Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: Meredith Pond ♠ None of us are perfect Ven 7 Fév - 2:52
Meredith Pond
You're in every thoughts, you're part of my existence, you're part of me.
PRÉNOMS ◮ Meredith, nom de fille je vous l'accorde, mais bien qu'il m'ait pas mal fait souffrir dans ma jeunesse, je l'ai toujours aimé. Enfin toujours … pas vraiment, au début je le détestais mais je m'y suis vite fait. Comment ? Tout simplement en voyant le côté jubilatoire d'avoir envoyé cette petite brute pleurer dans les jupons de sa mère après en avoir eu assez et l'entendre dire que « Meredith » l'avait frappé ! NOM ◮ Pond, c'était le nom de mon père, un écossais pur souche qui avait fini par s'installer en Amérique. Son accent était fort et je l'ai gardé. ÂGE ◮ 23 ans. TYPE DE PERSONNAGE ◮ demi-dieu. DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ Un 14 février … je ne sais où ! Après tout ma mère est une déesse, je ne peux vraiment savoir. C'est dans un couffin que j'ai été déposé au pas de la porte de la ferme de mon père dans le Nebraska. PARENT DIVIN ◮ Déméter, déesse des moissons. ORIGINES ◮ Écossaises DÉFAUT MORTEL ◮ L'amour. Oui, cela peut paraître niais dit comme ça, mais c'est pourtant la vérité. Cependant ne vous attendez pas à ce cliché que l'on voit dans les films, je ne dis pas cela uniquement car je pourrais donner ma vie pour sauver l'homme que j'ai, non, ça a prit des proportions bien plus malsaines. En effet, je suis tellement obsédé par cet amour dévorant pour Judicaël que je me suis laissé en devenir fou et croyez moi ce n'est pas une façon de parler. Alors oui, on peut me manipuler en faisant pression sur lui, mais prenez garde, car je deviens de plus en plus instable et bientôt la simple mention de son nom sera capable de me lancer dans une rage dont moi même je ne serais capable de dire quand elle s'arrêtera et jusqu'où je pourrais aller. STATUT CIVIL ◮ Célibataire. J'aime de tout mon cœur Judicaël, mais ce qu'il a fait … je n'arrive plus à le regarder mais je ne veux pas le perdre de vu. De plus on dirait que quoi que je fasse quelque chose m'empêche de passer à autre chose, et pourtant croyez moi j'essaie ! Que ce soit dans l'alcool ou l'ivresse d'une étreinte. ORIENTATION SEXUELLE ◮ Homosexuel. Désolé mesdemoiselles, mais c'est ainsi ! GROUPE ◮ Grec un jour, grec toujours ! AVATAR ◮ Julian Morris
RELATION AVEC LES DIEUX ◮ Bonne, j'ai pas vraiment eu beaucoup l'occasion de leur parler mais je les trouve vraiment cool. Bien sûr ils ne sont pas très présents, bien sûr il y en a qu'on aime pas et d'autres qu'on adore, mais non seulement ce sont des dieux mais en plus n'est-ce pas le cas avec toutes les familles ? Donc franchement je n'ai rien de grave à leur reprocher. RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ Neutre, rien à battre des querelles, on a de plus gros problèmes sur les bras. A LA COLONIE DEPUIS ◮ Depuis que j'ai onze ans, c'est là que j'ai subit ma première attaque. Heureusement qu'un satyre était là pour me protéger et m'emmener à la colonie. POUVOIRS ◮ Avant tout je possède un pouvoir de phytokinésie. Ce que c'est ? En gros je contrôle les plantes, poussant celle ci à s'en prendre à vous, vous incapacité ou même simplement à les faire grandir ou leur demander de former un pont, une échelle ou autre. En clair, un pouvoir plus que pratique ! Bien qu'il marche beaucoup mieux sur un terrain fertile. Ensuite viens la géokinésie, en clair le contrôle de la terre. Je suis capable de provoquer des léger tremblement de terre, mais là n'est pas ma spécialité, je laisse ça aux enfants d'Hadès. Non, moi c'est plus dans le contrôle de la terre elle même, pouvant créer des déplacement de terrain, soulever le sol en une tempête de poussière ou carrément créer un bras de terre, entendre une grosse colonne qui vous fonce dessus, pas un vrai bras, pour attaquer, me défendre en créant un mur rapide. Ou plus simplement je peux m'en servir pour préparer le terrain pour y planter un champ, ce qui est bien utile quand je vais voir mon père. Du coup c'est plus efficace sur un sol meuble mais ne m'empêche pas de m'en servir dans des situation moins propice et de briser le ciment pour permettre, couplé à mon autre pouvoir, de créer un passage pour les plantes. Et enfin, pouvoir assez drôle, l'appel de la nature. Comme son nom l'indique, je demande l'aide de la nature, de la faune cette fois pour être plus exact. Ainsi les animaux à proximité auront tendance à me rejoindre pour m'aider à me défendre ou simplement me rendre service. Je sais, ça fait très Blanche Neige, mais encore heureux j'ai pas besoin de chanter comme un demeuré pour que ça marche !ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ Tout d'abord une faux de bronze céleste. Cadeau de ma mère ? Non non, juste une commande faite au Bungalow d'Héphaïstos. Ce n'est pas l'arme la plus maniable ni la plus pratique pour se battre, mais je l'ai toujours aimé, non seulement car elle me sert de symbole mais aussi car elle déroute mes ennemies. Alors je ne suis peut être pas le meilleur combattant qui soit, mais croyez moi quand je vous dis que sa portée gigantesque et son effet psychologique font des merveilles ! Autrement j'ai un petit sac de toile, vous savez style vieux sac de grain ? Celui là par contre c'est un cadeau de mon père qui lui fut donné par Déméter avant son départ. Alors, comme on peut s'en douter, il est magique ! Le sac est vide d'apparence, ce qui permet de le transporter facilement, mais quand j'y plonge ma main … disons que celui ci est toujours plein de céréales, de fruits, de graines, je n'ai qu'à demandé et je suis servit. Mais ce n'est pas tout, c'est aussi un excellent moyen de cacher mon arme, celle ci glissant à l'intérieur et disparaissant, pouvant alors être récupérée à tout moment ! C'est comme le sac de Mary Poppins en fait, ou alors une poche du Docteur, c'est plus grand à l'intérieur. Par contre ça ne marche pas avec tout, seulement avec ma faux ou des objets liés à la moisson.
questions for you.
► Comment avez vous pris la révélation concernant les romains ? Quelle réaction cela a fait naître en vous et qu'en pensez vous après tout ce temps ?
Franchement ? J'ai été surpris. Vous savez ces moments où vous ne savez tellement pas quoi dire que vous lâcher un « Ah ? … Ok. » bah c'était ça. Après ce que j'en pense aujourd'hui ? Mais franchement je m'en balance complètement ! Qu'est-ce que je peux bien en avoir à foutre que papa ou maman divin se tape un trip en allant copuler sous une forme schizophrénique ? Ok du coup on est pas pareil que nos approximativement frères et sœurs, mais alors ? Surtout que nous avons bien d'autres soucis sur le dos pour se quereller, non seulement les monstres mais aussi ces humains … tout le monde à déjà oublié la catastrophe de San Francisco ? On a perdu des amis là bas et pourtant … A croire que se taper sur la gueule est plus important.
► Êtes vous satisfait de la vie que vous avez à la colonie ?
Oui, clairement ! Il faut dire l'endroit est idyllique tout de même ! Un décors sublime, de la bonne nourriture, des locaux de qualité, un coin tranquille, des monstres, de la baston, des armes. Comment rêver de mieux sérieusement ? Bien sûr j'aime bien retourner voir mon père au Nebraska ou retrouver la civilisation de temps à autre, mais c'est tellement agréable ! Les gens sont sympas, du moins si ils le sont pas on peut leur taper sur la gueule et dire que c'est un entraînement qui a dérapé, et puis surtout c'est une chance que les simples mortels ne peuvent espérer alors comment pourrais-je cracher dessus ?
► Avez-vous participé à la dernière Titanomachie ? Si oui y avez-vous subit des pertes ? Des blessures ? Des séquelles ? Faites-vous partit de l'armée de Cronos ?
J'étais en effet présent à cette période et bien entendu j'y ai participé. Je ne pouvais tout simplement pas rester là les bras croisés sans rien faire ! Et je n'étais certainement pas dans les rangs de Cronos, c'était pour moi impensable. Après des pertes … des amis oui, des gens qui ne s'en sont pas sortit, qui sont mort à mes côtés, ce ne fut franchement pas facile à supporter. Mais Judi lui s'en ait sortit et au final c'est tout ce qui compte pour moi, qu'importe les blessures, qu'importe les amis tombés, il n'y a que Judi …
► Êtes vous un pensionnaire permanent de la colonie ou rentrez vous après chaque été chez vous ?
