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Sujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) Lun 21 Aoû - 20:11
When two become three
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22/02/17
Evoquer cette mission sur le yacht fit se rendre compte à Tam que les missions de terrain lui manquaient. Elle était faite pour être au cœur de l’action, il fallait que ça bouge. Et depuis quasiment un an, elle avait l’impression de se ramollir. A peine avaient-ils trouvé refuge à la Nouvelle-Orléans qu’elle avait découvert qu’elle était enceinte. Après cela, les disputes à n’en plus finir, les conseils, les interdictions, bref tout ce qu’elle détestait. Et maintenant qu’elle venait d’accoucher, il fallait encore être au repos pendant bien trois semaines. Que ça lui semblait interminable ! Elle mourait d’envie de reprendre le sport, courir, cogner dans un punchingball, faire du tir… Pourquoi ne pouvait-elle jamais faire ce qu’elle voulait ? Tout ce temps avec Haytham aurait pu être merveilleux, mais il avait été ponctué d’embrouilles. Maintenant qu’Eileen était là, les choses étaient différentes, même si ça lui faisait toujours bizarre de se dire qu’elle était mère, à présent ce rôle ne lui paraissait plus aussi déplaisant qu’avant. Juste un peu effrayant parce que c’était nouveau. En repensant donc à cette toute dernière mission, même si ça avait totalement foiré, soirée merdique comme l’avait qualifiée le marsien, l’ex agent de terrain aurait préféré ce genre d’aventure à rester encore à ne rien faire trois semaines durant.
-M’ouais, ça aurait pu mieux se terminer. Je retiens néanmoins que ni Marvin ni toi ne m’avez dit que vous vous étiez vus.
Mais bien vite, le fils de Mars s’empressa de rebondir sur le sujet de la fameuse robe, et qui tira une petite moue puis un sourire en coin à sa chérie lorsqu’il annonça avoir déjà porté un kilt.
-Oh, j’aurais donné cher pour voir ça ! T’as fait ça de manière traditionnelle, avec rien en dessous ?
La jeune maman voyait bien que l’évocation de son port du kilt lui faisait réaliser comment elle se sentait avec une robe sur le dos. Elle l’écouta parler avant de lui lancer un regard suspicieux.
-En fait là… j’ai juste l’impression que tu me prends en pitié, et ça ne me plait pas du tout. Je la porterai, cette foutue robe, et je veux que tu la choisisses, elle a intérêt à te plaire parce que ce sera une fois, une seule et unique fois. Et pas de photo-dossier. Ou alors on fait un pacte et on ne la montre à personne. Ensuite, clairement ton bolide, je le conduirai, de gré ou de force. De toute façon je l’ai déjà conduit pour le ramener à bon port à Noël. Avec la princesse Piranha qui touchait presque le volant, tu aurais vu ça !
Elle secoua la tête avec un petit rire.
-On l’aura mérité, ça c’est clair. On va le savourer ce dîner. Et ce qui se passera après aussi.
Tam eut à peine le temps de lui faire un clin d’œil que les lèvres de son « Penseur » se plaquèrent sur les siennes. Non pas qu’elle était contre un baiser passionné, mais elle voulait éviter de réveiller la bête. Haytham pouvait se montrer fougueux et en temps normal, Tamara adorait ça, mais là, après l’accouchement chaotique qu’elle avait vécu la veille, il lui fallait un peu de temps pour se remettre de ses émotions. Le voir aussi penaud d’avoir fait une « boulette » la désola. Elle ne pouvait pas lui donner ce qu’il voulait, il faut dire qu’elle l’avait habitué à un certain rythme, et là, la pause serait sans doute difficile à avaler.
-Oh amour, ne t’excuse pas. Tu sais, ça me flattes que tu aies envie de moi, même dans cet état, on va pas se mentir j'ai jamais été aussi horrible, mais… enfin t’as vu la taille de la tête d'Eileen ?? Sans rire si tu me touches maintenant, je t’explose les rotules. Et avec amour, promis.
