That's my boy

Destan ne s'était pas levé depuis très longtemps seulement le jeune fils d'Apollon était déjà dans une fort olympique, oui vous en riez. Le jeune homme s'ennuyait clairement il faut bien l'avouer. Que faire de mieux quand on s'ennuie fortement dans une colonie encore à moitié endormie, je vous le demande. Eh bien, il faut aller voir son meilleur ami. Le seul, le meilleur, l'unique Christan son presque frère. Oui devrais-je dire son frère de sang même si la cérémonie de partage de sang avait légèrement foirée. En principe ce qui se passait entre eux avaient cette tendance à rater. Est-ce qu'ils prenaient trop de risques et pas assez de précautions, oui très certainement. Toujours est-il que les garçons ont beau avoir grandis, ils n'ont pas perdu le sens de la camaraderie.

En même temps, il y en a toujours une pour entraîner le second dans une lutte effrénée, un combat, un expédition qui sera punie par la suite. Destan et Christan. Christian et Destan. Deux garçons très différents mais pourtant leur amitié traverse les années depuis bien longtemps. Si on en cherche un, il suffit de chercher l'autre. Même si ces dernières années les filles les ont un peu, seulement un peu, séparés. Dans le fond, ils sont toujours aussi proches qu'au premier jour. Néanmoins au lieu d'aller vider des calamars dans les assiettes des autres ou provoquer une bagarre, ils se contentent de se comporter comme de jeunes adultes presque normaux. C'est déjà un effort de géant, vous n'imaginez même.

Se comporter comme un grand garçon n'est pas si simple - il ne faut pas croire que tout tombe directement sur nous. A vrai dire, Destan est plutôt sérieux comme jeune homme sauf quand il est en présence du fils d'Arès. Non pas que ce dernier ait une mauvaise influence mais les bonnes vieilles habitudes ont la vie dure, vous savez. En outre, ce n'est pas ces habitudes qui vont le déranger tant que son ami est avec lui pour faire Zeus sait quoi, cela lui suffit amplement. Même si depuis que Nora est revenue, cette jolie brune lui trotte toujours dans la tête, à tel point qu'au final - on ne s'en rend pas compte, mais ça fatigue fortement. D'ailleurs, le fils d'Apollon n'a pas encore pu en parler de à quel point elle le perturbe depuis son retour, à Christan.

Le fils d'Arès n'est peut être pas le mieux placé pour ce genre de chose. Mais à qui d'autre s'adresser ? Sa sœur ? Hors de question. Sans parler de l'intéressée. Et puis ce sont des choses qui ne se partagent pas, sauf à son frère en l’occurrence le fils d'Arès. Ils ont beau ne pas avoir le même parent divin, carrément différent même, ils s'entendent encore mieux que des frères le feraient. N'hésitant pas à s'insulter pour se souhaiter le bonjour ou simplement pour se foutre de l'autre dans des tentatives désespérées d'arriver à quelque chose en cours théorique. Destan est peut être un jeune homme qui parvient à calmer son meilleur ami, tout du moins c'est ce qu'il aime se dire pour se donner une importance dans leur amitié. Il n'est pas le plus fonceur des deux mais ce n'est pas pour autant le membre innocent.

Au final, il est bien vrai que les deux Grecs se complètent d'une bien jolie façon. Forcément ce duo étrange fonctionne plutôt bien et jusqu'à présent rien n'a pu ne serait-ce que les séparer plus que quelques jours ou devrais-je dire quelques heures. La seule fois où Destan a eut vraiment peur pour son ami, c'était pendant la guerre. Le fils d'Arès avait été blessé en premier. Le fils d'Apollon l'avait soutenu pour le mettre à l’abri. Sans l'avouer directement, son regard fut grandement soulagé quand un jour plus tard, ils s'étaient revus. Blessés mais vivants, c'était tout ce qui comptaient pour le fils d'Apollon. Pour le brun l'espérance de vie du fils d'Arès dépasserait la sienne, il ne permettrait pas de perdre son meilleur ami. Que se passerait-il ensuite ? Il serait seul cette idée-là le hantait fortement.

