NOM •• Ton coeur bat trop fort, ta gorge se serre. C’est dur à porter, un nom qui est synonyme d’un abandon familial involontaire. Tu n’utilises ce patronyme que pour les besoins administratifs : Rosenbach. Rien de bien éxotique en soi, un nom comme il en existe tant. Mais il te semble bien lourd pour tes frêles épaules. PRÉNOMS •• Un premier prénom qui n’a pas de sens, qui semble trop rude pour un si petit bout de femme. Emerson. Il a quelque chose d’étrange, d’atypique. Tu ne sais pas trop quoi en penser. Les syllabes sont sérieuses, intransigeantes.  Ton second prénom semble en totale opposition avec celui que tu utilises couramment. Imogene est plus prône aux rêveries, une ôde à l’évasion. Tu le préfères au premier, mais tu le trouves un peu trop fleur bleue. Éternelle instatisfaite, tu n’es pas sûre d’un jour les apprécier. SURNOM •• Tu n’es pas une grande adepte des surnoms, mais tu ne les détestes pas non plus. Tu aimes savoir qu’une personne se sent suffisamment proche de toi pour t’autoriser à leur donner un petit sobriquet, tu aimes la proximité que les diminutifs portent en eux. Emy. C’est ainsi autour de ces syllabes que les lèvres dansent pour toi. Ça apporte un brin de douceur dans l’air, un petit bout d’innocence.  ÂGE •• L’aube d’une existence bien remplie, mais le coeur empli d’angoisse. Vingt-et-un ans, tu t’accroches à ton indépendance durement acquise, à cette liberté méritée. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Un hiver comme les autres, un jour comme les autres. Enfin. Pas pour ta mère, qui a mis au monde son premier enfant un certain 3 décembre. L’endroit importe peu, mais pour les curieux, tu as vu le jour sur les terres américaines, dans la capitale du Nebraska, Lincoln. Tu y as grandis, mais tu n’y es pas restée. Le Destin en a voulu autrement. NATIONALITÉ •• La réponse est évidente, l’absence d’accent atypique ou précieux est significatif. Américaine. Le doute n’est pas possible.  ORIGINES •• Tu aurais pu dire que tu n’as pas d’autres origines que celles du pays où tu es née. Ce serait toutefois mentir. Tu es d’origine anglaise, ton patronyme sonne tellement mieux avec ce petit accent british que ta mère possède et que tu n’es jamais parvenue à saisir. OCCUPATION •• C'est grâce à ton voisin, un vieux monsieur appelé Winston Howell, que tu as pu trouver un petit boulot pas très loin de chez toi. Vendeuse dans une petite épicerie de quartier - celle du vieux Howell - ça ne vend certes pas beaucoup de rêves, mais ça te suffit pour payer ton loyer et subvenir à tes besoins. C'est suffisant pour le moment. ORIENTATION SEXUELLE •• L’âge des interrogations et des expérimentations est passé, tu n’as plus de questions concernant ta sexualité. Si la douceur des jeunes femmes est réconfortante, ce n’est pas ce que tu recherches dans un compagnon. Hétérosexuelle, tu préfères le franc-parler des hommes, leurs lignes moins souples. STATUT CIVIL •• Il est difficile pour toi de te poser. Tu es tout le temps à regarder à droite et à gauche, à courir à droite, puis à gauche. Tu ne t’arrêtes jamais. À cela s’ajoute que tu n’es pas la jeune femme la plus sociable qui soit. Célibataire. Ta mère s’en inquiète un peu, elle a peur que ta solitude apparente ne te consumme. Elle l’exprime mal, mais elle essaie de te pousser à trouver quelqu’un. Tu ne essaies de la rassurer maladroitement, comme tu peux, tout en restant dans ton coin. PARENT DIVIN •• Hôte d’exception, maître des vents. Son nom effleure les langues, vole entre les lèvres. Éole. Tu ne connais de lui que son nom et que tu as ses yeux, selon les dires de ta génitrice. POUVOIRS •• Création de tempêtes + À l’instar de ton paternel, tu as le pouvoir de déchaîner des vents violents quand l’envie t’en prend. Tu n’as plus de limites, tu as la seule à rester debout dans la tempête. L’invaincue, l’immobile. Tu te dresses fière, le regard brûlant, au coeur de la tempête dont tu es mère. Tu te sens toute puissante, mais tu ne l'es pas. La sensation est trompeuse. Tu es plus vulnérable au milieu de cette tempête de petite taille, tu n'es plus capable de te défendre. La tempête avale et détruit tout dans un rayon de 10 mètres, mais tu es obligée de rester concentrée, immobile. Tu deviens une cible de choix, ainsi. Sans compter sur le fait qu'un tel effort te laisse épuisée, à bout de souffle. Manipulation des vents + Souple et voluptueuse, c'est sans grand mal que tu fais plier les vents selon ta volonté. Tu es maîtresse de l'insaisissable, la tempête devient brise ou à l'inverse la brise devient tempête. Et si cette capacité est à ton goût, que tu apprécies la souplesse de cette pratique, elle n'est pas sans désavantages. Tout d'abord, comme à chaque fois que tu utilises tes pouvoirs, tu es épuisée après. Il en faut de l'énergie, pour faire plier les vents à ta volonté. Mais plus que cela encore, tu ne peux pas le faire trop longtemps, tu restes encore trop vulnérable. Et surtout, tu ne peux manipuler les vents que sur une courte distance : pas plus de cinq mètres. Il faut donc que la cible que tu cherches à repousser ou autre ne soit pas trop loin. ARME FÉTICHE •• Tu ne te sens pas l’âme d’une guerrière. Aussi n’est-il pas surprenant que ton arme favorite soit les mots. La désinvolture, le sarcasme … Tu balaies de quelques phrases l’opposition, d’un sourire ravageur tu les fais frémir. Tu ne peux, cependant, pas tout régler par une expression cinglante, par un sourire carnassier. Quand la situation l’exige, tu te reposes sur ton habilité redoutable avec une arbalète en bronze. Tu as l’oeil aiguisé, tu ne manques jamais ta cible. DÉFAUT FATAL •• Comme une épine dans ton talon, comme un vilain point de côté, ton manque de confiance en toi sera ce qui te fera chuter un jour et tu le sais. Tu crains trop souvent de n’être que le second choix, que le remplacement, la solution de secours. Tu masques tes insécurités derrière un sourire désinvolte, un sarcasme à toute épreuve. ANNÉES À LA COLONIE •• Comme un souvenir lointain, les deux années que tu as passé à la colonie te font timidement sourire. Tu y as passé du bon temps, mais ton désir de liberté et d’indépendance s’est rapidement fait plus envahissant. LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• La grosse pomme, New-York City. C’est là que tu résides la plupart du temps, quand tu ne passes pas ton temps sur les routes.