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 Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini

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MessageSujet: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 13:43

Alice Hazaëlle-Lucy Blake
Space Dementia in your eyes

Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini 95856512
PRÉNOMS ◮ Alice, Hazaëlle-Lucy. NOM ◮ Blake ÂGE ◮ 19 ans. TYPE DE PERSONNAGE ◮ demi-déesse. DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ 1er Mars 1993, dans un petit village d'Angleterre. PARENT DIVIN ◮ Ira, la Folie Furieuse, appelée aussi Furor. ORIGINES ◮ Anglaises. POUVOIRS ◮ Rendre une personne folle sur une courte durée, mais elle ne peut maîtriser les actes de celle-ci. Peut partiellement guérir une personne devenue folle. (Il restera toujours des séquelles ou des rechutes de temps à autres)  ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ Des couteaux de lancer, au nombre de trois et qui ont tous un nom : Chess, Cards et Dom, et une paire de lunettes de soleil qui lui permettent de mieux voir à travers la Brume, un cadeau d'Apollon. NUMÉRO DE COHORTE ◮ Troisième cohorte. RELATION AVEC LES DIEUX ◮ Très houleuse avec sa mère, neutre avec la plupart des autres. RELATION AVEC LES GRECS ◮ Très bonne. A LA LÉGION DEPUIS ◮ Depuis ses quatorze ans. DÉFAUT MORTEL ◮ Sa culpabilité. STATUT CIVIL ◮ Célibataire. ORIENTATION SEXUELLE ◮ Bisexuelle. GROUPE ◮ Tous les chemins mènent à Rome. ALIGNEMENT ◮ grec, mais chut, c'est un secret. AVATAR ◮ Gemma Ward
who you are.


Elle est maudite par sa mère + Deux jours par mois, lorsqu'elle devient absolument folle et incontrôlable, elle va se faire interner dans un asile psychiatrique pour ne nuire à personne + Elle a de grandes cicatrices dans le dos + Elle hait sa mère, car elle la tient pour responsable de la mort de sa soeur + Elle déteste son pouvoir de démence car il détruit plus qu'il ne répare + Elle aime la musique classique et le rock + Elle adorait sa soeur jumelle + Sa mort l'a fait grandir et évoluer + Ses colères sont à craindre + Elle regarde toujours les gens dans les yeux dans l'espoir de voir une étincelle de joie et de normalité + Elle este toujours un peu utopiste, mais plus sur la nature des hommes + Elle préfère les grecs que les Romains + Si elle devait à tout prix choisir son camp, elle ne se battrait pas pour les Romains, elle en est sûre + Peu de personnes au Camp savent qu'elle avait une jumelle + Elle est douce, gentille et maternelle envers le plus jeunes qui ressentent un besoin d'être protégés + Avec les autres elle a toujours le sourire et une bonne blague (oupas) pour faire croire que tout va absolument bien + C'est une très bonne menteuse + Elle a du tact et s'en sert pour tromper les gens + Elle est rusée et un peu mesquine + Elle se fait appeler Hazaëlle + Seul son père, un grand pianiste, a le droit de l'appeler Alice + Ce dernier lui apporte énormément d'amour + Même si elle le cache, elle a peur des responsabilités car elle manque de confiance en elle + Elle a longtemps fait de la danse classique, mais s'est maintenant tournée vers du contemporain + Elle rend visite à son père et reste plusieurs jours chez lui, à danser + Elle s'arrange pour prendre des cours dès qu'elle est chez lui et s'inspire des techniques vues sur le net + Elle a un téléphone portable.

once upon a time.