Permanent. Bah oui ! Le Nebraska c'est franchement pas la porte à côté ! Donc du coup, quand je suis arrivé à la colonie, c'était bien plus pratique pour moi d'y rester l'année, surtout que le chemin de retour était vraiment dangereux à cause de la distance. Bien sûr je manque à mon père et inversement, mais je vais le voir de temps en temps tout de même. Enfin après je l'avoue, même si aujourd'hui je n'attire plus tant de monstres à cause de mon âge, j'ai pris l'habitude de rester à la colonie. Je me suis fait à cette vie, c'est difficile de la quitter. Et puis Judi … j'ai beau le haïr, j'ai beau le répugner, j'ai beau vouloir le voir disparaître … au fond je l'aime toujours et rien que pour ça je ne veux aucune des choses dites précédemment et surtout pas le perdre de vu.
► Quelle est votre réaction vis vis de la DLCEM ? Auriez vous jamais pu imaginer que les humains puissent être capable d'une telle chose ?
Bien entendu j'ai été surpris ! Du moins … à force de voir les humains comme de simples décors, toujours imaginer qu'ils ne remarqueraient rien, je me suis douté qu'un jour ça risquerait d'exploser. Par contre tomber sur une organisation aussi avancée et efficace, obtenant de si bons résultats contre nous ? Ça c'était complètement inattendu et surtout terrifiant. Tout le monde à l'air de se dire que ce n'est qu'un détail, que ça ne nous fera rien car on est des demi-dieux et qu'ils ne sont qu'humains … somme nous vraiment devenus aussi imbu de notre personne ? Si les dieux, et je m'excuse d'avance à ces derniers, ont manqué l'extinction à cause de Cronos c'était justement car ils ne voyaient plus aucun danger et cela recommence, si ce n'est qu'en plus les demi-dieux s'y mettent … Personnellement je crains le pire pour l'avenir …
le héros derrière l'ordinateur.
Flemme, allez voir Lethario. Sinon TheWeirdBoy, garçon, 20 ans, aime rp, aime glander, aime pas bosser. x)
fiche by mathie. crédits gifs & icon ;; tumblr.
Dernière édition par Meredith Pond le Dim 9 Fév - 3:13, édité 2 fois
Sujet: Re: Meredith Pond ♠ None of us are perfect Ven 7 Fév - 2:52
who you are.
A cause de mon lien avec les champs, la moisson, de mon arme étant une faux, de mon sac de grain magique et de ma fine silhouette, on m'a surnommé le Scarecrow. + Suite à un combat qui s'est mal passé … disons que je me suis retrouvé empalé. Je n'ai vraiment repris mes esprit que quelques jours plus tard. Depuis j'en garde une cicatrice à l'avant et à l'arrière de ma poitrine, le poumon mal en point aussi, ayant des difficultés à respirer si je fais trop d'efforts. L’ambroisie et le nectar permettent de vite enrayer cette douleur mais ça reste assez handicapant, bien que pas assez pour m'empêcher de me battre. + J'ai su assez rapidement pour mon homosexualité et je n'ai jamais vraiment eu trop de soucis avec. Je m'en suis rendu compte à la colonie lors de mes premiers jours, dans la douche commune quand, entouré de mes camarades masculins, je me suis mis a … disons que mon excitation fut bien visible pour tout le monde, qu'importe la force que je mettais pour me retenir et mes joues empourprées n'arrangeaient vraiment rien ? La réaction des autres ? Ils m'en ont taillé une … bon sang réveillez vous ! On est pas dans un porno ! Oui je me suis fait taillé, mais de moqueries ! Enfin c'était surtout pour me taquiner, ils en avaient franchement pas grand chose à faire. + Je travaille pas mal dans les champs de la colonie, ma parenté à Déméter m'aidant beaucoup à préparer le sol ainsi que l'enseignement de mon père qui est fermier. Il faut dire au final, à 23 ans, c'est là où je suis le plus utile, les entraînement ne m'apportent plus grand chose, me servant juste à me maintenir en forme et servant