C'était lui le guérisseur et pas l'inverse. Si l'un des deux devaient vivre pleinement ce serait Christian. Pour être le plus explicite du monde, le jeune homme s'est fait cette promesse interne quand il venait d'arriver à la colonie. Il se souvenait parfaitement que le fils d'Arès avait agit comme bouclier et lui avait permis de prendre de l'importance dans le camps. Le temps surtout que ses muscles se développent. Les archers n'ont jamais été forcément bien vu, encore moins les enfants d'Apollons. D'ailleurs les deux bungalows, Arès et Apollon, se détestaient mais pas les garçons. Ce qui lui permettait d'aller et venir comme il le souhaitait dans le bungalow de son frère de coeur.

Maintenant qu'il n'était plus le gringalet freluquet qui ne savait pas faire autre chose que de tirer une flèche en plein milieu d'une cible et soigner de minuscules blessures, Destan s'était plus imposé et ne permettait à personne de le remettre en question. Il n'hésitait pas à foncer dans la mêlée, à la manière de Legolas comme le lui avait rappelé Nora dans un élan de bonté de sa part ou était-ce de la pure moquerie. Le garçon s'en fichait. Il s'était fait sa place avec son meilleur ami. D'ailleurs, le jeune homme se dirigeait justement vers le bungalow Arès pour aller le retrouver. Celui-ci devait encore dormir à plein régime vu que le soleil se levait tranquillement. En entrant, le brun croisa un demi-frère à son meilleur ami, sans lui accorder un regard, il se dirigea vers l'endroit où il savait que se trouvait le lit de Christan.

Son regard se posa sur la masse difforme à moitié couverte par une couverture. Très amusé, il leva les yeux au ciel en réfléchissant à la meilleure manière de le faire se lever. Avisant un verre d'eau posé à côté sur un petit meuble, le jeune homme eut un sourire narquois. Tendant la main vers, il s'en saisit sans faire de bruit qui pourrait alerter le fils d'Arès. Levant le verre au-dessus de la chevelure ébouriffée de son meilleur ami, Destan le renversa dans sa totalité avant de partir dans un éclat de rire.

"Bonjour princesse guerrière ! Bien dormi ? "

Ses yeux pétillaient d'amusement tandis qu'il s'éloignait un peu, voulant éviter un mauvais réflexe de la part du fils d'Arès.
  

That's my boy

Le jeune homme savait que son ami n'allait pas mettre trop longtemps à se bouger, peut être à hurler comme une fillette oui, sans doute. C'est pourquoi il avait reculer bien que sachant que cela ne l'empêcherait pas de se faire empoigner par son ami. D'ailleurs justement se relevant en sursaut avec une tête dont il vaut mieux que je ne donne pas de qualificatifs pour la décrire tellement c'est cauchemardesques.

Un grand sourire aux lèvres, le fils d'Apollon le regarda se débattre à moitié entre la conscience et le sommeil. Suite à ses paroles, le regard noir du fils d'Arès croisa bien vite celui du fils d'Apollon qui lui répondit d'un clin d'œil dont lui seul avait le secret. Puis le grand guerrier fut bien éveillé et bondit de son lit et de ses couvertures pour atterrir sur Destan, qui malgré lui s'attendait à ce genre de réaction. Décidément en grognant sous son poids, le jeune homme archer se dit que ce serait le moment de faire un régime pour le fils d'Arès. L'eau dégoulina sur le t-shirt de la colonie du jeune archer, qui sentait le froid envahir son torse musclé. Il leva les yeux au ciel en étant content que ce n'était pas une autre boisson.

Finalement, il se remerciait intérieurement, tout en repoussant son meilleur ami pour ne pas qu'il l'écrase trop même si le déloger n'était pas encore à sa portée. Mais il allait y travailler et un jour soulever son poto ne serait plus un problème, foi de fils d'Apollon. Au moins, il pourrait toujours porter Nora bien que celle-ci trouverait une façon ou une autre de lui arracher tous les cheveux de sa tête - cheveux à qui il tient au passage. A vrai dire, il faut croire que le jeune homme était entouré de gens complètement perchés plus dingues les uns des autres, mais il s'agissait bien de ses meilleurs amis - sa famille.

Rien n'est plus important que sa famille de la colonie mis à part le fait de coincer des pétards sur le dos de Chiron mais c'est assez risqué comme entreprise. Il n'empêche que les deux garçons avaient déjà réussi à mettre des souris dans sa salade. Oui, ils avaient passé la journée à en attraper trois, comme quoi la chasse aux souris ne leur réussissait pas vraiment. Souriant simplement en fixant le visage tout mouillé de son comparse Destan ne pouvait s'empêcher de se moquer intérieurement et de regretter de ne pas avoir d'appareil photo pour qu'il puisse voir sa tronche, son grand dadet préféré, rien qu'à lui et à celle qui prendra son cœur. Sans doute une chanceuse ou alors la fille avec le plus de poisse du monde, qui sait. Un jour, il le saura et pourra l'exprimer tout haut avant de se prendre une baigne de Christian et oui c'est ça l'amitié.