Les notes élégamment couchées sur le papier font danser ses mains sur les touches : blanche, noire, blanche, blanche, noire… Un rythme est marqué et ce n’est pas par la musique. C’est par le bruit des chaussons qui retombent sur le bois de la scène. Un autre piano se joint au premier. Les mains sont plus âgées. Plus masculines. Plus rapides. Elles agissent avec plus de dextérité et enchaînent si facilement les touches que l’on peut comprendre que c’est un professionnel qui joue. Quand soudain plus rien. Plus un bruit. Les chaussons ne glissent plus, les mains ne bougent plus. Trois personnes se regardent en souriant. L’homme à qui appartiennent les mains agiles se lève et s’éclaircit la voix :
« On va le refaire. Lorina ?
-Oui ?
-Plus d’agilité dans tes doigts, et plus de douceur dans ta musique. Ne t’acharne pas sur les touches comme un bourrin. Respecte l’instrument. Mets-y ta douceur s’il te plaît, ce n’est pas une batterie. »
Lorina, la pianiste se met à rire. Son rire est cristallin, mais franc. Elle a compris ce que son père lui reproche. Ce n’est pas la première fois qu’il lui donne ces consignes-là. Mais elle n’est pas comme sa sœur. Elle est brutale, n’a pas de tact, et ne cherche pas à faire les choses en douceur. De toute façon la vie n’est pas douce. Sa sœur est une utopiste. Elle pense que tout peut changer en bien. Elle ne veut voir que la lumière à l’intérieur des gens. Elle se trompe. Une femme grande et maigrichonne, avec un port droit sort des rideaux. Elle regarde la sœur de Lorina. Elle parle d’une voix sèche.
« -Trop de douceur. On ne t’entend presque pas. Tu dois te faire respecter même sur la scène. Tu es une Blake. Tu es douée pour les Arts. Tu n’as pas à t’en faire. Mais tes sauts ne sont pas encore parfaits. »
La professeure retourne dans ses rideaux et Alice prend une grande inspiration. On entend un "Je vais devoir vous laisser un instant" de la prof de danse et cette dernière s'éclipse discrètement. Le pianiste dépose un baiser sur le front de Lorina et lui glisse qu'il doit les laisser aussi, qu'il revient très vite. Les jumelles esquissent un sourire qu'elles comprennent toutes les deux. Lorina range délicatement ses partitions dans le classeur prévu à cet effet. Elle en sort une autre. Son père ne veut pas lui faire jouer celles-ci. Il dit que ce ne sont pas des partitions pour les petites filles, que c'est bien trop rock, trop rebelle. Mais Lorina n'en a que faire. Elle jette un oeil à sa soeur et se met à jouer.

Et sur la scène, Alice devient un courant d'air, un souffle de brise, aussi légère et présente que le vent. Sa soeur lève les yeux légèrement. Alice a toujours été petite et timide, avec ses grands yeux si souvent pleins de larmes. Apeurée par les gens. Elle a toujours été celle qui aurait dû mourir parce qu'elle était trop faible à la naissance et que Dieu seul sait comment elle a pu survivre -et s'il n'existe pas, bah tant pis. Mais elle est pleine de grâce. Alice c'est 100% concentré pure gentillesse. C'est pour ça que Lorina est toujours avec elle. Parce qu'elle est si gentille qu'elle n'arrive pas à voir autre chose que le meilleur des gens. Les deux jeunes filles finissent par se lâcher. Lorina part en improvisation sur son instrument, et Alice libère tout ce qu'elle a en elle. Ses sauts deviennent alors parfaits, elle se fait présente. Elle ne connaît pas la musique, elle ne cherche pas à marquer les temps. Elle se fiche des comptes. Lorina aperçoit la professeure qui revient. Mais elle se tait. Pour une fois que sa soeur se libère...

