très rarement, voir jamais si on en croit les spécialistes du cas « Cassidyien » Et même lorsqu'il fut pris en flagrant délit de « guimauverie » par fierté, il ne put s'empêcher de se trouver une excuse pour justifier la larme. Le genre d'excuse à laquelle l'on ne peut se résoudre à croire, mais que l'on accepte pour ne pas esseuler la fierté du « pleureur. »

« - Je t'arrête ! Moi non plus je ne suis pas censé être gaga et je croyais avoir suffisamment de dignité pour lutter. Je suis vaincu, elle m'a ensorcelé… Elle a hérité ça de toi, c'est sûr. » Le sourire aux lèvres, il accepta de lier sa main à celle de Tamara tandis que l'autre caressait la joue du demi-dieu qui posa sur sa compagne, un regard emplit d'amour et de tendresse tandis qu'elle l'affublait de douces et réconfortantes paroles dont elle seule en avait le secret. « -De douces paroles ! Et c'est vrai que je suis cernée par des femmes, ça ne va pas arranger mon cœur de guimauve ça. Tu sais que je suis censé être le fils du dieu de la guerre ? Et que de ce fait, je me dois d'être… Un gros dur à cuir que rien ni personne n'ébranle. Mouais… En gros, c'est mal barré hein ?! » Il lui sourit et rapprocha son visage pour déposer ses lèvres contre les siennes avant de céder lui aussi au fou rire. « - Evite la douche, je peux t'entendre ! Et mes oreilles ne sont pas très fan… Mais bon comme tu es ma femme, je crois… Je pense…j'essaie d'accepter le fait que tu chantes comme une casserole… Tu compenses ailleurs » dit-il d'un air taquin, tout en se mordant la lèvre inférieure. « -En fait tu n'as jamais été et ne le prends pas mal, une artiste dans l'âme. » Il est vrai que Tamara n'était pas une grande chanteuse, à dire vrai, hormis jouer le thème de « Star Wars » à la flute, elle n'était pourvue d'aucune prédisposition artistique n'en déplaise à sa mère, qui avait bien essayé, jadis, de lui transmettre sa passion des arts. « -Tu te souviens quand ta mère a décidé, du jour au lendemain, de t'inscrire à quelques cours de danse classique ?»

L'évocation de ce souvenir fit sourire le demi-dieu qui à l'époque ne s'était pas gêné pour se moquer gentiment de l'apprentie ballerine. « -Le tutu t'allais à merveille en tout cas. Une vraie petite meringue tout de rose vêtu. Tu voulais tellement faire plaisir à ta mère que tu ne ménageais pas tes efforts. Maintenant qu'il y a prescription, tu peux le dire, ça n'était pas ton truc hein ? Jouer les fifilles ne faisait pas partie de tes attributs, mais puisqu'il y a prescription, je peux me laisser aller à quelques révélations. J'avais beau me moquer de toi, de ton petit tutu rose et de tes ballerines, tu n'en demeurais pas moins mignonne. En fait, à chaque fois que tu jouais les fifilles, tu me faisais encore plus craquer. Alors je caresse, le secret espoir de te voir un jour, porter encore une robe et promis, je m'habillerai en pingouin pour cette occasion spéciale. » Il n'alla pas plus loin dans la formulation de son vœu et se concentra sur d'autres paroles un peu moins enjouées cette fois, mais qu'il ne pouvait plus se résoudre à passer sous silence. Le sujet semblait tellement complexe qu'il dut s'y reprendre à deux fois avant d'enfin trouver le courage de lui dire ce qu'il avait à lui dire.

« -Oui Tamara, c'est à ça que je pensais, une vasectomie. Je sais que c'est radical comme procédé, mais je ne vois pas d'autre solution plus fiable que celle-ci. Je ne veux surtout pas revivre tout ce qu'on a vécu même si l'issue est la plus belle des issues. » Il se tue un instant, voyant bien que cette proposition inquiétait plus Tamara qu'elle ne la réjouissait. Il est vrai qu'il était question d'une opération chirurgicale et d'un procédé qui ne permettait aucun retour en arrière. Des paramètres qui pouvaient à juste titre susciter l'appréhension surtout auprès d'une personne ayant le milieu hospitalier en horreur. Paradoxalement, la réaction de Tamara donna plus de certitude au fils de Mars. « -Chérie, je sais que ça ne te plaît pas, les médecins et les hôpitaux n'étant pas ton truc, je le cautionne entièrement. Mais je veux le faire et le grand-père en devenir te remercie de ne pas le voir ainsi. » Il tenta un petit sourire pour la rassurer et l'invita à venir se blottir tout contre lui. « -Ça ne va pas foirer Tam, je t'assure ! C'est une intervention classique, je ne vois pas pourquoi il y aurait des complications. Je veux le faire mon amour, pour nous, pour qu'on soit heureux, pour que tu n'aies plus à subir quoique ce soit. » Il se tue à nouveau pour qu'elle puisse à son tour s'exprimer, car même si la décision semblait être prise, il était impensable que Tamara ne puisse donner son avis sur la question. Et c'est ce qu'elle fit après avoir pris une grande et profonde inspiration. « -Tamara, ce n'est pas un coup de tête ni une décision prise sur un coup de tête. J'y ai souvent pensé et c'est devenu clair dans le bunker. Je ne veux prendre aucun risque… » Toutefois, la proposition de Tamara le surprit tellement, qu'il se tue instantanément avant de reprendre « -Tu veux qu'on aille chez le médecin pour être sûr ? Vraiment ? » Cette fois, les certitudes ne semblaient plus avoir aucun poids et renvoyaient notre demi-dieu à une hésitation susceptible de mettre à mal ses projets de stérilisation. « - Je ne veux pas que tu te fasses violence en allant à l'hôpital. Le plus important dans cette histoire et pour le moment, ce n'est pas moi, mais toi. Tu passeras toujours avant, mais si ça peut te rassurer, je suis d'accord d'attendre, quitte à faire les bonnes recherches. On va traverser tout ça, ensemble, ok ?


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Tamara Lond
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyMar 6 Juin - 20:02


When two become three
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22/02/12

Si les deux amoureux étaient de vraies guimauves ensemble, depuis qu’ils formaient un couple, autant dire que leur cas s’était largement empiré en seulement quarante-huit heures en présence de leur adorable fille. Eileen avait ce pouvoir sur eux, et même si Tamara n’était pas encore prête à s’avouer vaincue, refusant de reconnaître qu’elle était complètement gaga de son bébé, Haytham, lui, était bien trop souvent pris en flagrant délit pour pouvoir nier.