La raison et la sagesse ayant repris leurs droits, et malheureusement une personne fut évoquée dans la conversation, une personne dont Tamara n’avait ni l’envie ni la patience de parler. Pourtant, comme sa mère le lui avait fait comprendre quelques semaines auparavant, Richard avait le droit de connaître la situation, de savoir qu’il était grand-père, et Haytham semblait penser la même chose. Bien entendu, Tam aussi, elle n’avait nullement l’intention de lui cacher l’existence d’Eileen, seulement le simple fait de devoir lui parler la hérissait. L’Irlandais tenta un trait d’humour, puisqu’elle s’était plainte qu’il lisait dans ses pensées.
-Et heureusement qu’on n’en croire pas à tous les coins de rue, des Tamara Lond, je tiens à mon originalité. Quant aux Haytham Cassidy, je dois reconnaître qu’ils se font rares aussi. Un seul exemplaire est à dénombrer, et je crois que ça suffit.
La tête posée contre son épaule puissante de fils de Mars, la brunette écouta son homme dispenser ses conseils qu’elle trouva fort avisés.
-T’es vraiment un « Penseur » toi hein ? Depuis quand tu es si philosophe ?
Elle se redressa et prit une grande inspiration avant de se saisir de combiné. Après les encouragements du père de sa fille, Tamara se lança et composa le numéro Richard Lond.
Les tonalités parurent durer des décennies et s’enchainer par milliers. En réalité, seulement quatre furent à comptabiliser avant que l’homme d’affaires de répondent.
« Victoria ? » -Non Papa, c’est moi… « Oh. Tu vas bien princesse ? » -J’irais mieux si tu ne m’appelais pas comme ça !
Elle tourna son regard vers Hay pour y trouver un peu d’apaisement. Il ne fallait pas s’énerver alors qu’elle n’avait encore rien dit.
-Ecoute papa euh… en fait je t’appelle pour te parler d’un truc, un truc familial, c’est assez important. « ta mère va bien ? » -Ah tu t’en soucies maintenant ??
Tam se mordit la lèvre, sentant qu’elle perdait son sang-froid et reprit une inspiration.
-Excuse-moi. Oui, elle va bien. Ecoute, j’aurais dû te prévenir depuis un moment mais voilà, le fait est que tu es grand-père depuis hier. Ta petite-fille s’appelle Eileen. Je peux t’envoyer une photo si tu veux, depuis le portable d’Haytham, je n’ai plus le mien.
Un gros silence se fit entendre. Sans doute que Richard accusait le coup de la nouvelle.
-Papa ? « Oui, je suis là… tu aurais dû me dire de m’asseoir. Qui est le père ? » -Haytham. « Il est revenu ? »
Tam sentit qu’elle allait vraiment perdre patience.
-Bon voilà, tu sais tout maintenant. « Vous allez vous marier ? » -Certainement pas ! Et puis tu n’as qu’à venir si tu veux en savoir plus. Je t’envoie une photo. Tu passes quand tu veux. Mais préviens avant. J’ai changé de numéro aussi. Tu n’auras qu’à appeler à la maison. Salut bonne soirée.
Sans attendre elle raccrocha et souffla bruyamment avant d’envoyer le téléphone au pied du lit. Puis elle tourna la tête vers son marsien, fronçant un peu le nez. -J’ai abusé ? J’ai été trop sèche ? Oh et puis merde j’ai fait ce que j’ai pu.
Elle croisa les bras d’un air bougon et enfantin, faisant exactement la même tête que quand elle était petite.
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Sujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) Mer 23 Aoû - 0:37
When two become three
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22/02/12
Haytham le savait mieux que quiconque, sa compagne n'était pas du genre à savourer la douce quiétude de quelques « vacances » Sportif aguerris et combattante hors pair, il lui fallait de l'action, beaucoup d'action pour combler ses appétits. Ainsi, le fait d'être inactive devait à n'en pas douter la frustrer au plus haut point et nul besoin de lire dans les pensées pour le savoir. Malgré sa bonne volonté, le fils du dieu de la guerre ne pouvait toutefois se résoudre à la laisser reprendre une quelconque activité avant trois semaines au moins, le temps qu'elle récupère et il était prêt à s'y tenir malgré les griefs à venir. C'était pour son bien et pour se faire, il était prêt à tout pour la préserver. C'est pourquoi, il préféra ne pas trop s'attarder sur les péripéties du yacht histoire de ne pas trop étayer son manque du terrain. « -Oui ça s'est bien terminé ...Pour nous, déclara-t-il en guise de conclusion avant de reporter son attention sur un autre sujet, au moins aussi polémique. Cependant, il était forcé de reconnaître pour avoir lui-même porté un kilt, que l'on ne peut imposer ce genre d'envie à quiconque se sentirait mal à l'aise. Et croyez-le ou non, il n'y avait derrière ce repli, aucune ruse, juste une prise de conscience tardive.