C'était une bonne journée. C'aurait pu se finir en bonne journée. Mais ça, c'était beaucoup, beaucoup trop facile. Pas quand on est un demi-dieu bien sûr. Il y avait du monde à manger à la maison. Le batteur d'un groupe de rock qui était originaire d'ici. Un cousin éloigné mais qui n'en restait pas moins proches des jumelles. Elles l'adoraient, lui, et son groupe aussi. Même si ce n'était pas vraiment le style de musique que leur père vénérait, elles s'autorisaient parfois un peu d'écouter ce genre de choses. Il habitait auparavant dans le même village que les jeunes filles. Tout allait bien. Presque. Alors qu'elles traversaient la route de leur paisible village, quelqu'un, au volant d'une voiture prit la rue principale pour un circuit de Grand Prix. Accélérant pour facilement atteindre les 180 km/h, Lorina se fit renverser puis rouler dessus. Personne ne l'avait vu, mais cette femme au volant avait les yeux révulsés. Elle était devenue totalement folle, et pas naturellement. Ira, déesse de la Folie Furieuse était derrière tout ça. Cette femme était psychiatre. Elle aidait à renverser Ira. Du moins c'est ce que la déesse avait cru, sachant qu'elle appelait ses patients "mes enfants". Non, mais pour qui se prenait-elle ?
En faisant ça, Ira avait tué l'un de ses enfants. Elle s'en rendit compte et arrêta d'utiliser ses pouvoirs contre la psychiatre juste avant qu'elle ne percute un mur. Et la déesse en personne descendit. Elle prit la forme d'une femme, la trentaine, aux cheveux rouge sang. Oui, vous savez le sang riche en dioxyde de carbone ? Bon bah de cette couleur-là. Et ses yeux étaient rouge vif. C'est le genre de personne, quand vous êtes un demi-dieu, vous la voyez puis vous partez le plus vite possible ou vous sortez vos armes.
Elle s'approcha doucement d'un pas calme vers Lorina. Alice semblait brisée. Brisée de tous les côtés, comme si c'était elle qui s'était faite rouler dessus. Mais elle ne pleurait pas. Ira se baissa et caressa doucement les cheveux de la mourante en prononçant des "C'est ma faute ma chérie c'est ma faute... Pardonne-moi."

Et puis quand elle se releva elle jaugea durement Alice et au bout d'un instant elle lui mit une gifle. Jamais Alice n'avait été frappée. Jamais. Ira lui cracha quelque chose qui acheva de détruire la stabilité mentale de la petite :
"C'est toi qui aurait dû mourir ! Lorina avait de la fierté, elle ! Elle savait se défendre, elle ! Elle était ma fierté ! Tu aurais dû crever à la naissance, mais non ! Artémis disait que tu devais vivre, que tu étais plus forte que Lory en beaucoup de choses ! Je n'aurais pas dû te laisser la vie sauve ! Sois maudite ! Je veux que tu te rappelles à quel point c'est ta faute si ta soeur est morte ! Oui, je suis ta mère ! Mais tu n'es pas ma fille ! Tu ne seras qu'une folle parmi les autres !"

Alice s'écroula. Elle tremblait. Mais ce n'étaient pas les sanglots qui la faisaient trembler. C'était juste Alice qui ressentait ce que sa mère lui avait fait. Ira disparut rapidement. Alice avait soudainement l'impression que quelqu'un - un démon en l’occurrence - s'était immiscé dans son coeur. Qu'elle n'était plus maître de tout.


Elle tremblait de toutes parts. Elle releva la tête. Ses yeux étaient révulsés. Sa respiration était saccadée. Alice semblait lutter. Il le fallait. Mais contre qui lutter ? Il n'y avait qu'elle dans sa tête. Personne ne s’immisçait dans sa conscience à sa place. C'était juste elle qui changeait. Alors comprenant qu'elle ne pouvait pas lutter contre elle-même elle se laissa métamorphoser. Elle se leva d'un coup. Non, elle ne tremblait plus. Ses yeux étaient toujours aussi étranges. Son père tenta de la calmer par de vaines paroles. Mais Alice s'éleva sur la pointe des pieds et plaça ses deux mains sur le cou de son père. Elle était en train de serrer pour l'étrangler quand elle s'effondra à terre. Certes, elle n'avait pas serré assez fort pour lui faire du mal, mais il restât sous le choc. La petite, elle, était tombée dans un sommeil profond. Alors, malgré tout, en bon père qu'il était, se disant qu'elle devait être instable à cause de la perte de sa jumelle, il la déposa sur son lit et la laissa là.