-C’est son petit pouvoir de part de quatre-quarts, elle rend gaga son entourage, enfin surtout son père qui n’a, effectivement, plus aucune dignité ! lança-t-elle avec un regard taquin. Mais rassure-toi, mon amour, la dignité c’est surfait. Tu n’en as pas besoin.

La jeune maman rassura ensuite son homme sur le fait qu’ils étaient bel et bien une famille, une famille aimante et soudée. Victoria aimait Haytham comme son propre fils, elle adorait déjà Maisie qu’elle n’avait que peu vue pourtant, et à présent Eileen mettait tout le monde d’accord, bien qu’il n’y en eut pas besoin.

-Hay, avec tout le respect que je dois, ou pas, à ton père, franchement on s’en fout. Que tu sois le fils de Mars ou d’une divinité mineure spécialisée en guimauve, honnêtement on s’en tape, tu n’as absolument rien à prouver de ce côté-là. Tout ce qui compte pour nous, c’est d’être une famille unie.

Elle consentit non sans sourire à l’embrasser avec tendresse tandis qu’il approchait son visage du sien. Le doux contact de ses lèvres était sans doute l’une des choses qu’elle aimait le plus au monde. Le rire les gagna bien vite ensuite, tandis que Tam proposait diverses solutions pour lui rendre le sourire.

-Oui bon ça va, n’exagère pas, je suis pas encore au niveau de la casserole non plus. Certes je n’ai pas ton talent, mais n’abuse pas non plus. Ah le flatteur ! Tu te rattrapes bien. En fait, j’ai pas l’habitude de ne pas exceller dans ce que je fais, c’est pour ça que les domaines où je suis nulle, je lâche l’affaire. Comme la cuisine. En revanche, tu l’auras remarqué, j’ai quelques domaines de prédilection…

Puis, l’Irlandais se laissa aller à une petite anecdote que visiblement Tamara avait oublié.

-Oh mon dieu tu te souviens de ça ! Je crois que mon esprit avait voulu occulter cette partie de ma vie… Mais qui lui a mis cette idée en tête, de m’inscrire à la danse classique ? C’était l’horreur, je pouvais pas supporter ce ridicule accoutrement qu’on devait porter, et je crois qu’à cette époque j’essayais encore d’accepter de jouer les fifilles pour faire plaisir à maman, mais il me semble que c’est suite à ça que j’ai décidé d’arrêter. Quelle horreur ! Pourquoi t’as laissé faire ça toi ? demanda-t-elle en lui pinçant doucement le bras. Franchement, heureusement que le ridicule ne tue pas. Et crois-moi, malgré tes moqueries, j’essayais de faire comme si j’étais fière de porter ce truc, mais en réalité, je mourrai d’envie de le virer et le jeter au feu. Alors tu peux me croire, entre ça et le traumatisme de la robe à fleur pour la rentrée au collège, c’est pas demain la veille que je reporterai une robe. Ah si j’en ai porté une pour une mission l’année dernière, d’ailleurs ma dernière mission avant que tu ne viennes me sauver tel un chevalier en armure blanche. Heureusement que tu n’étais pas là, tu aurais pété un câble…

Ce qu’elle ne savait toujours pas, c’était que le fils de Mars était bel et bien là ce jour-là sur le yacht. Elle s’était bien gardé de lui dire d’ailleurs que Lyllian-Aaron avait été là aussi et qu’il s’était comporté comme un enfoiré avec elle. L’avant-veille, il avait largement réparé sa connerie en sauvant Eileen et la sauvant elle.
Mais la conversation s’orienta sur un sujet bien plus sérieux qui inquiéta l’ancien agent de terrain. Hay, adorable comme il l’était, avait pensé subir une intervention chirurgicale pour qu’ils ne risquent pas de revivre l’enfer des derniers mois et surtout celui de la nuit de la naissance d’Eileen. Tam en était restée sans voix au début et avait ensuite pris la parole.

-En plus tu prononces les trois syllabes de mon prénom, c’est vraiment que l’heure et grave. Hay, je sais pas quoi te dire, je me sentirais la dernière des égoïstes en acceptant que tu te mutiles…

La fatigue mêlée à l’émotion lui firent monter les larmes aux yeux. Il était si gentil, si généreux, il pensait à elle en premier, à tel point que Tam en venait à culpabiliser d’être le centre d’autant d’attention.

-Oh, Hay… Je préfère largement faire un effort et passer des examens et voir des cons de médecins plutôt que d’accepter les yeux fermés que tu passes sur le billard. En plus, je te rappelle que tu es un demi-dieu, un tas de muscles quasiment invincible, est-ce que tu es sûr qu’on peut t’ouvrir comme n’importe qui ? Et puis arrête, il n’y a pas que moi, ce n’est pas moi le plus important, c’est nous. C’est pas parce que j’ai morflé que toi aussi tu dois morfler. Ça ne sert à rien qu’on soit deux éclopés. C’est sûr que pour rien au monde je ne veux revivre ça, c’est clair, on est d’accord, mais pour m’en assurer, je ne veux pas que tu te sentes obligé de faire quoi que ce soit.

La dernière réplique du marsien la rassura un peu.

-OK, on fait des recherches et on se renseigne, ça me va. Pas de décisions hâtives, peut-être qu’il existe autre chose auquel on n’a pas pensé ? Bien sûr qu’on traverse tout ça ensemble, il n’est plus question de faire cavalier seul pour quoi que ce soit.

Soudain, elle se blottit contre lui, la joue contre son torse, le serrant autant que ses bras le lui permettaient, ne faisant plus attention à son petit corps qui souffrait encore parfois des précédents traumatismes.

-Je t’aime tellement, Haytham, je ne supporterais pas qu’il t’arrive le moindre mal.

L’amour qu’elle ressentait pour lui était viscéral, il lui était inconcevable de ne pas le voir, de ne pas le toucher, de ne pas lui parler. Alors imaginer ne serait-ce qu’une seconde qu’il doive se faire opérer juste pour son confort à elle était encore plus impensable.

-Serre-moi dans tes bras.

Le seul endroit au monde où elle se sentait bien quoi qu’il se passe. Elle prit une lente et profonde inspiration pour se ressaisir.

-OK… on arrête les sujets qui fâchent ou qui font flipper ? A moins que tu aies encore quelque chose à m’annoncer, demanda-t-elle en se redressant doucement pour poser un regard plein de douceur sur lui.