« - Pourquoi ça ne m'étonne pas d'entendre ça de ta bouche ! » Évidemment qu'elle sourit à l'entente de l'anecdote et comment ne pas sourire en imaginant un gaillard tel qu'Haytham porter un kilt. « - Vois-tu mon amour, on a tous notre jardin secret, je vais de ce fait éluder ta question avec cette excuse bidon. Mais il se pourrait… que j'ai joué le jeu jusqu'au bout » lança-t-il malicieusement tout en lui offrant un clin d'œil pour le moins équivoque. Mais elle n'était pas folle la guêpe et avait compris, par l'évocation du kilt où son cher et tendre demi-dieu voulait en venir, bien que de primes abords, il ne s'agisse aucunement d'une ruse pour l'amadouer, enfin en théorie. Toutefois, le regard suspicieux de Tam permettait d'en douter, ses paroles tout autant. « - Hey je t'arrête tout de suite ! Je sais qu'il est proscrit de te prendre en pitié, ça, je l'ai compris depuis le temps et à mes dépens. Ce que je voulais dire, peut-être maladroitement, c'est qu'au final, si tu n'as pas envie de porter cette foutue robe, je ne m'en offusquerais pas. Le plus important n'est-il pas que tu sois à l'aise ? Après si vraiment, tu le veux, ok. Je te choisirais la plus belle des robes, enfin, j'essaierai ! De plus, j'accepte le pacte, je ne peux me résoudre à ne pas immortaliser le moment et si pour se faire, je dois signer un pacte avec toi, ok ! Et enfin la question épineuse du bolide ! Ai-je le choix ? En règle générale, quand tu veux quelque chose, il est très probable que tu arrives à l'acquérir. Soit, tu reconduiras mon bolide, mais sans la princesse piranha dans le bidon cette fois. »
Malheureusement pour eux et leur résistance physique l'un à l'autre, le sourire charmeur laissa place à un baiser des plus fougueux et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Haytham n'était pas du genre à faire semblant. Et même après les petits aléas, même après les neuf mois de grossesse, il continuait à la désirer autant. Pouvait-on parler de folie ?! Oui, mais d'un amour passionnel également, l'un ne va pas sans l'autre avec ces deux-là. Toujours est-il que la réalité rappela à l'ordre le demi-dieu avide de caresse et de sport. Et c'est l'air désolé qu'il dût se résoudre à calmer ses ardeurs. Gêné par son égoïsme, il présenta ses excuses. Comment avait-il pu oublier ce qui était arrivé la veille, et ce, par quoi Tamara avait dû passer pour donner naissance à Eileen. « Ce que je peux être con parfois ! » ne peut-il s'empêcher de penser en écoutant Tamara le reprendre. « -Je devrais aller prendre une douche froide pour tempérer mes ardeurs. Ton penseur ne prend pas toujours le temps de réfléchir. Et puis comme ne pourrais-je plus te désirer hein ? Bien sûr, là, tu n'es pas encore à ton avantage, mais ce n'est pas grave. Au moins on sait que tu ne peux pas faire pire. » Il se tue un instant faisait fit du regard menaçant et désapprobateur que la demoiselle venait de lui lancer. « -Hey, je plaisante ! Tout comme toi pour les rotules ! Parce que de toi à moi, le jour où tu arriveras à me briser quelque chose les poules auront des dents. Mais promis, je ne te toucherai plus et à chaque fois que j'aurai une vision de toi sexy, je me mettrais des glaçons dans le calbut. J'en suis capable, c'est ça le pire ! Je le ferais avec amour sois en certaine ! »