Les crises apparurent tous les mois. Et duraient chaque fois un peu plus longtemps. Se rendant compte que ce n'était pas normal, Alice fut placée en observation dans u asile psychiatrique. Elle était calme et gentille. Tout le temps. Jusqu'à ce qu'un jour ses yeux se révulsent. Elle attaqua le personnel et tenta de s'évader. La date était toujours la même. Du 22 au 23. Ils s'en rendirent compte à force de la garder en observation. Alors, à cette date-là, elle se faisait mettre en cellule capitonnée, avec une camisole de force. Avant qu'elle ne commence à devenir folle, elle se sentait toujours plus rassurée de se savoir dans cette pièce-là. Mis à part ces deux jours elle évoluait comme une enfant presque normale. Son père la faisait danser encore plus chaque jour. Le seul autre endroit au monde où elle se sentait enfin en paix était la scène. Elle était beaucoup plus présente dans ses gestes. Elle était la terre, un élément solide et stable. Mais dans sa tête passaient des images sombres d'accidents de voiture.
Et puis une fois, alors qu'elle était en pleine crise, sa colère était telle que lorsque quelqu'un vint lui administrer des calmants il tomba dans un état étrange. Cela ne dura pas plus de cinq minutes. Mais il sembla être fou lui aussi.

Comme d'habitude, Alice ne se souvenait pas de cela. Elle ne se souvenait jamais de ce qu'elle avait fait pendant ses crises de folie. Elle regarda ses mains d'un air horrifié. Elle ne comprenait pas. Son père lui donna une fausse explication pour qu'elle ne pense pas que ce soit sa faute. Elle avait déjà beaucoup trop du culpabilité en elle, pas besoin d'en rajouter. Elle finit par aller dans un collège à proximité de son village. Un collège sport/études, qui lui permettait de continuer la danse. Il y avait un jumelage avec un autre collège aux Etats-Unis cette fois. Alors qu'elle avait treize ans, elle fut invitée à partir. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, car des rumeurs couraient qu'elle était folle. Les plus jeunes avaient peur d'elle. Malgré tout, elle était douée, c'était un fait et personne ne se décidait à la renvoyer. De plus, lorsqu'elle venait en cours, elle était stable. Enfin, vous savez ce que c'est certainement, la jalousie et les on-dit.
Après s'être montrée réticente à l'idée du voyage, son père finit par convaincre Alice d'y aller quand même. Le voyage était du 19 au 25 Mars. Sa crise se produirait donc là-bas, loin de sa petite cellule habituelle.

Elle avait demandé à ce qu'on la place dans un asile juste le temps de deux jours. Personne ne la crût. Les moniteurs pensaient qu'elle disait ça par rapport à ce que racontent les autres élèves. Alice était terrorisée de faire encore du mal à quelqu'un. Alors le 20 au soir, sans rien dire, elle était partie. Sur le coup, personne ne se rendit compte de sa disparition. Elle avait couru longtemps jusqu'à se retrouver dans une forêt déserte. Elle savait qu'elle ne pouvait pas entrer dans une cellule capitonnée sans son suivi psychologique. Et son père ne le lui avait pas donné. A minuit ses yeux se révulsèrent, les tremblements commencèrent. Pour la première fois après des mois, elle tentait de garder le contrôle. Elle avait peur que quelqu'un passe et qu'elle lui fasse du mal. Mais sa malédiction prit le dessus. Les tremblements cessèrent et elle partir dans une sorte d'hystérie totale.