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyLun 19 Juin - 20:48


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22/02/12

On rit, on pleurs. On pleure, on rit. Le moins que l'on puisse dire chez les Cassidy-Lond, c'est que l'ascenseur émotionnel est à la hauteur de leur amour, vertigineux. L'arrivée d'Eileen n'avait sûrement rien arrangé, mais personne n'allait s'en plaindre, cela ne faisait que renforcer que l'humanité du demi-dieu qui n'était plus ici, en terres hostiles. L'avait-il été un jour ? Non… Enfin si on omet la fuite après l'attaque de la créature mythologique. Ici était sa vie, ses racines, sa famille. Enfin, il était parvenu à trouver sa place et pour rien au monde, Haytham ne changerait cela. Et tant pis si « la gagatitude » s'accroît davantage, après tout, il n'a plus rien à prouver et personne ne viendra jusqu'ici pour lui remettre les pendules à l'heure, excepté si… Non, penser à approfondir cette réflexion ne semble pas nécessaire, encore moins que le fait de rappeler au Marsien qu'en plus d'être un traître aux yeux des siens, il est aussi recherché par le Camp Jupiter dans le but de le soumettre à un procès, comme il était d'usage en cas de trahison… « N'y penses pas Hay ! Sérieusement, tu as mieux à faire que de te laisser accaparer par ça » Et il est vrai qu'il avait mieux à faire maintenant.

« -Bien sûr que je me souviens comment oublier de tels souvenirs. » dit-il en continuant à se prêter au jeu des souvenirs et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en partageait beaucoup avec la jolie brune à ses côtés et malgré les années passées, il était encore capable de s'en rappeler comme si chacun d'entre eux s'étaient déroulé la veille. « - Attends moi je trouve au contraire que c'était une très bonne idée de t'y inscrire. Au moins, j'ai eu le privilège de te voir en tutu rose et ça, ça n'a pas de prix très chère. » renchérit-il tout sourire « - Et si un jour, on se marie, tu ne mettras pas de robe ? Je veux dire, même pour ce jour si particulier, tu ne voudras pas rejouer les « fifilles » à nouveau, même pas un peu ? » Et évidemment pour appuyer son argumentaire, il ne put s'empêcher de lui faire son regard de cocker. « -J'aurais aimé te voir en mission dans une robe, je suis sûr que ça valait le détour. Je n'arrive pas à comprendre cette phobie, si phobie il y a. Chérie, tu es tellement canon, tu peux tout te permettre vestimentairement parlant, mais plus encore, tu peux jouer les fifilles sans avoir peur d'être ridicule. Allé, juste pour moi, une fois… Je te paie le resto. Un truc super romantique, rien que nous deux et promis, je ferais moi-même un effort pour bien m'habiller. Tiens, tu sais quoi, je te laisse me choisir une tenue. Aller s'il te plaît ! » Il réitéra son regard de cocker espérant à nouveau la convaincre.

Un autre sujet, un peu moins alourdi en guimauve cette fois, rythma la conversation entre les deux nouveaux parents. La décision d'Haytham semblait être prise, du moins dans sa tête, mais c'était sans compter sur Tamara qui plus inquiète que jamais, semblait bien décidée à trouver une autre alternative que la vasectomie. « -Mon amour arrête ! Il n'est pas question d'égoïsme. » Devant tant d'abnégation et terrassée par la fatigue, la guerrière baissa les armes sans gêne devant son demi-dieu qui passa son pouce sur sa joue pour y effacer une première larme. Il s'apprêtait d'ailleurs à reprendre la parole, avant que la jeune femme ne lui dame le pion et puisqu'elle avait besoin de parler, le fils de Mars consentit à la laisser s'exprimer sans la couper, attendant patiemment son tour sans jamais la perdre du regard. « -J'ai le droit de dire que je te trouve tellement mignonne à t'inquiéter comme ça ? Ok, je n'insiste pas ! Tamara, je suis à demi-humain aussi donc en théorie, on peut m'ouvrir comme n'importe qui… C'est moi où ce que je viens de dire est très bizarre, ça sonne limite psychopathe ? Ouais sûrement… Bon écoute, je crois que pour une fois, tu as peut-être raison *air taquin*J'allais foncer dans un mûr, me convainquant ainsi que c'était la meilleure décision. Je le pensais encore il y a quelques minutes, mais au vu de ta réaction, je pense que ce n'est pas la meilleure des solutions. Je ne veux pas te faire de la peine ou te voir souffrir et de toute évidence, c'est l'effet produit par mon initiative. » Le sourire aux lèvres et tachant d'être rassurant jusqu'à l'excès, il rebondit sur ses paroles, visiblement prêt à entrevoir d'autres perspectives. « -Je suis d'accord, on va se lancer dans les recherches et trouver une solution. » Il la laissa ensuite se blottir tout contre lui, conscient que cela achèverait de la rassurer.

« - Je ne ferais pas cavalier seul cette fois, je te le promets. » Sa main caressa son dos de haut en bas et son menton frôla doucement le sommet de son crâne avant qu'il n'y dépose un léger baiser « -Ça continue de me faire autant d'effet quand j'entends ces trois mots émanaient de ta bouche Tam. Tu es la femme de ma vie et moi aussi, je t'aime tellement et je ne me lasse pas de l'entendre et de te le dire. » Suite à la demande de la jeune demoiselle, Haytham passa ses bras autour d'elle conscient que ce contact aussi futile soit-il l'apaisait elle et lui aussi en un sens. Le regard un peu dans le vide, il continuait néanmoins à cogiter un peu, délestant peu à peu sa première option. Tamara quant à elle, prit une grande inspiration, le temps mort venait de prendre fin, il fallait dès lors se ressaisir. « -hum… » commença le demi-dieu en continuant à entourer Tam de ses bras puissants. « -Oui bien sûr, on arrête les mélodrames je suis totalement pour. Et rassures toi, je n'ai plus rien à annoncer. » dit-il un croisant son regard « -Donc revenons au port de la robe. C'est envisageable pour… un dîner en amoureux ? »
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Tamara Lond
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyVen 7 Juil - 12:06


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22/02/12

Les souvenirs du passé refirent leur apparition, et comme toujours, le fils de Mars en profita pour charrier sa petite amie. Tam avait toujours eu du mal avec les robes et tenues de « fifilles », à savoir des robes, tenues à fleurs ou à couleurs affriolantes, et le fait que le marsien lui rappelle ses fameux cours de danse classique lui remémora les origines de cette phobie.

-Oui, ben il est des souvenirs qu’on ferait mieux d’oublier.

Il semblait ravi d’avoir en tête l’image d’elle en tutu rose, alors que la pauvre petite Tamara de l’époque ne rêvait que de se défaire de cet ignoble accoutrement.