plus souvent de professeur de fortune plutôt que d'élève. + Car oui, d'après beaucoup je commence à me faire vieux pour la colonie. A dire vrai … ils ont peut être raison, on est plus extrêmement nombreux de mon âge et sans ça je serais sans doute retourné retrouver mon père, m'occuper des champs, surtout que seul les monstres ne m'embêtent plus autant, je deviens une cible trop difficile pour eux, ils préfèrent les jeunes … ce qui est un peu vexant ! Mais pour le moment je refuse de partir, pas tant qu'il y a Judi … + J'ai toujours été un garçon intègre, connard sur les bords mais extrêmement loyal et décidé à aider les autres, même si la minute d'avant j'aurais voulu leur trancher la tête. Cependant … depuis quelques temps et je ne sais pas pourquoi, je n'ai plus les idées claires. Au début je mettais ça sur la rancoeur que je ressens vis à vis de ce que Judi m'avait fait subir, mais maintenant … je suis en colère sans raison, je perd le fil de mes pensées, je ne sais plus toujours ce que je raconte, je passe d'un sentiment à l'autre d'un claquement de doigts, j’oublie des choses et ne sais plus ce qui est réel ou le fruit de mon imagination. Bref je suis complètement déboussolé et ça me rend instable, voir violent … Cela me fait peur, très peur, et pour votre propre sécurité je vous demanderais de faire attention en ma présence.
once upon a time.
Tout commença dans un champ. Je sais, c'est beau dit comme ça, n'est-ce pas ? Et pourtant ce fut bien le cas. Mon père, écossais pur souche ayant décidé d'aller vivre en Amérique, au Nebraska, tenais donc un champ de céréales. Lors d'un salon où tous les fermier du coin se rassemblaient afin de faire découvrir leur travaille à la jeunesse, mais surtout trouver des acheteurs chez diverses entreprises et autres commerces afin de gagner leur vie, ce qui était après tout leur but ultime, mon père, Margaux Pond (à croire que les prénoms féminins pour les hommes sont une tradition de famille.) rencontra une femme envoûtante et charmante, l'amusant beaucoup avec cette obsession pour les céréales qu'elle semblait avoir. Grande histoire d'amour vous direz vous alors ? Non, même pas ! Du moins, mon père aurait largement pu aimer cette femme toute sa vie, elle lui avait fait un effet que jamais il n'oublierais et qui allait plus tard l'empêcher de trouver une autre femme, bien que cela ne le désole en rien, mais donc cette histoire ne dura que le temps d'un rendez vous puis d'une nuit passée ensembles. Le plus beau dans tout ça ? Il ne connaissait même pas son nom. Mais le lendemain, au coucher du soleil, on frappa à sa porte. C'était cette femme encore, mais cette fois un bébé à la main. Le fermier ne comprit pas, mais elle lui expliqua qu'il s'agissait de son fils. Un rire nerveux traversa ses lèvres bien entendu, il pensait qu'il s'agissait d'une mauvaise blague et il en aurait fallu bien peu pour qu'il s'énerve et envoie au loin cette charlatante. Mais une voix au fond de lui lui disait qu'il ne le devait pas et il remercie les dieux de l'avoir écouté. Bien consciente que c'était une histoire difficile à avaler qu'elle allait lui raconter, elle accompagna le geste à la parole, se présentant sous le nom de Déméter, déesse des moisson et ses vêtements changeant sous ses yeux pour une toge grecque plus traditionnelle alors qu'une aura de puissance émanait de son être, juste assez pour ne pas le réduire en cendre bien entendu. Elle lui tendit alors l'enfant à qui elle déposa un dernier baiser sur le front ainsi qu'un sac de grain aux propriétés magiques. C'est ainsi que je naquit donc, en une nuit seulement, et mon père qui aurait pu être perdu avec cette paternité inattendu vit ça comme le plus beau des cadeaux.