Un satyre qui était en mission pour retrouver un demi-dieu passait justement dans cette forêt. Il fut alerté par son odeur de sang-mêlée. Alors il s'approcha. Elle était de dos, et il ne faisait pas de bruit. Quand soudainement elle se retourne et planta ses ongles dans son cou. Il se dégagea et prit la fuite. C'était bien une sang-mêlée, mais elle n'était pas normale. Du tout.

Lorsqu'Alice reprit conscience elle vit le sang. Sur ses mains, sous ses ongles, sur les arbres. Les larmes lui montèrent et elle fuit encore plus loin. Elle s'enfonça dans la forêt. Tout ce qu'elle retenait c'est qu'elle avait versé du sang. Elle était blessée. Elle avait attaqué un loup gris. Celui-ci n'était pas mort. Mais il n'alla pas la chercher. Il repartit voir son Alpha. En mission lui aussi. Plusieurs jours de course, à chaparder à l'étalage des marchands. A mentir délibérément. La petite Alice naïve et utopiste avait disparue. Il restait une jeune fille horrifiée avec un grand instinct de survie. Artémis avait raison. Car si Lorina était plus forte dans les combats, elle n'aurait pas été capable de mentir ou de voler. Elle se serait servie de ce quelle trouvait dans la nature. Elle avait un sens trop poussé des valeurs. Abandonnée, Lorina se serait laissée mourir de faim plutôt que de tuer ou voler. Mais ce n'est pas pour autant qu'Ira leva la malédiction.

Alice finit par s'arrêter, un soir pour dormir. Devant elle, elle avait des ruines d'une maison. C'était courant, ce n'étaient pas les premières qu'elle voyait, et elles lui étaient utiles pour dormir. Elle se servait d'in restant de toit pour se protéger des quelques averses nocturnes qui surgissaient parfois dans son sommeil. Mais cette fois-ci, elle ressentait une présence. Un danger relatif. Elle attrapa son arc de fortune. Il était fait en bois d'elle-ne-savait-quoi, avec pour corde un très long lacet. Il était plus petit que ce qu'il lui aurait fallu et elle n'était pas franchement douée avec. Elle gardait toujours ses flèches à la main. Elles étaient faites avec des branches plutôt fines et légères dont elle avait taillé la pointe avec un couteau volé. Elle banda son arc comme elle le put, après plusieurs secondes d'ajustements. Non, elle était vraiment ridicule ainsi. Lupa aurait pu avoir pitié si elle n'était pas Lupa. De son oeil expert, la déesse-louve jaugea la jeune fille du regard. Elle poussa un grognement discret à l'intention de l'un de ses loups. Celui-ci disparut alors sur le champ. Deux minutes plus tard apparaissaient, aux pieds d'Alice, trois couteaux de lancer.

La demie-déesse fronça les sourcils. Ils n'y étaient pas avant. Mais elle garda son arc. Elle ne savait pas tirer avec des couteaux. Elle n'avait jamais fait d'école de cirque. Elle était une danseuse ! Alors Lupa poussa un grognement plus sonore. Alice était frêle pour une sang-mêlée, et surtout pour une romaine. Il fallait qu'elle sache si elle serait apte à entrer au Camp. Alors elle pencha légèrement la tête. Et sa meute attaqua la sang-mêlée de toutes part. Notamment un loup, blessé. Il la connaissait, il l'avait vue en pleine crise. Mais c'était du combat rapproché. Son arc ne lui servirait à rien. Alors elle saisit les couteaux et s'en servit comme poignards. Oui, ce n'était pas l'utilisation à laquelle 'attendait Lupa. Mais Alice s'en sortit plutôt bien. Ce n'est pas pour autant qu'elle allait faciliter la tâche à sa nouvelle recrue. Oh que non. Cette fille était bien trop menue de toute façon pour être dévorée. A part par des louveteaux. Alors elle périrait purement et simplement.