-Tu parles d’un privilège…

Elle n’eut guère le temps d’épiloguer que l’Irlandais la prit au dépourvu en évoquant l’éventualité d’un mariage. Pourquoi donc avait-il prononcé ce mot ? Ne savait-il pas que Tamara Lond était absolument contre tout ce qui se faisait de « normal » ? Un mariage, quelle idée ! Ses parents s’étaient mariés et ce n’était pas pour autant qu’ils formaient un couple modèle. Le sourire charmeur du demi-dieu acheva de la déstabilisée, et bouche bée, elle ne savait que répondre à cette idée. Robe et mariage, voilà bien deux termes qu’elle détestait prononcer. La situation devenait un peu stressante à vrai dire pour l’ex agent de terrain qui, pour le coup, aurait préféré affronter de nouveau de dragon à cent tête du jardin des Hespérides plutôt que de s’imaginer devoir porter à nouveau une robe. Hay rebondit sur la dernière mission que Tam ava it évoquée et au cours de laquelle elle avait dû porter une robe.

-Ça en valait le détour, ouais… répéta-t-elle. Tu parles, c’était censé être une mission d’observation et ça a très mal fini. J’ai perdu mon abruti de co-équipier, on l’a jamais retrouvé, je l’ai perdu de vue au début de la soirée, et ensuite le yacht s’est plus ou moins crashé sur le quai. J’ai flingué une empouse et j’ai sauvé certains de tes semblables, très cher.

Mais ce n’était pas ça qu’il voulait savoir, elle le voyait à son regard insistant et les arguments qu’il déployait, à coup de compliments, pour la convaincre d’accepter de porter une robe lors d’un diner romantique.

-Tu n’arrives pas à comprendre ? OK alors maintenant imagine qu’on t’ait fait porter une tenue dans laquelle tu te sentais ridicule, par exemple de déguisement débile jaune fluo que tu avais mis une année pour Halloween ? Maintenant imagine qu’on te fasse porter ça à l’école le jour de la rentrée et que tu aies l’impression que tout le monde te regarde pour se moquer de toi parce que ce n’est pas du tout en adéquation avec ta personnalité. Est-ce que tu visualises mieux mon trouble ?

La brunette se mordilla la lèvre, hésitant encore quant à la réponse à donner à son homme, mais face à tant d’insistance, elle comprit que ça lui tenait vraiment à cœur, sans vraiment saisir pourquoi.

-Bon, si ça te fait vraiment plaisir, OK, je veux bien, mais alors tu me laisses brûler la foutue robe après. Ou mieux, quand on rentre tu la déchires pour me l’enlever, et après je la brûle. Une soirée, une seule, et en mode top secret, personne dans cette maison ne doit me voir avec ce truc sur le dos. Et avant, laisse-moi deux trois semaine le temps de retrouver ma ligne. Ça va, j’ai compris le message subliminal, tu pourras choisir la robe. Mais par pitié, pas un truc rose ni avec des fleurs. Promis ?


A son tour, elle ponctua cette demande par un regard de cocker histoire d’être sure qu’il ne lui fasse pas l’affront de lui trouver une tenue un peu trop… un peu trop pas assez passe-partout.

Un autre sujet un peu moins léger arriva sur le tapis, et Tam s’affairait tant bien que mal à faire comprendre à son « Penseur » qu’une intervention chirurgicale de cet ordre n’était pas à prendre à la légère, et que même si les médecins pouvaient la qualifier « de routine », il y avait malgré tout des risques. Et des risques, elle ne voulait pas qu’il en coure, hors de questions. Quelques larmes avaient même jailli de ses yeux alors qu’elle s’inquiétait déjà d’une décision non encore scellée.

-Je ne suis pas mignonne, et j’ai toujours raison, alors ton « pour une fois », tu te le gardes, lança-t-elle avec un air faussement grognon après qu’il ait essuyé ses larmes de son pouce. Je veux prendre soin de toi, et ce n’est pas en acceptant ça que je le ferai. Si on ne trouve aucune autre alternative, OK, on envisagera la vasectomie. Mais d’ici là, on doit être sûrs d’avoir envisagé toutes les options. En attendant, je trouverai bien un moyen de te faire apprécier le port des capotes, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

Elle se blottit ensuite contre lui, réclamant ses bras autour d’elle. Après quelques secondes réconfortantes passées ainsi enlacés, Tamara proposa de passer à des sujets de conversation moins stressants, ce que le fils de Mars sembla accepter de bon cœur… avant de remettre sur le tapis le port de la robe.

-Je viens pas de dire d’éviter les sujets qui fâchent ? demanda-t-elle avec un sourire en coin en se redressant. Mais oui, OK, j’accepte pour un seul et unique dîner en amoureux. Allez, on fixe ça dans un mois, le 22 mars 2017, je porterai une robe pour que tu m’emmènes au restaurant. On prendra l’Audi, et c’est moi qui conduis. Tu choisis le resto et les tenues et après je jouerai les pyromanes. Est-ce que le deal te convient, ma Guimauve ? La veille on aura fêté le premier mois d’Eileen, ajouta-t-elle, songeuse.

Sans savoir pourquoi, Tam pensa à son père. Victoria lui avait dit plusieurs fois qu’il fallait le prévenir, et la jeune maman avait esquivé le sujet, n’ayant pas vraiment envie de le contacter. Mais maintenant que sa petite fille était née, avait-elle le droit de lui cacher son existence ? Il faudrait le lui dire, puisque tôt ou tard il l’apprendrait.



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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyDim 9 Juil - 11:55


When two become three
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22/02/12

Les souvenirs, il n'y a rien de mieux pour vous rendre le sourire… Enfin précisions qu'ils doivent être le reflet d'une belle époque, d'un moment précis où la joie coulait à flot et ne laissait aucune place au malheur. Hay choisit d'évoquer le port de tutu, un sujet au combien délicat pour Tam, mais qui n'avait de cesse de faire sourire notre grand dadais bien décidé à entretenir ses souvenirs pour ne jamais les oublier à l'inverse de la belle brune, qui ne gardait des robes et autres accessoires féminins à l'excès qu'un très mauvais souvenir. À se demander pourquoi d'ailleurs ! Comment une telle créature, pourvue des formes les plus parfaites, des courbes les plus délicieuses, pouvait avoir en horreur ce qui à n'en pas douter la mettrait encore plus en valeur ! Les femmes sont parfois tellement difficiles à comprendre, qu'un traducteur serait à n'en pas douter, bien utile. Un commentaire que le demi-dieu se gardait de faire à haute voix pour éviter l'incident diplomatique. Mais pas à cours d'argument et désireux d'obtenir ce qu'il voulait, le pauvre Marsien s'orienta presque bien malgré lui sur ce que l'on peut qualifier de pente glissante, voir impraticable vu la tronche du terrain plus qu'hostile à de telles banalités. Peut-être aurait-il donc dû s'abstenir d'évoquer le mariage, oui, c'est évident, mais il était à présent trop tard pour revenir en arrière et effacer ses dires. Tamara, sans surprise, ne préféra pas rebondir là-dessus, laissant donc la réplique d'Haytham s'enfonçait dans le néant. Une perspective qui séduit le brun ténébreux qui préféra de ce fait, ne pas rebondir là-dessus pour mieux s'accrocher aux branches et évoquer l'une des missions récentes de la demoiselle, qui pour l'occasion avait sorti la robe de soirée. Et quelle ne fut pas sa surprise en écoutant la description de la soirée émanant de la dite mission.

