Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: Oui! Mais, est-ce qu'on y sera à temps pour le final ? [pv Christian] Mer 12 Mar - 23:14
aiden&christian❧ do we'll have little talks ?
« Aiden ! Quelqu’un pour toi, à la porte ! » Késako ? La jeune femme regarda son demi-frère sans comprendre. Certains faisaient une tête disant « putain, qu’est-ce qui va se passer encore ? » et d’autres avaient l’air au bord de l’hilarité, n’en croyant pas leurs yeux ou leurs oreilles. Etalée et installée confortablement dans son lit, dans un état entre l’éveil et la somnolence, la fille d’Apollon finit tout de même par concéder à quitter son matelas moelleux et confortable afin de voir qui voulait lui parler. Elle tenta de se lever, mais réussit juste à se laisser glisser par terre, s’étalant de tout son long sur le plancher. Un soupir de désespoir et de découragement, signifiant clairement « pourquoi on veut pas me laisser dormir ? » lui échappa. Les membres de sa fratrie ayant vu ce pitoyable spectacle ne purent s’empêcher de laisser libre court à leur hilarité, pour certains. Il faut dire que la jeune femme offrait une scène assez comique. « Debout, feignasse ! », lâcha le même frère qui l’avait prévenue de la visite. Mais, mais, mais, j’ai paaas enviiie. Et pourtant, elle fit tout de même l’effort de se mettre debout et d’avancer jusqu’à la porte. Quelle ne fut pas sa surprise de retrouver son cousin à la porte ? Oui, bon ! Concrètement des cousins ce n’est pas ce qui manquait à la colonie, alors vous vous demandez lequel. Mais, le fait est que, du côté de sa mère, elle n’en avait qu’un. Ainsi, Christian était venu lui parler. Ni salut, ni comment ça va. « Bah je t’en prie ! Prend tout ton temps. On va au cinosh ? » demanda-t-il avec un air renfrogné et agacé. Comme si la simple vue de sa cousine, suffisait à foutre sa journée en l’air. Pour le coup la jeune femme n’y comprit rien. Il fallait dire que malgré leur lien familial, ils étaient loin d’être les meilleurs amis du monde. Bien au contraire même. Ne comprenant pas ce qu’il faisait-là, ni pourquoi ça le prenait d’un coup, elle resta sur place à le fixer d’un air exprimant toute son incompréhension. « Morgenstern. » rajouta-t-il simplement. La lumière venait de s’allumer. Aidan s’entendait avec les deux et il n’était pas étonnant qu’il essaie de les faire se rapprocher. C’était probablement pour ne pas énerver son ami qu’Aiden haussa des épaules et alla chercher son sac et sa veste, avant de sortir de son bungalow pour suivre le fils d’Arès jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche de la colonie. Fort heureusement, ils réussirent à en avoir un assez vite qui les mena jusqu’à la gare pour prendre le train. Direction, le cinéma le plus proche à New York.
Le parcours se fit sans bruit. Il n’empêche que cela faisait tellement longtemps que le soleil ne brillait plus sur leur relation –à se demander même s’il l’avait fait un jour- que ce n’en était plus gênant pour eux d’être assis l’un à côté de l’autre sans rien dire. Aiden regardait le paysage défilé. Bizarrement, aujourd’hui elle ne semblait pas irriter par sa présence. Sans doute que cela ne tarderait pas à changer. Tout d’un coup la curiosité la frappa de plein fouet. « Au fait ? On va aller voir quel film ? ». La réponse tardant à venir, elle reporta son regard sur le petit brun à côté d’elle. « Alors ? » dit-elle en faisant claquer sa langue en signe d’agacement face à son silence. Comme promis, ça n’avait pas tardé à changer. Toujours en fixant le fils du dieu de la guerre, la jeune femme attendit sa réponse dans un agacement qui ne cessait de croitre. Il fallait dire qu’elle aimait savoir dans quoi elle de faisait embarquer. Et bien entendu, ils étaient presque arrivés.