« Bonjour Destan ! Encore battu par la princesse, décidément tu es une vraie fillette. »

Souriant simplement à cette remarque, le jeune homme ne releva même pas l'insulte. Après tout, c'était bien vrai qu'il n'était pas au poids de pouvoir faire le bœuf et renverser son ami peut être avec une prise quelconque mais ce n'était pas le but de résister. Il l'avait bien mérité avec son attaque à main armée d'un verre d'eau. Le jeune homme se contenant de lui tirer la langue pour la bonne forme des blablas entre amis. Évitant de lui pincer un téton ce qui ferait sans doute rager son meilleur ami. L'archer se contentait de rester silencieux et de conter les gouttes d'eau sur le visage légèrement barbu du fils d'Arès. Néanmoins, il s'arrêta après être arrivé à vingt-huit préférant ne pas s'étendre sur le sujet bien que le sujet présent l'amuse énormément. Parfois, le brun se disait qu'il aurait dû être un fils d'Hermès. C'est bien vrai, mise à part le fait qu'il tire comme pas d'eux, son caractère ressemblait beaucoup à ses petits voleurs. Heureusement que non puisqu'il n'était pas un voleur et n'aurait jamais voulu un être un seul le sens de l'humour de ses demi-dieux lui plaisait beaucoup pas vraiment le reste, après il ne les détestaient pas vraiment.

Seulement que Destan savait quand il était temps d'être sérieux et les enfants d'Hermès pas vraiment du moins pour la majorité d'entre-eux. Après on sait bien qu'il y a toujours des exceptions même s'il attendait toujours de voir, non lui préférait vraiment les enfants de Nyx en particulier une jolie fille de Nyx aux cheveux foncés et au regard de braise. Là oui, il adorait et elle lui faisait carrément bondir le coeur à chaque fois qu'il y pensait. Une vraie guerrière avec un sens de l'humour pas très recherché, certes mais un sacré caractère. Peut être était-ce le fait de se faire rembarrer à chaque fois qu'il tentait une approche qui le rendait encore plus accro à elle. Ses sentiments étaient revenues en même temps que la jeune femme. Il rêvait de ce moment depuis très longtemps et voilà qu'elle était revenue pour une année, la dernière chance du fils d'Apollon.

Quoiqu'il pourrait la convaincre de rester enseigner aux demi-dieux certains savoirs qu'elle maitrisait parfaitement si ce n'est le posage de lapin. Oui, il l'aimait depuis toujours même si elle le rembarrait mais c'était la vie et il allait l'avoir un jour. Destan ferait une grande fête autour du feu de camps et permettrait à Christian de faire un tournoi de gladiateur et puis il embrasserait Nora. Que de plans merveilleux, non ? Eh bien peut être était-ce trop intense et idyllique il n'empêche qu'il vaut mieux penser positif. On reste en vie plus longtemps comme ça. Qui plus à voir la lueur dans le regard de son ami, Destan regrettait de ne pas encore avoir embrasser Nora cette année. Il préparait quelque chose, le jeune archer n'en doutait plus.

« Je vais éclairer ta lanterne puisque ton cerveau marche au ralenti ce matin. Le principe de tout ce qui est normalement constitué c’est la nuit tu dors, le matin aussi et tu te réveilles pour midi afin de te nourrir. Tu saisis ? Sous-entendu c’est quoi cette manie de se lever aussi tôt, je veux bien croire que ton père il a du taff qu’il doit éclairer le ciel et tout ce qui est ensoleillé mais il n’a pas besoin qu’une demi portion réveille tout le campement. D’ailleurs comment tu as fait pour rentrer dans le bungalow ? T’es pas des plus effrayant comme gars mais ils te laissent tous rentrer, c’est d’un bizarre. Ou alors je t’ai tellement bien entraîné à la bataille qu’ils osent plus te toucher. Purée tu devrais m’élever une statue Destan depuis le temps. »

"Il parait que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, mon ami. Je suis assez grand pour faire peur à tes frangins tout seul, tu sais, papa. Pour ce qui est de ta statue, elle risquerait d'effrayer les écureuils ce serait contre-productif de faire cela. Imagine la gueule des enfants s'il voyait ta tête dans cents ans, l'horreur."