« -Attends quoi ?! Tu étais sur un yacht ? Une soirée en robe de soirée ? » Des questions plus ou moins rhétoriques qui ne laissaient donc que très peu de place au doute. « -Ce n'est pas vrai ! Merde ! » Une réplique lancée non pas sur la colère, mais sur un ton presque lasse pour dire vrai. « -J'y étais aussi. J'ai été engagé par l'organisateur de la fête pour assurer la sécurité. J'étais même en compagnie de Marvin. On a failli affronter une demi-sœur pas très stable dans sa tête. C'était vraiment la merde et… Attends, tu as sauvé des demi-dieux ? » Était-il surprit ? Oui sur l'instant, d'ailleurs, malgré sa relation conflictuelle avec les « siens » et le statut de traître dont on l'affublait, savoir que l'amour de sa vie, qui avait combattu les siens pendant longtemps, les sauve à présent, lui réchauffait le cœur plus qu'il ne l'aurait cru. Et c'est d'ailleurs cet aveu qui le poussa à se ruer sur les lèvres de la brunette pour en guise de récompense et de remerciement, lui offrir l'un de ses baisers spéciaux qui mêlait aisément la passion et la douceur. Puis, pour ne pas éveiller le volcan en sommeil, il mit un terme à la douce étreinte et reposa sur elle, ce regard bercé d'une désarmante innocence et lui offrit ce sourire dont elle seule était la spectatrice à chaque représentation « -Merci de les avoir sauvé mon amour ! Mais tu n'as pas peur d'avoir été vu par des agents ? Enfin bref non ne me réponds pas, on va rester sur des sujets légers ça nous évitera, un de nous prendre la tête inutilement et de deux de stresser davantage. Vivons l'instant présent. On en était au port de la robe » Et bien sûr, à son tors Miss Tamara Lond déploya ses arguments contre malgré les efforts déployés par le fils de Mars pour la convaincre.

« -Que je n'arrive pas à comprendre ? Bah écoute mon amour, je n'ai pas l'habitude de porter des robes de toi à moi ! » commença-t-il de façon ironique tandis que Tamara le parait d'un regard désapprobateur qui convaincu Hay de se taire pour qu'elle puisse continuer à égrener son argumentation sans être coupée. « -Hey, moi je l'aimais bien ce déguisement jaune fluo. Tu es juste jalouse parce que tout le monde ne porte pas aussi bien que moi cette couleur… Bon ok d'accord, ce n'était pas non plus le meilleur des déguisements, je te le concède, mais vois-tu, je voulais faire plaisir à ma mère qui me l'avait choisi. Chérie, c'est juste une fois d'accord ? Je ne te demanderais pas de retourner à l'école avec promis… » Il se tue l'espace d'une seconde, se mordant la langue pour ne pas éclater de rire. « -Ok d'accord ! Excuse-moi, j'arrête de me moquer. Si vraiment, tu ne veux pas le faire, je n'insisterai pas. » Même si dans le fond, il espérait qu'elle fasse ce petit effort rien que pour lui. D'ailleurs à son tour, il serait prêt à répondre à l'une de ses demandes si cela pouvait lui faire plaisir, et ce, quelle que soit l'exigence. « -Alors on oublie ? » demanda-t-il incertain lorsqu'à son tour Miss Lond, après s'être mordillé la lèvre inférieure, reprit la parole pour faire entendre sa réponse au demi-dieu. « -Tu veux bien ? Vraiment ? » Et il savait à quel point ça lui en coûter de le dire, mais plus encore d'accepter, car la demoiselle n'est pas du genre à plier encore moins pour faire plaisir à quelqu'un. Preuve qu'il peut s'estimer chanceux, voir privilégier d'assister à un tel moment. Et il en a conscience, vous pouvez le croire. « -Oui, ok, bien sûr que tu pourras la brûler après. Tout ce que tu veux Tamara. Je jouerais les ciseaux si ça te fait plaisir. Moi la seule chose qui m'importe, c'est de te voir avec le temps du dîner. Bien sûr la perspective de te l'enlever après m'enchante tout autant » dit-il en ponctuant sa réplique d'un clin d'œil qui en disait long sur le fond de ses pensées. « -Le mode top secret me va, je trouve ça même assez excitant en fait. Pour ce qui est de retrouver la ligne, je veux bien aider, comme le choix de la robe aussi, c'est indéniable. Et oui, je te promets de ne pas choisir un truc rose avec des fleurs. En bon agent secret que nous prétendons être, il faut demeurait classe non ? »

La suite de la conversation tourna bien malgré elle autour d'un sujet moins léger, mais parce que le problème devait être éludé, il fallait impérativement en parler et puisqu'ils n'avaient désormais plus de secrets l'un pour l'autre, c'était la bonne occasion de le faire. Était-il inquiet ? Oui, autant que pouvait l'être une personne normale confrontée à une situation problématique. La perspective d'une opération avait sonné comme une évidence lorsque la problématique fut évoquée, mais à présent plus rien ne semblait ancrée dans la tête d'Haytham qui s'était avant tout pourvu de la mission de faire sourire Tamara et de lui faire oublier tous les malheurs qui égrenaient sa vie. « -Mon amour, pour moi tu es mignonne encore plus lorsque tu réagis comme ça » Il se permit de lui prendre la joue et de la pincer légèrement espérant encore la faire sourire malgré l'air « faussement » grognon « -Tamara, moi aussi je veux prendre soin de toi, c'est bien pour ça que j'ai proposé la vasectomie. Mais je vois bien que ça te fait du mal. Alors je vais y renoncer pour le moment. Après tout toi, tu vas bien porter une robe pour me faire plaisir, je peux bien en faire autant de mon côté. Remarque au passage la formidable comparaison que je viens de t'offrir. Aller mon amour, là, je ne serais pas une tête de mule, j'accepte qu'on se prête à plusieurs alternatives avant la dernière évoquée. Et puis si en plus, tu trouves un moyen de me faire apprécier le port des capotes, je ne peux que dire oui, vu la dextérité dont tu fais preuve » Il s'approcha à nouveau de son visage, de ses lèvres qu'il attrapa à nouveau pour les sceller aux siennes afin de leur offrir une étreinte passionnée afin de les quitter pour rejoindre son cou et se poser près de son oreille « - S'il n'y avait que moi, je te prendrais ici et pas ailleurs pour t'emmener au septième ciel ! » dit-il d'une voix suave en titillant son lobe auriculaire.

