Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: Mes premiers pas à la Colonie [Solo] Lun 10 Sep - 13:35
Fiche de présentation ✵ Répertoire de RP ✵ Fiche de lien ✵... mots
Mes premiers pas à la colonie
Cela faisait quoi? Quelques jours que j'étais à la colonie...? Je ne savais pas trop quoi penser... On m'avait gentiment laisser un peu de temps pour digérer toute cette histoire... Et Dieu... Ou plutôt les dieux savent que c'était loin d'être facile. La première chose que je fit, c'est de poser mon sac sur mon nouveau lit temporaire, au temps d'Hermès, avec à l'intérieur, le peu qui m'appartenait réellement.
J'avais quoi? Un paquet de cigarette, le croquis de mon père que je n'avais osé montré à personne (probablement parce que je n'était pas prête à connaitre son identité), le fumoir de ma maman,son dernier vynil, mes vêtements et mon cistre... Je regardais avec une certaine tristesse l'instrument, je n'en avais pas joué depuis la mort de maman... Lui aussi semblait triste... Je pinçais une corde d'un air pensif, la note sembla légèrement déprimée, comme si l'instrument ressentait ma peine... C'était une antiquité, il serait d'origine (C'est à dire 15ème siécle) que ça ne m'aurait même pas étonnait... C'était un instrument proche du luth avec un son clair, mais daté. Un instrument qui demandait une certaine finesse dans l'art de jouer...
Je l'avais eu pour mes 8 ans... Je m'en souviens encore... C'était chez un antiquaire, ma mère m'avait laissé me balader seule dans le magasin, et il était là, sur un coussin de velours... Je l'ai pris précautionneusement, comme on porte un bébé, et j l'ai accordé à l'oreille, avant de commencer à essayer d'en jouer. Je n'avais jamais fait de solfège de ma vie, et pourtant, au bout de 10 minutes, j'avais tout compris à ce qu'il était, à ce qu'il avait à m'offrir... L'antiquaire m'a crié que ce n'était pas un jouet pour enfant, et malgré ses protestations, comme quoi c'était une oeuvre d'art qui devait être exposé et non utilisé, ma mère me l'acheta... Elle s'est ruiné pour l'acheter, même si à l'époque, je ne m'en était pas rendu compte, j'étais trop contente d'avoir mon propre instrument... Depuis, aucun autre instrument ne m'avait aussi charmé que celui-ci...
On a essayé de me faire combattre à l’épée, à la lance, avec un bouclier... Eh bien, aucun intérêt de le nier, les combats, c'était juste pas mon truc. Je ne m'étais pas encore fait d'amis, et je n'avais pas véritablement l'intention de m'en faire... J'étais comme ça... Il y avait un Dieu ou une déèsse de la tristesse et de l'art de se morfondre sur soi-même? Alors ne chercher plus, même pas besoin qu'il me reconaisse... J'avais échappé au cours subtilement pour aller me réfugier dans un arbre, loin de tous, pour fumer une cigarette, le seul moment ou je pouvais correctement réfléchir...
Alors... Ou en étais-je...? Ma mère était morte il y a quelque semaines mais en fait, c'était il y a 40 ans... Je venais de passer une moitié de siècle dans un casino... Mon père était en fait un dieux grec, c'est merveilleux... Ah et j'étais coincé dans cette colonie à la con... Dont l'ambiance était morose puisqu'un guerre était joyeusement en route... Ils avaient besoin de guerrier... Eh bien, ce n'est pas sur moi qu'il fallait compter... Même si dans le fond, une once de optimiste en moi avait envie de leur être utile... Mais je ne voyait pas trop en quoi...
Et je devais attendre que mon géniteur daigne de me révéler qui j'était... Pourtant je craignais la réponse... J'y avais bien réfléchis et m'étais fait un avis sur chaque dieu... Arès: à exclure de suite, je n'avais ni l'esprit, ni le physique d'une guerrière. Apollon: Fort improbable, parce que je n'étais ni superficiel, ni très doué pour aimer les gens. Dyonisos: Vue mon amour pour le vice et le théâtre, très probable, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle... Hermès: Vu le peu que j'ai en commun avec les hermès que je cotoyait, j'en doute. Héphaistos: La question ne se pose même pas. De toute façon, je ne voulais d'aucun d'eux comme père... Et après, c'était la trouzaine de dieux mineurs que je ne connaissais toujours pas...
Au soir, c'était vérification surprise du bungalow d'Hermès dans moins de 5 minutes. Alors que mes pauvres affaires était rangé dans mon sac, les autres, en pleine panique, s'affairaient à ranger leurs affaires en quatrième vitesse... Moi non plus, je n'auraient pas envie de me faire dévorer par une furie parce que mes fringues traînaient à terre. Tranquillement assise dans la salle principale, mon instrument à la main, un grand sourire malicieux sur la figure, les regardant s'activer, je commence à entamer un fameux thème de jeux vidéo que j'avais beaucoup côtoyé pendant mon séjour au casino, accélérant de plus en plus au fur et à mesure que l'heure de l'inspection approchait.
-Et mais je connais cette musique! Mon papa y jouait tout le temps! Cria une gamine plus jeune que moi avant de commencer à taper le rythme sur la table, tandis que certains s'arrêter pour m'écouter. Mes doigts fins s'affairaient tout naturellement sur les code sèches et mélodieuse de l'instrument. Je ne me sentais bien que dans l'art, que quand je le pratiquais. Et alors que je terminais enfin mon morceau, tout le monde me regardait d'un œil circonspect. Bon, je ne dis pas que j’espérais des applaudissements (quoique) mais quand même... -Quoi...? Demandais-je un peu inquiète... Un sang-mêlés pointa du doigt le dessus de ma tête, et en levant les yeux, je vis une lyre briller d'une lueur dorée, flottant tranquillement au dessus de ma tête... J'avais l'impression qu'elle se moquait de moi... Elle disparut très vite tandis que je me grattais la tête d'un air circonspect. -Oh... Le conseiller en chef du bungallow d'Hermes eut unn sourrire: -Calliope, Fille d'Appolon, je t'invite à rejoindre tes frères et soeurs au bungalow 7!
En fait, le bungalow d’Apollon s'avéra fort accueillant. Et ses habitants semblaient très heureux d'avoir une nouvelle demi-sœur. Et je retrouvais des gens avec mes intérêt: la musique, la poésie, l'art... Bon, par contre, j'avais beau faire tout les effort du monde, même si je me débrouillais à l'arc, je n'étais pas parfaite... Etant gamine, je me débrouillais bien avec le lance-pierre... Et une idée idiote pousser dans mon esprit... Et si je demandais à un fil d’Héphaïstos de me forger un lance pierre à flèche?