La passion mit enfin les voiles. Avec un peu de chance, peut-être, trouveront-il autre chose à l'avenir pour la dompter. Haytham semblait confiant, tellement qu'il aborda le sujet polémique du moment non sans jouer de son humour pour apaiser sa chérie. « - Oui heureusement, je n'arriverai pas à gérer le surplus de Tamara. Toujours est-il que je préférerais toujours l'original aux copies. Et moi aussi, je tiens à mon originalité. N'est pas imparfait qui veut qui plus est ! » Il continua ensuite à s'exprimer sur le sujet pour tenter de convaincre Tam de prévenir son père de l'existence d'Eileen. À nouveau, le Penseur dispensa ses sages paroles. « -Je parle en connaissance de cause, j'imagine que ça aide pour jouer les philosophes. Mais je veux aussi que notre princesse connaisse son grand-père, je veux qu'elle ait un semblant d'équilibre. Tu comprends ? Je veux lui offrir tout ce que nous n'avons pas pu avoir. Et si pour ça, il faut tolérer Richard, ok. Il est imparfait, c'est sûr, mais il restera ton père quoiqu'il arrive mon amour ! » La demoiselle se redressa alors et trouva la force de prendre son téléphone « -Tu peux le faire Tam ! Je reste là avec toi, je ne te quitte pas promis ! » Le regard plein d'amour, il lui embrassa la main avant de la laisser contacter Richard sans la quitter d'une semelle. Il croyait en elle, bien plus qu'il ne croyait lui et ne doutait pas qu'elle soit capable de faire des efforts pour leur magnifique petit trésor.
Toujours sa main dans la sienne, il se plaça en face, ne perdant pas une miette de l'échange. « -Sois moins froide ! » lui murmurait-il alors qu'elle posait son regard sur lui pour trouver un peu de courage. Il continua avec des signes pour lui faire comprendre si oui ou non elle s'y prenait bien. Elle faisait de son mieux, mais ça n'était pas encore ça. « -Tam ! » l'air désapprobateur lorsqu'elle fit savoir froidement à son père qu'il ne prenait que trop peu de nouvelles de sa femme. Le demi-dieu se rapprocha donc et la mit sur ses genoux sans difficulté avant de l'entourer de ses bras puissants et de déposer son menton sur son épaule. Tal lança enfin la bombe, le silence de Richard était éloquent, tellement que sa fille dû le reprendre afin de s'assurer qu'il était toujours en ligne. De toute évidence, l'homme d'affaires était sous le coup de la surprise et comment ne pas l'être en de telles circonstances ? Hay sourit lorsque sa compagne annonça qu'il était le père d'Eileen. Un détail qui semblait surprendre Richard, pas au courant du retour du demi-dieu dans la vie de sa fille. Mais le plus surprenant restait à venir. En effet, Richard demanda à Tamara, si elle avait l'intention de se marier, une idée qui avait peut-être traversé l'esprit du Marsien, l'espace d'un furtif instant, mais dont il s'interdisait de penser depuis le retour de l'hôpital.Cependant, la réponse de l'intéressée fut nette et sans ambiguïté au grand dam du demi-dieu qui prit sur lui pour ne rien laissait paraître, et ce, jusqu'à la fin de l'entrevue. L'humaine reporta ensuite toute son attention sur le père de sa fille, elle semblait quelque peu déçue. « -Hey doucement ma guimauve, ne sois pas trop sévère avec toi et avec lui. Effectivement, tu as fait ce que tu as, mais je me dois aussi de te dire que tu n'as pas été très avenante, c'est vrai. Comprends que pour lui ce n'est pas le genre d'informations que tu encaisses comme ça. Il faut un petit temps d'adaptation. Tu veux que je te file mon portable, pour lui envoyer une photo ? » il resserra son étreinte autour d'elle et déposa un léger baiser dans son cou. « -Quoiqu'il arrive, je suis fier de toi, vraiment très fier même. Tam, tu y arriveras, tu passeras outre ça, mais fatalement, tu devras avoir une vraie conversation avec ton père. Ca te fera du bien quand ça arrivera et puis tu lui offres une petite fille et un super gendre ! Que demander de plus hein ? »
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Sujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) Mer 23 Aoû - 18:10
When two become three
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22/02/12
Le sujet de la robe semblait tenir à cœur à Haytham, mais il paraissait aussi partagé, sachant que sa chérie détestait ce genre de vêtement. Refusant de bénéficier de pitié ou d’un quelconque traitement de faveur y ayant trait, Tamara avait décrété qu’elle acceptait le défi, ce n’était donc plus le moment d’essayer de revenir en arrière.