Cependant, pour le moment, la raison l'emporta et le demi-dieu se reprit pour offrir une douce étreinte à sa compagne blottie tout contre lui et d'évoquer à nouveau le port de la robe et ce fameux dîner en amoureux proposé par le Marsien quelques minutes auparavant. « - Donc c'est officiel ?! Madame Lond vous acceptez de dîner avec moi, le 22 mars 2017 ?! Je vais devoir, faire, péter le costard alors ! Le deal me convient excepté pour la conduite de ma voiture, mais vu que tu acceptes de porter une robe, je ne peux te refuser cela. Ok aller vendu, deal accepté ma guimauve. Et pour le premier mois d'Eileen, tu ne crois pas qu'il serait cool de faire une petite fête et aussi de prévenir ton père… Mon amour, je sais que tu n'es pas vraiment en bons termes, mais aussi con, soit-il, désolé c'est sorti tout seul, il a quand même le droit de savoir qu'il est grand-père non ? Si je dois me la ferme n’hésite pas ! Je sais que c’est un sujet prompt à la polémique et que je suis mal placé pour en parler. »

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Tamara Lond
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COLONEL BADASS
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MessageSujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé)   When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) - Page 3 EmptyMar 11 Juil - 21:04


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22/02/17
Tout en discutant, sans vraiment savoir comment le sujet était venu sur le tapis, Tam avait évoqué sa dernière mission en date avant leur escapade en urgence à la Nouvelle-Orléans. Ça remontait au mois de juillet de l’année précédente si elle se rappelait bien. Là, le visage d’Haytham changea d’expression, il lui demanda des précisions qu’elle commença à donner, se demandant pourquoi soudainement ça l’intéressait.

-Ouais, un truc hyper guindé sur le yacht d’un acteur, sa copine a été retrouvée morte, on s’est dit que ça sentait le roussi pour nous parce qu’on serait forcément les premiers accusés…

Puis, elle l’entendit déclarer qu’il y était aussi ! Il travaillait sur le yacht ! L’ex agent de terrain écarquilla les yeux de surprise.

-Non, t’es pas sérieux ?! Mais… tu ne m’avais rien dit. Et tu as vu Marvin ??? Lui non plus ne m’a rien dit… Ça lui a pas suffi la première fois… Je déteste quand vous me faites des cachotteries tous les deux.


Elle secoua la tête d’un air désapprobateur mais ne put s’empêcher de sourire en voyant sa petite bouille surprise. Ah comme elle l’aimait !

-Ben oui, on  était enfermés dans la salle avec un billard, sous lequel était accroché une bombe, et y avait l’empouse qui était en train de se transformer, donc je l’ai flinguée avant que le demi-dieu le plus proche ne se fasse embrocher. Et ensuite j’ai demandé à ces idiots de se bouger le cul et de m’aider à pousser le billard contre la porte pour l’enfoncer et qu’on puisse sortir.

Tam eut alors droit à un baiser des plus doux de la part de son marsien, un baiser qui ressemblait à une gourmandise. Agréablement surprise, elle lui sourit avec tendresse alors que leurs bouches se séparaient déjà.

-Waow, si j’avais su, j’aurais été héroïque plus souvent. Arrête amour, on ne va pas se prendre la tête. Je ne risque pas d’avoir été vue par des agents, on était deux par étage du bateau, et mon binôme a disparu dès le début de la soirée. Et comme je t’ai dit, je me suis retrouvée enfermée dans cette foutue salle de billard avec Lyl… avec quatre autre demi-dieux.

Oups, le nom de Lyllian-Aaron avait failli filtrer.

-De toute façon, agent ou pas, il fallait montrer patte blanche, j’étais grillée de toute façon. Tu savais toi que les portables attiraient les bestioles ? Moi je ne savais pas. Je pense qu’avoir tué l’empouse est ce qui m’a sauvée.

Evidemment, Hay ne perdit pas une seconde pour en revenir au port de la robe. Pourquoi ? Tam ne pouvait s’empêcher de se poser la question.

-Ah oui, tu n’as pas l’habitude d’en porter ? Eh ben moi non plus, on est deux. C’est fou, on a plus de points communs qu’on ne le croit ! Tiens d’ailleurs tu m’as loupée avec une robe noire à fleurs. Une horreur que mon père m’a offerte il y a trois ou quatre ans et qui trainait dans mon placard. Quand j’ai vu que c’était robe obligatoire pour cette mission, il était hors de question que j’aille faire les magasins pour ça, alors j’ai ressorti ce truc. Je crois que je l’ai abandonnée au pressing après. Et tu fais bien de ne pas l’obliger à aller à l’école avec, ajouta-t-elle sur le même ton joueur. Oui, juste une fois, je te fais confiance.

Voyant qu’il n’en revenait pas qu’elle ait donné son accord, elle hocha la tête en roulant des yeux.

-Oui, oui, oui, c’est d’accord, cesse de me le demander avant que je ne change d’avis. Allez, mode « mission impossible » activé, ta mission, si tu l’acceptes, trouver une robe que je serai capable de porter sans mourir de honte, et me laisser conduire ta grosse voiture de mec viril. Et moi je choisis le restau, enfin c’est déjà fait, je passerai le coup de fil pour réserver tout à l’heure. Nous serons la classe incarnée, je n’en doute pas.


Pfiou, comme c’était dur de se dire qu’elle avait cédé. Mais bon, il y avait une telle lueur dans son regard, il semblait si heureux de cette nouvelle qu’elle-même s’en réjouissait, même si elle appréhendait d’avance. Tam souriait en voyant l’enthousiasme dont son demi-dieu faisait preuve face à ce projet, aussi insignifiant soit-il, mais qui voulait dire beaucoup pour eux.

Le fils de Mars se permit de lui pincer la joue pour lui montrer combien il la trouvait mignonne de s’inquiéter pour lui. N’était-ce pas normal ? Elle ne put alors s’empêcher de sourire de nouveau, quittant son faux air grognon.

-Tu es parfait mon amour, j’aime quand tu sais entendre raison. De toute façon, quand on est ensemble et qu’on conjugue nos forces, on arrive toujours à trouver des solutions. Tu verras, j’en suis sure. Allez, je me rajoute une mission capotes.