Oui! Mais, est-ce qu'on y sera à temps pour le final ?
«Mais c’est ta cousine tu peux quand même faire un effort ! »
Qu’est-ce que vous voulez répondre à ça. Si seulement Aidan était une fille un battement de cil aurait certainement fait pencher la balance en ma faveur mais là, à part râler sans but précis, je n’avais rien à dire. J’étais d’extrêmement mauvaise foi depuis le début de notre discussion, j’avais enchainé les réponses stupides qui me venaient à l’esprit. Du genre ho mais j’en ai déjà pleins de cousines je suis forcé d’apprécier Aiden ? Visiblement répondre ça, ce n’était pas une bonne chose puisque le regard « trou du cul »qui se posa sur moi était pour le coup assez éloquent. Etait-ce son côté je ne te lâcherais pas, ou alors le fait que je n’avais rien à faire ce soir qui me décida à aller voir Aiden, je n’en savais rien mais bon difficile de se débarrasser d’un gars qui a une idée derrière la tête, même si son idée était stupide, je n’avais pas envie d’être ami avec elle. Ce n’était pas tant son air de famille avec moi, il n’était pas visible fort heureusement mais toute sa famille était en vie alors que la mienne non. Elle avait tout ce qu’elle voulait et trouvait malgré tout le truc pour être de mauvais poil tous le temps. Je sais parfaitement que je n’étais pas sincère en disant ça mais la rancœur est un poison qui s’insinue dans chacune de mes veines se mêlant au sang pour n’en sortir qu’une incapacité à être juste. Je quittais Aidan en promettant que je passerais la soirée avec ma cousine, ma vrai cousine par l’ADN celle-là contrairement à tous les autres.
Le bungalow des Arès était vide, pour une fois, je crois qu’il y avait un concours pour savoir lequel était le plus puissant. L’espace d’un instant j’envisageais le fait d’abandonner ma promesse pour aller prouver ma supériorité. Ce n’était pas très juste j’allais louper un bon moment pour me coltiner une cousine insupportable qui ne faisait pas non plus d’effort pour bien s’entendre avec moi. Voyons cependant le côté positif de la chose, personne ne me verrait m’habiller autrement qu’avec le t-shirt orange de la colonie, pas plus qu’on ne me demanderait avec qui je sortais. Les rumeurs iraient bon train, surtout au sein de mon bungalow ou soyons franc cinq toutes petites minutes, les réflexions n’étaient pas sur le devant de la scène la plupart du temps. En trainant complètement jusqu’au bungalow des Apollons, habituellement pourtant j’y allais en courant, je dirais même qu’ils avaient l’habitude de me voir pour embarquer Destan, je priais pour ne pas le croiser. Je sais qu’il ne se moquerait pas mais je n’étais pas sûr que tout se passe bien et que j’arrive à la ramener vivante, c’est si difficile de contrôler ses pulsions meurtrières. Je toquais en déglutissant à la porte, enfin plutôt j’espérais faire plusieurs coups contre la porte mais à la première, la porte s’ouvra comme s’ils étaient toujours sur le qui-vive à attendre des invités. Je vis sur les lèvres de mon cousin au je ne sais quel degré se former le « De » habituel mais je secouais la tête négativement avant de souffler comme si les mots m’en coûtaient
«Je viens voir Aiden en fait. »
L’hilarité se voyait tellement dans son regard que je me retenais de lui mettre mon poings dans la figure, ce n’était quand même pas si surprenant si ? Bon visiblement peut être que je ne m’étais pas rendu compte que notre animosité tout le monde en était conscient. Malgré l’invitation à entrer, je ne franchis pas le seuil de leur bungalow restant dehors comme pour profiter des quelques minutes qui me restaient afin de ne pas déprimer. Elle prenait tout son temps comme toujours, plus les secondes passaient plus mon air se renfrognait. Au moment où la lâcheté prit le dessus et que je m’apprêtais à faire volteface pour rejoindre la vendeuse de fraise, ma délicieuse cousine apparut. Je ne pus contrôler mes paroles et naturellement je m’agaçais