A présent passons à ma vie … que dire, que dire … Tout d'abord mon père ne m'expliqua pas ce que j'étais vraiment, me considérant trop jeune pour cela encore. A la place il me raconta que ma mère était morte en couche, afin que jamais je ne développe une rancoeur contre une femme qu'il aimait pour le temps qu'il avait passé avec elle et ce qu'elle lui avait offert … moi, pas le sac, hein ? Autrement j'étais un gamin bavard, un peu trop hyperactif au goût de mon père et qui en plus avait tendance à jouer les casse cou. Bref une enfance normale outre mon côté pile électrique et ma dyslexie qui ne m'a jamais vraiment posé problème. (C'était même le bonheur ! J'avais le droit à un ordinateur en cours ! Enfin … j'aurais dû mais je suis partit avant, la haine donc !) C'est à mes onze ans que c'est véritablement devenu intéressant. Tout d'abord il faut que je parle d'un ami … enfin non, pas un ami, c'était la honte d'être ami avec un surveillant mais voilà, je m'entendais extrêmement bien avec lui. Son nom était Dickens et il était assez marrant car il avait le dynamisme et l'énergie d'un grand sportif et pourtant il se baladait avec une canne façon Dr House, même si à cette époque ça n'existait pas, mais vous voyez au moins l'image. Alors pourquoi je vous parle de lui ? Avec qui je riais beaucoup entre deux cours quand j'étais pas avec mes amis de mon age. Tout simplement car c'est lui qui me sauva la vie et me fit comprendre qui j'étais. C'était un week end, donc pas cours, on était dans une petite ville donc mon père avait accepté de me laisser jouer avec mes amis près des champs, et alors qu'ils étaient tous rentré, faisant moi même le chemin inverse pour rentrer à la maison, je vis cette chose étrange, un amas d'oiseaux à la lisière d'une forêt qui me regardaient d'un air étrange. Mais surtout … il brillait de mille feu sous le ciel de l'aurore, comme si ils étaient embrasé, bien que je compris plus tard qu'il ne s'agissait que de reflet sur le bronze de leurs becs. Le banc d'oiseau pris son envol avant de se lancer dans une attaque en piquet contre moi. Je crois qu'en les voyant charger j'étais tout simplement pétrifié, incapable même de pousser le moindre cri et … je n'aurais sans doute pas survécu si ils avaient fait mouche, dès la première vague. Mais dans le battement des ailes un bruit de moteur se faisait de plus en plus fort et une camionnette s'arrêta juste à ma hauteur, faisant barrage avec les oiseaux et attaquant bien le métal, avant que le conducteur ne me fasse signe de monter. Le conducteur ? Mon surveillant. D'abord sous le choc je ne réagis pas, mais en l'entendant hurlé alors que les volatiles éventraient le véhicule, je sauvais d'un bond à l'intérieur après avoir ouvert la porte coulissante et il démarra à pleine vitesse. Ils nous suivirent sur quelques mètres avant de s'envoler vers d'autres cieux.
Arrivé à la maison, en larmes, je me précipitais dans les bras de mon père qui était sur le perron, semblait avoir vu la camionnette approché et surtout mortifié en voyant son état. Je braillais mon histoire insensé sur les vilains zoziaux pendant qu'il tentait de me consoler (Oui pleurnichard ! Et alors?!) en lançant un regard grave à Dickens. C'est alors que j'entendis un « Déjà ? », me faisant immédiatement arrêté de pleurer, levant les yeux vers mon père, comprenant pas pourquoi « Déjà », déjà quoi ? Il se mit à dire à mon surveillant qu'il pensait qu'il aurait encore quelques années, que je pourrais vivre tranquillement quelques temps encore avec lui, ce à quoi Dickens lui dit qu'il aurait aimé lui aussi. Mais bon sang à la fin, de quoi ils parlaient !? C'est alors que mon père se mit à ma hauteur et tenta de tout m'expliquer, Déméter, les oiseaux stymphales, le fait que je sois un demi dieu. Moi qui adorait raconter des histoires abracadabrantes à mon père pour avoir l'impression d'être un héros, j'avais vraiment l'impression qu'il me prenait pour un con là. Il fit alors un signe à Dickens qui commença à retirer sa ceinture. Dans un cri d'horreur je me cachais les yeux, je ne voulais pas voir mon meilleur ami d'adulte se foutre à poil devant moi ! C'était malsain ! Mais mon père me poussa à ouvrir les yeux d'une vois rassurante et ce que je vis me laisse bouche bée. Dickens était une biquette ! Ou une biquette de fesses en tout cas. Et dans ses longs cheveux ondulé, quand il les plaquait on pouvait y voir des cornes, le genre de chose qui paraît impossible à raté et que pourtant … je n'avais jamais vu, ni moi ni personne. Il était donc vraiment un satyre, c'était pas un costume ou alors un sacrément bon et mon père semblait tellement sérieux et secoué que je voulais bien le croire. Mais pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? Il me fut expliqué que quand un demi-dieu est conscient de sa condition, il émet une odeur plus forte que les monstres peuvent repérer. Cette odeur grandissait avec l'âge, mais tant qu'à faire il préférait ne pas accélérer le processus, surtout qu'il ne voulait pas me perdre. Là dessus c'est le regard plein de détresse que je lui posais la question silencieuse « Mais de quoi tu parles ? Pourquoi me perdre ? ». Il y avait un endroit où je pouvais être en sécurité, un endroit où je serais entraîné à vivre malgré l'hostilité extérieur, la Colonie des Sang-Mêlés, seulement c'était à New York, Long Island, bien trop loin pour que mon père puisse me suivre ou que je puisse rentrer régulièrement, pour le début au moins, mon père ayant trop peur que je me fasse attaquer sur le chemin tant que j'étais une cible facile. Je préparais donc mes valises, oui, pas un sac mais bien des valises, et je pris la route avec Dickens. Je regardais la ferme à travers le rétroviseur, mon père me faisant des signes au loin, les champs que je connaissais sur le bout des doigts disparaître peu à peu, et quand l'ont fut assez loin, je me mis à pleurer.