Et sans crier gare, le séducteur irlandais embrassa à nouveau sa petite amie, l’un de ces baisers qui lui faisaient tant d’effet. Elle sentit ses lèvres quitter les siennes pour se poser dans son cou et ensuite attraper son lobe d’oreille. Il la connaissait si bien, il savait ce qui lui faisait de l’effet, mais était-ce vraiment le moment.

-Humm… Hay… Ma Guimauve qu’est-ce que tu fais ?

Alors qu’il lui parlait d’une voix suave à l’oreille, en temps normal elle lui aurait déjà sauté dessus, mais elle se souvint aux sensations étranges qu’elle avait dans le bas ventre qu’elle venait d’accoucher. Elle plaqua ses mains contre les épaules de son « Penseur » pour le faire s’éloigner un peu. Il ne fallait pas que ça dérape, il ne fallait pas aller trop loin non plus.

-Pas maintenant, s’il te plait, pas aujourd’hui. C'est promis, j'essaierai de ne pas trop te faire attendre, mais je te demande un tout petit peu de patience, d'accord ?

Mais il semblait s’être calmé de lui-même. Heureusement, elle n’avait pas envie d’être désagréable.


Le visage que la jeune maman se tendit quelque peu lorsque le papa de l’année évoqua une certaine personne : le père de Tamara. Elle se mordilla la lèvre en baissant le regard, un peu embêtée. Elle le savait, Haytham avait raison, il était grand-père, il avait le droit de le savoir et de rencontrer sa petite fille.

-Non, Hay, tu as le droit de t’exprimer sur le sujet, sur tous les sujets d’ailleurs, jamais je ne te dirai de la fermer. Sinon, t’en as jamais marre de lire dans mes pensées ?

Elle soupira longuement et reprit une lente inspiration, histoire de se laisser le temps de réfléchir. Appeler Richard… Quand ? Quoi lui dire exactement ? Est-ce que Victoria serait d’accord ? Après tout, c’était elle la première concernée… Mais elle lui avait déjà touché un mot, durant la grossesse, évoquant le fait qu’il faudrait éventuellement le mettre au courant. Evidemment, Tamara avait évité le sujet…

-Je crois que tu as raison. Ma mère m’en avait parlé, et je pense que c’est vrai, c’est la meilleure chose à faire, il faut que je l’appelle. Ça m’emmerde profondément de lui parler, je dis pas le contraire, mais c’est vrai. Et je le fais pas pour lui, je le fais pour notre fille, notre Princesse Piranha a le droit de connaître son grand-père. Qui sait, peut-être qu’il ne lui infligera pas les mêmes déceptions qu’à moi.

Elle reposa sa tête sur l’épaule d’Haytham, songeuse. Une soudaine flemme la prit.

-Je suis pas obligée de le faire aujourd’hui hein ? Autant appeler le resto ça me motivait bien, autant parler à cet enfoiré… OK, j’arrête d’être médisante. Je le fais mais tu restes avec moi pour m’empêcher d’être grossière et de l’envoyer chier, d’accord ? Tu veux bien ma guimauve ?

Attendant sa réponse, elle se saisit du téléphone fixe posé sur sa table de nuit.




Dernière édition par Tamara Lond le Lun 21 Aoû - 17:25, édité 1 fois
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Haytham Cassidy
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When two become three
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22/02/12

On change, tout le monde change. L'immuabilité n'existe pas en fait. Et puis on le sait, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Alors c'est ça, j'étais un pauvre crétin durant des décennies, un idiot fixé sur ses positions, incapables de la moindre concession ?! Il faut dire que j'étais persuadé d'avoir raison et ceux qui me connaissent savent à quel point je peux être de mauvaise foi et ce juste pour me donner l'illusion d'être dans mon bon droit et d'avoir raison. Ah ça oui, une vraie tête de con, une bourrique, têtus et fiers, trop pour accepter l'erreur. Et tu es rentré dans ma vie… Rectification, tu es (re) rentré dans ma vie avec fracas et sans passé inaperçu. C'est tout toi ça et par ta faute, j'ai changé, mon monde tout entier a changé. Un bouleversement, un cataclysme, une révélation. Tu es parvenue à remettre en doute tout voir mêmes les fondements de mon existence. Tu as gommé quelques-uns de mes défauts pour me faire paraître sous mon meilleur jour et je suis devenu meilleur. Tu as dompté mes ardeurs, m'as apaisé et défait de mes peurs. Et tu as fini par m'offrir le plus beau rôle de ma vie, celui de père. C'est en enfilant les atours du paternel que ma vision a changé, que j'ai compris à quel point, parfois, il n'était pas facile de porter un tel rôle et ce même quand on le veut.

Toi, tu n'es jamais entré dans ma vie et pourtant, tu brilles par ton absence. Je te sais omniscient et ça me dépasse. Parfois, j'aimerais te voir te dresser face à moi afin que je puisse te hurler à la face et à plein poumon toute ma colère. Enfant, lorsque l'on a besoin de repères pour se construire, on s'invente parfois des histoires, moi, c'est tout un être que je me suis inventé. J'ai conçu ton histoire, ta vie, ton nom, ton visage dans les moindres détails. Oui un père absent, tu étais, un grand voyageur, un héros, quelqu'un de bien… J'ai perdu trop de temps avec ces conneries, c'est indéniable. Enfant, la nuit quand je m'endormais je me surprenais à pleurer et à te réclamer. J'étais petit, trop pour comprendre, mais pas assez pour oublier. Je sais que tu étais là, quelque part à m'observer. Quand j'ai compris qui tu étais et ce que cela faisait de moi, je t'ai offert toute ma haine en me convaincant que je n'avais pas mieux en rayon et qu'il fallait que je m'en contente. Et ça a continué durant tant d'années, si tu savais. J'ai tout fait pour m'éloigner de toi, pour faire disparaître cette étiquette de « fils de Mars » Et c'est en m'éloignant de toi que je me suis le plus rapproché. J'ai cultivé ma hargne, ma tristesse, ma peine, ma haine. Certains diront de moi que je suis un grand combattant. J'ai livré bataille, je suis devenu un soldat, certes chez les humains, mais je n'en demeurais pas moins un serviteur de la guerre. J'ai tué, j'ai perdu la raison, j'ai aimé ça, du moins la bête en moi s'en est réjoui. J'étais si fort en étant ton pantin. Mais je ne peux plus continuer à entretenir ma haine à ton égard. C'est fatiguant, tellement si tu savais. Je voudrais juste te voir, te parler ne serait-ce qu'une fois et te dire que je ne te déteste pas. Maman t'as aimé ça je n'en doute pas et ce malgré le peu de souvenirs que j'ai de nos conversations. Je ne veux plus gaspiller mon énergie à te haïr… Je te pardonne père... Je t'accepte...