-Ça te fait plaisir, je le vois bien. Une soirée, juste quelques heures, je ne vais pas en mourir, tu m’as quasiment suppliée tout à l’heure, je n’ai pas le cœur de revenir sur ma parole. Et on signera un contrat qui entrainera des conséquences si tu le brises en montrant la photo à quelqu’un.
La brunette lui asséna un clin d’œil évocateur avant de repenser à sa traversée de la Nouvelle-Orléans au volant du nouveau jouet du marsien, une princesse piranha déchainée dans le ventre. -Ta princesse avait été infernale, j’ai cru qu’elle allait klaxonner à ma place à un moment donné. Je ne remercierai jamais assez Maisie de m’avoir accompagnée. C’était vraiment sympa comme balade.
S’en suivit un baiser passionné, un peu plus entreprenant qu’escompté. Tam dût rappeler à son « Penseur », qui semblait ne plus trop penser, qu’elle n’était pour l’instant physiquement plus apte à se livrer à ce genre d’activités.
-Je vais garder des glaçons dans la table de nuit alors, une arme redoutable ! Quant à tes rotules, mon amour, tu sais que je peux avoir du matos très efficace. Cela dit, jamais je ne voudrais te faire du mal. Et… espèce de petit con, t’as vraiment dit que je ne peux pas faire pire ?? Enfoiré, tu me le paieras ! lança-t-elle, faussement énervée et lui balançant un oreiller dessus.
Elle éclata de rire avec son histoire de glaçons dans le calbut, ne pouvant s’empêcher d’imaginer la scène. -Entre toi en kilt et te voir balancer des glaçons dans ton calbut, je sais pas ce qui est le plus risible. Allez la prochaine fois que tu perds un pari, tu fais ça !
Tam dut mettre ses mains devant sa bouche pour essayer de retenir ses rires, mais cette vision de son fier demi-dieu la faisait marrer. Elle se reprit finalement, se raclant la gorge.
-Pardon Amour. Bon écoute, ce qu’on va faire, tu vas me laisser un ou deux jours pour récupérer un semblant d’énergie et puis je trouverai comment m’occuper de toi pour t’éviter une frustration de trois semaines. Est-ce que ça te va ? Je m’en voudrais que tu doives me tromper avec des glaçons.
Hay savait y faire pour la convaincre de faire les choses les moins enviables comme appeler son père. Il avait raison, comme toujours, l’ex agent de terrain le savait, aussi accepta-t-elle de ne plus procrastiner et appela son paternel. La conversation fut brève, ponctuée par les petits commentaires de l’Irlandais qui essayait d’apaiser sa chérie en proie à une colère latente envers Richard Lond. Néanmoins, c’était fait : l’homme d’affaire était désormais au fait de la situation, il savait qu’il était grand père, il pouvait très bien venir faire la connaissance de sa petite fille.
-Merci d’être resté à me soutenir. Désolée je voulais pas être désagréable avec toi. Oui je veux bien ton téléphone, je lui envoie l’une des photos que tu as prises, elles sont super. Et le passé a bien montré que tu étais meilleur photographe que moi.
Un clin d’œil plus tard, elle se saisit du mobile que lui tendit son homme avant de sélectionné dans l’album une photo d’Eileen et de l’envoyer sur le numéro de son père. Sentir les bras protecteurs et rassurants d’Haytham autour d’elle l’aidait à continuer à se calmer.
-Il a le don de me foutre en rogne, rien que le son de sa voix m’énerve ! Je sais bien que tu as raison, de toute façon je suis quasiment sure qu’il va rappliquer d’ici quelques jours. Je vais lui parler entre quatre yeux, faudra juste que je me retienne de l’encastrer dans le mur. Il verre sa parfaite petite fille et son super gendre, et moi j’essaierai de pas faire la fortune de son dentiste quand il fera comme si de rien n’était, comme s’il avait toujours été le mari et le père parfait.
Tam réalisa qu’alors qu’Haytham essayait de positiver, elle faisait tout l’inverse ;
-Oh je te demande pardon, ma guimauve, là je suis plus du tout une guimauve… plutôt un vieux caramel tout dur qui fait mal aux dents.