Les années ont passé depuis ce jour. Ce fut difficile au début, mais en même temps c'était comme mettre le pied à Disneyland, c'était impossible de ne pas sourire en voyant tout ce qu'offrait la colonie ! Je me suis donc vite intégré et même si je voyais tout juste mon père pour mon anniversaire et noël, ainsi qu'à quelques autres occasion quand il trouvait le moyen de venir à New York, je me suis vite intégré et fait à cette vie. À vrai dire, après six ans, j'étais comme un poisson dans l'eau ! J'avais des amis, j'avais mes habitudes, je me débrouillais pas trop mal lors des quêtes et je m'occupais même des champs de fraise ! Bon, j'étais pas toujours le plus sympa des pensionnaires, un peu connard sur les bord, mais rien qui dépassait la taquinerie généralement, sauf exception bien entendu. Mais surtout, alors que tout le monde cherchait la gloire dans leurs quêtes en faisant des trucs débiles comme tuer le gredin de la grotte au trésor, moi je me proposais plutôt pour aider les satyres à trouver de jeunes demi-dieux. En effet, outre que je voulais les aider à ne pas se faire bouffer tout gamin, je devais avouer que j'éprouvais un certain plaisir à leur annoncer ce qu'ils étaient, leurs réactions toujours plus surprenantes les unes que les autres. D'ailleurs ce jour là je devais m'occuper d'un cas dans le Nevada. Un satyre soupçonnait un gosse d'être un enfant divin, mais comme il était déjà occupé avec une fratrie j'avais décidé de mener l'enquête, mais je n'en eu pas vraiment le temps. En effet, à peine arrivé sur place, à peine avais-je réussi à trouver le garçon, qu'une Manticore tentait déjà de le faire glisser au fond de son gosier. Sans attendre je sortis donc mon arme, une faux que m'avais faite un fils d'Héphaïstos, avant de me lancer dans un duel avec la bête. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais bon sang j'en ai chier ! Cela dit, alors que mon but était surtout de la repousser, je parvins à l'occire, non pas sans fierté ! Le gamin par contre était dans un sale état … je m'en voulais car j'aurais préféré lui éviter de prendre un coup, surtout maintenant que j'y repense au vu de ce qu'il est devenu pour moi. Par contre son sale caractère, lui il était intact ! Pas un merci, il m'envoya presque sur les roses pour récupérer son livre avant de fulminer pour la perte d'un objet qui se trouvait dedans, une lettre qui était en réalité aux pieds de ce nigaud et que je lui avais ramassé, ce qui ne lui plut pas non plus. Mais à mon grand damne, alors que je souriais face à son côté bébé grognon, il s'écroula littéralement devant moi, ses blessures étant définitivement plus grave que je ne le pensais. Je lui donnais donc immédiatement un peu de nectar, assuré par cette attaque qu'il était bien demi dieu, mais il était bien trop dans les vapes. Je le pris donc dans mes bras, espérant pouvoir l'amener à la colonie assez vite avant qu'il ne me lâche, ce qui du Nevada n'était pas chose aisé. Dans son délire il commença à me demander si je l'emmenais à Poudlard. N'ayant pas le cœur à le contre dire dans son état et surtout désirant le faire parler le plus possible entre deux arrêts où je lui donnait du nectar et de l'ambroisie, j'acquiesçais et et lui promettais de l'emmener voir Dumbledore. Sur le coup j'étais terrifié, aujourd'hui j'en ris encore ! Et surtout je ne l'ai jamais lâché avec cette petite histoire. Quoi qu'il en soit je parvins à l'amener à la colonie saint et sauf, ce fut tout juste mais il était en vie … mon petit Judicaël.