Huit mois. C'est le temps qu'il fallut pour qu'Alice soit enfin prête. Elle ignorait tout du monde mythologique, du combat et de Rome. Et surtout elle avait peur. Elle gardait un peu d'utopie et de gentillesse en elle-même. Elle ne voulait pas faire de mal aux loups, c'étaient eux qui l'élevaient. Ca ne se fait pas. Elle avait des valeurs qu'elle respectait lorsqu'elle était en communauté. Lupa vit aussi ses accès de démence, deux jours dans le mois. Elle trouvait ça dangereux, mais elle savait qu'elle n'était pas la seule comme ça. Sue d'autres étaient maudits. Pas forcément chez les Romains. Mais Alice était une bonne combattante malgré tout, même si elle était plus forte en défense. Elle résistait, se battait dans l'ombre. Et se taisait. Elle recevait les coups sans rien dire.

Lors de ses crises, elle se battait avec plus de force et de rage encore. Certains loups qu'elle touchait lorsqu'elle était à son apogée devenait fous, mais se retournaient contre elle. Ils lui entaillaient le dos de leurs griffes. C'est de là que lui viennent ses nombreuses cicatrices dans le dos. Au bout des huit mois, Lupa lui remit une lettre de recommandation pour la troisième cohorte. Elle n'était pas au niveau de la première, parce qu'elle n'était pas née pour commander. Mais pas au niveau de la cinquième non plus. Entre les deux.

En marchant pour le Camp Jupiter, Alice -qui se faisait désormais appeler Hazaëlle- s'était imaginée voir une famille, avec des petits qui étaient toujours protégés par les plus grands. Un peu l'idée qu'un grec se ferait de la Colonie des Sangs-Mêlés. Elle fut bien surprise en arrivant que tout le monde (petits et grands) soient traités de la même façon. Et les pleurs, la peur et le regret n'étaient pas admis. Elle trouvait que les Romains étaient beaucoup trop brutaux. Elle avait été élevée dans la douceur. Même sans sa mère elle avait été maternée et protégée. Ca la révoltait intérieurement. Mais elle se tut. Il n'y avait que ça à faire de toute façon. Avant d'arriver, elle avait tenu à rassurer son père. Huit mois sans rien dire. Il s'était plus qu'inquiété. Il avait fini par la croire morte. Mais lorsqu'il reçut cet appel d'un numéro inconnu et qu'il entendit la voix quelque peu changée de sa fille il fut soulagé. Il écoutât tout ce qu'elle avait à lui dire. Il ne comprit pas tout mais fit un effort pour elle.
Elle avait été intégrée à la troisième cohorte. Elle se battait et gardait tout pour elle. Avec les petits elle pouvait être une vraie mère. Lorsque le poste de centurion se libéra, les plus jeunes lui demandèrent de le prendre. Mais elle ne voulait pas. Elle se sentait déjà bien assez coupable de la mort de sa soeur. Soeur dont elle ne parlait jamais.

Lors de l'attaque du Mont Othrys, elle ne voulait pas tellement y aller. Oui, dans les combats, une fois sur place, elle fut redoutable, tranchant, perçant et égorgeant du monstre et du demi-dieu sans pitié. Ils étaient les ennemis de Rome. Mais quelque part elle était réticente à laisser le Camp. Elle avait peur que ce ne soit une diversion. Mais il fallait obéir aux prêteurs. Alors elle est allée sur le Mont Othys et s'est battue, pendant que le Fils de Jupiter terrassait le Titan Krios.