Elle poussa un soupir.
-Allez, on parle d’autre chose que de mon père. Je t’aime, Hay, et vraiment je veux que tu le saches et que tu saches aussi que je suis désolée, encore vraiment vraiment désolée d’avoir été une peste pendant cinq longs mois.
Son regard se posa sur la photo d’Eileen qu’elle venait d’envoyer à Richard, et elle constata que sa petite princesse lui manquait déjà. Jamais elle n’aurait cru cela possible, et pourtant. La vérité, c’était qu’elle était déjà totalement accro à sa fille. Comme elle regrettait tout le mal qu’elle avait pu dire d’elle durant le temps de sa grossesse. Elle avait l’impression d’être une personne totalement différente à présent, d’avoir changé du tout au tout en l’espace de seulement vingt-quatre heures.
-Je vais dire à ma mère que c’est fait, qu’est-ce que tu en penses ?
Malgré la fatigue, Tam avait la bougeotte maintenant. C’était difficile pour elle, vraiment. Elle espérait secrètement que Victoria était toujours dans la chambre d'Eileen, comme ça, en y allant, elle pourrait jeter un oeil à son petit ange endormi.
-On y va ? Tu veux peut-être te reposer un peu ?
Lui aussi avait l’air fatigué, et c’était bien normal avec tout le stress qu'il avait encaissé. La jeune maman espérait de tout coeur que le sommeil de son demi-dieu de petit ami finirait rapidement par redevenir paisible. Elle ne savait que trop bien combien il était difficile d’avoir peur de s’endormir pour voir de terribles images qui nous hantaient. Elle ne le souhaitait à personne, vraiment. Mais grâce au fils de Mars, elle était un peu plus sereine à présent, et elle espérait de tout cœur qu’elle pourrait à son tour l’aider.
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Sujet: Re: When two become three. (nouvelle-orléans, tamara, terminé) Mer 30 Aoû - 16:54
When two become three
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22/02/12
« -Je préfère ne rien dire parce que c'est tout à fait dans tes cordes de garder des glaçons à proximité. Dois-je te rappeler que j'ai un train d'avance pour ce genre de truc ?! Je serais prêt ! Enfin, en théorie, la pratique diffère toujours » L'initiative d'Haytham, bien que fictive fit rire Tamara à la plus grande joie de son Penseur qui ne supportait que très mal de la voir triste ou broyer du noir. Dans ce cas de figure, il ne manquait jamais de déployer des trésors d'imagination et d'énergie pour la faire sourire timidement, voir même rire aux éclats. « -Oui, je sais, ton imagination fertile fait le travail ! » La demoiselle renchérit même avec un goût audacieux de défi sur les lèvres. Une audace qui la poussait à retenir un éventuel fou rire un peu trop bruyant et de ce fait susceptible de réveiller la princesse piranha, si toutefois elle ne l'est pas déjà. « -Attends répète un peu ! Tu veux vraiment que je me foute des glaçons dans le caleçon, si je perds un prochain pari ? Je ne perds que très rarement un pari, tu sais. Et toi, si tu en perds un qu'est-ce que tu me proposes ?! Et ne te défile pas, chacun doit porter sa croix, c'est ainsi ! » La saison des paris étant lancée, chacun se reprit non sans difficultés tant le fou rire semblait communicatif. Tam fut toutefois la première à reprendre contenance et un peu de sérieux au vu du sujet abordé .Hay, le regard plein d'amour, l'écouta avec une attention quasi-religieuse. « -Hey hey attends deux petites secondes, tu veux !? Je ne dis pas que ça va être facile, mais je suis quand même prêt à être patient et attendre le temps qu’il faudra. Il est hors de question que tu te sentes obligé de quoique ce soit, juste pour m’éviter une quelconque frustration. Et puis de toi à moi, les glaçons ce n’est pas très sexy, donc tu n’as rien à craindre, je ne risque pas d’aller voir ailleurs avec. Au pire, il y a toujours les film X… » Il se tue aussitôt, essayant de rester sérieux ne serait-ce qu’une seconde histoire que cela reste crédible, mais il ne put s’y résoudre, c’était plus fort que lui. À son tour, il se mit à rire en voyant la tête de sa compagne. « - Bien évidemment, je déconne ! Je saurais attendre, je t’assure ! »