Ce garçon que j'avais sauvé … c'est celui qui changea tout dans ma vie, à la fois pour le meilleur et surtout le pire. Je l'avais d'abord aidé à s'intégrer, sachant qu'au vu du personnage cela n'allait pas être bien facile, devenant ami avec lui et m'amusant de le voir me suivre comme mon ombre alors que tout disait chez lui que je l'agaçais ! Mais surtout je me suis terriblement attaché, il était vite devenu mon petit protégé et quiconque osait lui chercher des noises avait à faire à moi. Il était la prunelle de mes yeux et c'est sans doute pour cette raison que j'ai dérapé, développant des sentiments bien trop fort pour un garçon qui n'avait à cette époque que quinze ans quand on a commencé à sortir ensembles et surtout quand on a … mais ce gueux m'a manipulé, je voulais attendre mais il appuyait là où il fallait pour que je craque ! Mais donc, en conclusion, ce garçon qui avait failli mourir dans mes bras m'était devenu la chose la plus précieuse qui soit. Seulement, si l'histoire commença bien, enfin si on oublis le détournement, elle n'en eut pas moins un dénouement tragique. Comme dis j'avais de forts sentiments pour Judi, bien assez fort pour m'avoir fait jeter tous mes principes par la fenêtre et donc je n'imaginais pas une seule seconde le perdre un jour, je me le refusais ! Mais c'était sans compter sur l'esprit malsain et vicieux dont le fils de Mnémosyne pouvait faire preuve … le retrouvant dans le lit d'une autre, prit sur le fait … et pas n'importe qui en plus, ma meilleure amie, celle qui après lui était la personne pour qui j'aurais pu tout donner. C'était trop à supporter, il eut ce qu'il voulait, une rupture, même si à cette époque je ne comprenais pas pourquoi et aujourd'hui encore non plus.
Ma rage fut telle ce jour là … Je crois que les murs de la colonie ont dû trembler. Il m'étais hors de question de faire du mal à qui que ce soit, mais mes mains étaient en sang à force de frapper contre les murs du bungalow de Déméter. Je l'aimais à en crever et il venait de m'arracher le cœur avec un grand sourire. Je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi ni comment il avait pu convaincre ma meilleure amie, Ashley, tant ça paraissait insensé. En réalité il lui avait manipulé l'esprit pour ça, mais chaque fois que je le comprenais … l'information m'était retiré par Judicaël via ses pouvoirs. Il en allait de même à chaque fois que j'essayais de tourner la page, le pardonnant ou l'oubliant, il venait faire un tour dans mon esprit et ravivait ma haine. Pourquoi m'infliger ça ? Tant de question dont les réponses m'échappaient chaque fois que je les atteignais ou les touchais du doigt. Il était clair que Judicaël me cachait quelque chose et je m'en serais bien vite rendu compte en condition normale, mais peu à peu les choses étaient pour moi de plus en plus flou. En effet, manipuler l'esprit humain et surtout la mémoire n'est pas une bonne chose. À force d'avoir vu mes souvenirs se faire retirer ou remplacer, je commençais à ne plus pouvoir comprendre ce qui était vrai ou faux, surtout que je ne me rendais pas compte de cette manipulation, comment sans aucun souvenir de la chose ? Alors je suis devenu peu à peu instable, perdant parfois pied avec la réalité et complètement bipolaire. Ce n'est pas encore très avancé, mais je chute à une vitesse effarante au point que moi même je ne me rend pas toujours compte que quelque chose cloche. Cependant je ne veux pas m'en sortir, je ne veux pas que l'on m'aide, tout ce que je veux c'est Judi, Judi, Judi ! … Judicaël, que m'as tu fais ? … et pourtant je t'aime au point de pouvoir t'arracher le cœur pour en faire mien …