Le feu de camp. Ah, oui, le feu de Camp. Elle s'en souviendrait toujours C'est là-bas qu'elle a rencontré des gens qui lui ont enfin fait penser à ce qu'elle imaginait des Romains avant d'arriver. Une famille. Elle discutait joyeusement avec les Grecs après avoir fait connaissance. Puis, elle a vu comment ça a tourné. En massacre. Certains de ses frères plus puissants, ou des enfants de Bacchus avaient tenté de rendre fous certains grecs. D'ailleurs, elle en avait pris un par les épaules. Elle savait ce que c'était de ne pas pouvoir s'arrêter. Elle compatissait. Et quelque chose changea dans les yeux de la victime. Le voile se leva. Il retrouva ses esprits. Hazaëlle lui sourit, puis comprenant ce qu'elle avait fait, elle tenta de le reproduire sur les autres. Elle n'était de ceux qui se battaient, mais de ceux qui guérissaient. Elle guérit notamment un enfant d'Apollon, qui devenait particulièrement dangereux. A son retour au Camp, elle rencontra le Dieu en personne. Il lui sourit et lui fit signe de venir. Alors, lentement elle s'approcha.
"-Je veux te remercier.
-Pourquoi donc ? Et qui êtes-vous ?
-Ah... Alice...
-Je suis Hazaëlle Blake.
-Je sais tout, je vois tout. Je suis Phébus Apollon, dieu du Soleil, de la Médecine et des Prophéties. Tu as sauvé l'un de mes enfants de la folie qui l'habitait, Alice Hazaëlle-Lucy Blake.
-Ce n'est rien, Seigneur Phébus.
-Je veux t'en remercier. Tiens, voici un présent que j'ai pour toi. Mes enfants, une fois rendus fous, peuvent être très dangereux, pour eux comme pour les autres. Ce cadeau te permettra de mieux voir à travers la Brume. Mieux qu'un simple demi-dieu."
Le dieu lui tendit une paire de lunettes. Des Ray-Ban, modèle femme. Elles lui allaient parfaitement bien. A peine Alice eût-elle le temps de les mettre sur on nez, que le dieu du Soleil avait déjà disparu. Elle adressa un remerciement silencieux et repartit.

Depuis ce jour, dès qu'elle part en mission, elle a ses lunettes. Elle a conservé les trois couteaux de lancer que lui avait offert Lupa pou montrer sa force lors de son premier combat. Ils sont tous les trois de trailles différentes. Le plus grand, qui ne fait que cinq centimètres de moins qu'un poignard classique se nomme Chess. Le deuxième fait la taille de la main d'Hazaëlle et se nomme Cards. Et enfin le dernier fait trois centimètres de moins que Cards et se nomme Dom. Elle s'en sert rarement comme couteaux de lancer, plus comme poignards. Mais elle est douée pour les deux utilisations.

le héros derrière l'ordinateur.
Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini Gemma3_s100
Héhé. C'est Day pour ceux qui auraient pas compris. Je refais mon premier compte (plus d'inspiration). Et euh... C'est tout ce que j'avais à dire. Si vous voulez plus d'informations, vous cherchez mon autre fiche ! What a Face

(c) fiche par cassou.


Dernière édition par A. Hazaëlle-L. Blake le Mer 4 Sep - 17:42, édité 4 fois
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Tristan E. Langley
Tristan E. Langley
ICE T.
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 13:57

Re-bienvenue ici ! Bon courage pour ta fiche et, si tu as la moindre question, n'hésite pas !
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Loïs I. Clinton
Loïs I. Clinton
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 14:03

Re-Bienvenue :smile: 
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 14:14

Re-Bienvenue Wink 
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 14:17


    REBienvenue =D
    Bon je te déteste car tu vas trahir les romains, mais bon, j'adore la divinité et le personnage en général donc je te pardonne, un peu (a)
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 14:26

REBIENVENUE PARMI NOUS I love you
& bonne continuation pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 15:00

Merci !
Shad' : Mais oui, mais bon, c'est pas comme si les Romains acceptaient très bien les gens qui rentrent pas dans les cases. Elle trouve que les Grecs sont plus tolérants et ça, ça lui va mieux déjà
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 15:09

Rebienvenue toi. :hug3:
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 15:22

Eytàn : T'sais que nos caractères exigent un lien ?
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini EmptyMar 3 Sep - 15:59

Ouais, un lien. bril
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MessageSujet: Re: Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini   Soulless is everywhere (ZAZAELLE LA TERREUR) fini Empty

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