Pour la remercier d'avoir épargné les semi-culs divins de ses camarades, Haytham captura la bouche de Tamara. Avec douceur, évidemment, ce n'était pas le moment d'attiser la passion pour réenclencher la libido, mais la douceur dont il faisait preuve combla la future-ancienne agent de terrain qui sut se satisfaire de cette étreinte buccale au combien méritée. « -Ce n'est pas juste de l'héroïsme, tu as su prouver à ces crétins que… Je ne devrais pas insulter les miens non ? Et puis merde, je suis un traître à leurs yeux de toute façon ! Et laisse-moi te dire que non, nous n'allons pas nous prendre la tête, je t'en fais la promesse. Une promesse que je pense pouvoir honorer. C'était vraiment une soirée de merde hein ?! Avec mon groupe, on a joué les enquêteurs. On a vu le cadavre de la victime et je crois que c'est une fille d'Arès qui a fait le coup. Je crois aussi que cette attaque a continué t'entacher mon image de traître…. Mais passons, je ne veux pas polluer toutes nos conversations avec ça. Revenons à la robe ! » Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui demanda s'il avait l'habitude d'en porter. Quelle drôle d'idée ! « -J'ai porté un kilt une fois ! Juste une fois et c'était après avoir perdu un pari. C'était… Une expérience… Désagréable tellement que d'évoquer ce souvenir me permet de peut-être revoir mon avis » Il se tue aussitôt laissant planer quelques secondes de silence avant de reprendre là où il s'était arrêté au préalable. Cette fois, il semblait vraiment convaincu. « - Je n'ai pas le droit de t'obliger à faire quelque chose que tu n'as pas envie de faire, entre-autre le port de la robe. Bien sûr ça me ferait tellement plaisir d'avoir l'honneur de te voir en porter une, mais je n'ai pas à exiger quoique ce soit surtout après tout ce que tu as enduré. En fait, il serait plus logique que ça soit toi et toi seule qui profite de moi. Et je t'assure que je suis entièrement consentant. Ma seule préoccupation, c'est que tu sois bien mon amour ! Par contre, si le port de la robe est remis en question, la conduite de mon bolide ne l'est pas. Je te laisserais donc les clés et le choix du restaurant. On l'a quand même mérité ce repas en amoureux non ? »

Le sourire charmeur disparut lorsque la tentation reprit le dessus. Ses lèvres en viles tentatrices, reprirent le contrôle des opérations pour très vite retrouver le chemin de la peau douce et sucrée de cette chère Miss Lond. De toute évidence, cette fois la raison peinait à dompter les ardeurs du fils de Mars qui après s'être abreuvé du cou de sa compagne, s'approcha dangereux de son oreille avant de saisir sans crier gare, son lobe. Le vil tentateur qu'il était à présent, savait mieux que quiconque, à quel point la femme fatale qu'il avait choisie était sensible à ses baisers et plus encore à cette zone que les connaisseurs savent érogènes. Et malgré les suppliques de Tam, la voix suave du beau brun résonna à nouveau au creux de son oreille. « - Ta guimauve te bécotes et se prépare à faire grimper la température » Heureusement pour eux, Tamara se fit la voix de la raison et mit un terme à l'entreprise d'Haytham en apposant les paumes de ses mains sur les épaules puissantes de l'odieux vorace pour s'extirper de cette infâme proximité avant que ça ne dérape. La raison d'Haytham cessa d'être défaillante. C'était trop tôt et encore trop risqué de reprendre les bonnes vieilles habitudes. « -Pardon ! Je n'ai pas réfléchi du moins pas avec le bon organe. » L'air désolé, il tenta un sourire non-charmeur cette fois. Quelque peu gêné par son attitude, il ne voyait d'autre alternative que la disparition ou le changement de sujet. Et c'est là qu'Haytham le charmeur, dragueur et tout ce que l'on sait de tentation chez lui, fit place au Penseur, un adepte de la raison, parfois pourvu de quelques traits de génie laissant même paraître une insoupçonnable sagesse.

« -Oui, je sais que j'ai le droit de m'exprimer sur le sujet, mais le mordillement de ta lèvre inférieure et ce regard fuyant, laisse à présager que c'est un sujet que tu préférerais éluder sans approfondir. Et encore une fois, je tiens sincèrement à m'excuser de lire dans tes pensées. Je te jure que je ne le fais pas exprès ! Et puis il n'y a qu'avec toi que ce don qui n'en ai pas un, fonctionne. Crois-moi il faut des années de pratique et on ne trouve pas des Tamara Lond à chaque coin de rues. » Oui, il usait d'humour une fois encore, il espérait ainsi désamorçait une à une toutes les tensions cristallisaient autour d'un sujet que l'on pouvait aisément qualifier de polémique au vu du sentiment de rejet inspiré par son évocation et pour cause. En général, il n'est jamais facile de parler d'une personne que l'on ait censé aimer, mais qui de par son absence engendre le sentiment antagoniste de l'amour. « -Plus sérieusement, je pense que c'est la meilleure des solutions Tam. Et puis au moins elle en a un de grand-père. Un qu'elle pourra voir, c'est déjà ça de prix non ? Bébé, je sais que tu en veux à ton père, qu'il t'a profondément déçue et à de nombreuses reprises… » Tam en profita pour apposer sa tête contre l'épaule de son demi-dieu tout en lui demandant d'une voix presque enfantine si elle était obligée de recontacter son père dans l'immédiat. « - Non, tu n'es pas obligée de le faire aujourd'hui, mais ne retarde pas cet appel. Contente-toi d'être brève et s'il vient ce que j'espère pour sa pomme, tu en profiteras pour lui parler à part et lui dire tout ce que tu as à lui dire. C'est important, crois en le type qui rêverait d'avoir l'occasion de le faire avec son propre père. On ne doit pas garder notre colère et nos ressentiments pour nous. Il faut la partager avec la personne concernée, quitte à ce que cela fasse mal. Ca nous évite par la suite d'être bouffés par le regret. Et peut-être que mit face à ses erreurs et ses défaillances, ton père comprendra. » Sa main trouva à nouveau la sienne. Il espérait ainsi lui donner la force nécessaire pour passer son coup de fil et le courage pour ne pas lâcher l'appareil passé la première tonalité. « -Tu peux le faire. Je reste là, avec toi et si ça tourne mal, je jouerai les pacificateurs. Aller lance-toi ! »
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