«Bah je t’en prie ! Prend tout ton temps. On va au cinosh ? »
Elle était vraiment d’une impolitesse flagrante, je levais les yeux au ciel en n’ayant aucune réponse. Sans pouvoir pénétrer à l’intérieur de son esprit je savais ce qu’elle pensait. Pourquoi j’étais là ? Nous n’avions jamais d’effort pour nous entendre. Chiron le jour où il nous avait réuni était certainement le plus heureux des trois, je me souviens que j’avais tellement espérer lorsqu’il avait dit j’ai trouvé un membre de ta famille, ma petite sœur avait survécu et cet idiot de taureau me présentait Aiden. Non il était trop tard pour devenir ami, je le crains mais bon je voulais bien faire un effort pour Aidan, c’est d’ailleurs pour qu’elle me suive que je prononçais le nom de notre ami commun. J’avoue que lorsqu’elle se détourna pour rentrer dans son bungalow j’étais soulagé, si elle y mettait de la mauvaise foi tant mieux pour moi, je dirais que ce n’était pas de ma faute qu’elle était vraiment insupportable et qu’elle ne faisait aucun effort même pour son pote fils de Nyx. Mal m’en prit, elle revint comme si des chaines immenses et lourdes la liaient à moi. Sans parler, n’ayant en soi rien à nous dire je l’entrainais en silence vers l’arrêt de bus le plus prêt de la colonie, je tapais du pied dans les graviers pour faire passer le temps et manque de bol je levai la tête au mauvais moment et la lueur des phares m’éblouit totalement, je titubais un peu avant de monter à la suite d’Aiden dans le bus. Il y avait du monde dis donc, je ne bougeais plus du tout comme si cela m’empêcherait de m’énerver et de décider de me battre contre des mortels. C’était quoi ce truc idiot de toujours vouloir frapper tout le monde, j’aurais pas pu être pacifique, ça allait totalement à l’encontre de ma nature première non.
Une fois dans la gare, la torture fut encore plus intense, je me faisais bousculer dans tous les sens et j’avais beau puiser ma patience dans le dos d’Aiden qui ouvrait le chemin, l’envie de tirer mon épée me démangeait. Par chance, le train était pas du tout remplit, je soupirais de soulagement en m’asseyant. Tandis que nous nous avancions je fixais le paysage pour ne pas avoir à faire la conversation. Cependant si c’était mon idée, Aiden en avait une autre sa question était inutile non pas que ce n’était pas intéressant mais je n’en avais pas la moindre idée. Du coup je cherchais une réponse à sa question mais son claquement de langue me pris au dépourvu et je lui lançais un regard furibond avant de répliquer.
«Deux minutes ! Je me remémore les différents films que j’ai vu sur le dépliant ! Et puis merde ce n’est pas un rancard j’en ai rien à faire du film je fais ça uniquement pour faire plaisir. Un film de guerre avec toi c’est inutile. Un dessin animé plutôt rentrer immédiatement. Un film d’espionnage ça c’est bien.»
Comme pour valider mes paroles, le train s’arrêta et du coup je poussais un peu beaucoup Aiden hors de sa place afin de sortir le premier. Une fois sur le quai de la gare pourtant je ralentis et m’arrêtai. D’un regard je cherchais l’enseigne cinéma mais ce n’était pas indiquer, je me tournais vers ma cousine qui pour le coup faisait office de GPS et j’attendais qu’elle nous guide. Par contre je ne lui demandais pas ouvertement mais mon regard était éloquent non ?
Oui! Mais, est-ce qu'on y sera à temps pour le final ? [pv Christian]
Accueil 
« Aiden ! Quelqu’un pour toi, à la porte ! »