Les minutes s'égrainèrent et à force de persuasion, le demi-dieu parvint à convaincre l'ancien agent de terrain d'appeler son père afin de lui faire part de la nouvelle. La conversation tourna à sens unique et ne refléta que très peu de convivialité, ce que Haytham pouvait comprendre. Toutefois, il essaya, à sa façon d'apaiser les rancunes de Tamara en tentant de trouver les bons mots, mais cela n'était pas gagné, loin de là. « -Je t'avoue que je n'aurais pas aimé être à la place de ton père et à moins d'avoir la mémoire courte, je n'ai pas le souvenir de toi désagréable avec moi à l'instant. Je crois que tu te prends trop la tête mon amour, beaucoup trop même. » Il tendit alors le bras et saisit son portable qu'il déverrouilla laissant paraître le visage de leur petite princesse en guise de fond d'écran, puis le tendit à la demoiselle. « -J'ai fait tout un dossier. Fais-toi plaisir ! Et pour ta gouverne, j'étais meilleur avec un polaroid. » Tam accepta le mobile avant de sélectionner un cliché afin de l'envoyer à son père, tandis que son demi-dieu continuait à garder ses bras protecteurs autour d'elle espérant ainsi la calmer un peu. « -Si tu veux parler, parle, vide ce que tu as dans la tête et dans le cœur ! » Et il n’en fallut pas plus à la jeune femme pour s’exprimer et cracher toute sa rancune. Hay bien qu’essayant de positiver, la laissant faire, nul doute qu’elle en avait besoin et ce même si la violence des propos pouvait les âmes les plus sensibles. « -Pourquoi tu t’excuses encore ?! Tu avais besoin d’exorciser ta rancune, de faire parler ta colère, c’est normal. Ok c’est tout sauf positif, mais au moins s'est sorti. Et c’est sûr que là effectivement, tu risques de faire mal aux dents avec un tel programme. Tu vois, même si j’essaie d’aller de l’avant, d’être positif pour Eileen, pour nous, j’avoue que je peux comprendre ta réaction. Mais cela n’empêche parler et que tu dois privilégier les mots aux actes. Crois-moi, la violence ne résout pas tout, au contraire, c’est comme l’alcool, une échappatoire qui nous détourne de l’essentiel. Mais tu peux toujours opter pour une violence verbale, voir même lui cracher à la gueule. Ou je peux être ton garde-fou. »
Le soupir qu'elle poussa en disait long sur le tréfonds de ses pensées et sur son état d'esprit. Parler de son père n'en demeurait pas moins un sujet polémique qu'elle préférait éluder très rapidement ce qui n'en demeurait pas moins compréhensible aux yeux noisette du demi-dieu, lui-même adepte de la rancune paternelle. Certes, la sienne était moins virulente à présent, mais n'en demeurait pas moins présente, blottit dans un coin de son cœur. « -Chérie, je sais que tu m'aimes sinon quoi nous n'en serions pas là aujourd'hui. Et puis certes, tu n'as pas été facile à vivre ces derniers mois, mais c'est passé, c'est même derrière nous maintenant autant que peuvent l'être les mauvais souvenirs » Il remarqua le regard de la belle brune s'attardait sur son portable et sur les quelques photos d'Eileen. Même si Tamara se gardait de faire preuve de trop de « gagaterisme » Haytham voyait bien à la façon de regarder le cliché, que la petite princesse avait totalement envoûté sa chère maman, qui arbora ce qui semblait être la meilleure des excuses pour aller la retrouver sans passé pour la maman totalement gaga de son bébé. « -Je pense que c'est une très bonne idée. Mieux vaut que Victoria se prépare à une arrivée imminente de Richard » Il lui tendit la main et éluda d'un hochement de tête sa question. « -Je me sens bien, ne t'en fais pas ! Je veux juste voir notre petit ange encore une fois » Car lui ne se cachait pas question « gagaterisme » à la différence de sa chérie. « -Aller hop ! Direction le palais de Princesse Pirahna ! » C'est donc main dans la main que les deux amoureux prirent la direction du couloir avant de rejoindre la chambre d'Eileen où Victoria continuait à veiller.