Haussant les épaules, le jeune homme lui fournit ça en guise de réponse. Pour sa part, il ne comprenait pas sa manie à se lever pour s'empiffrer. Voilà d’où les enfants d'Arès tiraient leurs forces. Il agissait comme des tanks voir même leur simple proéminence ventrale repoussaient les ennemis. Bon j'avoue que ce que je dis est légèrement faussé, il n'empêche que le voir s'empiffrer tous les jours faisaient un peu peur à son ami. Heureusement la colonie n'a jamais manqué de nourriture ces dernières années, sinon les satyres allaient y passer un jour ou l'autre. Je vous assure, c'est effrayant bien plus que de voir du sang couler d'une plaie aussi énorme qu'un éléphant adulte d'Asie. Croyez-moi, il vaut mieux regarder ailleurs pendant que Christian se nourrit ou prendre un parapluie pour éviter les morceaux sur votre personne. Destan était à présent piqué à vif de savoir ce que le fils d'Arès avait préparé pour eux.

Ce dernier s'habillait si rapidement que l'archer se demandait comment il faisait pour ne pas mettre ses fringues à l'envers, bien que cela devait lui arriver de temps à autre vu le soin dont il faisait preuve. Pendant ce temps-là, le fils d'Apollon prit le temps pour se redresser et s'épousseter le jeans, faisant danser ses bracelets sur son poignet. Il était prêt à se lancer dans la nouvelle aventure des frères catastrophes mais qui gèrent la fougère grâce au plan OFDLT et OVA, respectivement on fonce dans le tas et on verra après. La phrase aurait pu être la préférée de Chris mais elle était bien trop longue pour lui. Le fils d'Arès attrapa donc le fils d'Apollon le tirant littéralement vers la sortie. Sur le chemin, ils croisèrent une des demi-sœurs de Christian que ce dernier ne put s'empêcher de faire rager peut être même par sa simple présence.

Destan fit un petit sourire avec un clin d'œil à la fille d'Arès. Qui a osé dire qu'elles étaient toutes moches. Bah quoi ? Même entre amis ou meilleur ami du frère de la sœur, on a bien le droit de faire ce genre de choses en toute innocence. Si ça déplait à quelqu'un bah j'ai envie de dire, tant pis. Bien que le jeune homme n'ait pas la moindre idée de son prénom exacte quelque chose avec So et la fin eh bien, il n'en sait rien. Et puis, ce n'est pas son problème, c'était à Christian de présenter sa petite famille, même si le fils d'Apollon n'a pas vraiment l'envie de connaître la petite famille du fils d'Arès. Un peu trop déroutant ces gens-là.

Bien que très gentil quand on aime se prendre des insultes et des armes en pleine tronche pour rester dans le soft, je n'entre même pas dans le sujet où c'est vraiment dangereux de les côtoyer. Par exemple balancer un verre d'eau glacé sur la tête d'un enfant d'Arès est ce qui pousse à recevoir un arrêt maladie, vous voyez un peu le genre. Et tout cela c'est seulement s'ils sont dans un bon jour. Non, vraiment, le jeune garçon s'envie tout seul comme un grand, d'être un privilégié.

En somme, il faut dire aussi que le garçon s'est crée cette petite place très agréable et confortable grâce à son meilleur ami, comme un mot d'ordre le fils d'Apollon à la belle gueule d'ange, au muscles de folies et tout, et tout, fait parti de la famille, voilà repos. Bon, bien sûr, ce ne s'était pas passé de cette manière-là mais c'aurait pu. En règle général on ne va pas embêter les combattants comme Christian surtout quand le meilleur ami peut vous planter une flèche très bien placée en très peu de temps avec un classe sans pareil, en mode sourire colgate même. Voilà qui commence à imposer le respect, non ? Ce n'est pas pour rien qu'ils sont inséparables depuis qu'ils sont gamins. Deux vrais énergumènes que la colonie supporte depuis plusieurs années à présent. Le fils d'Apollon souhaiterait tout connaître chez son ami, même s'il s'est pertinemment que Chris ne lui dit pas tout et ne lui dira sans doute jamais tout.

La réserve agit comme une armure chez le fils d'Arès et le fils d'Apollon n'a pas encore trouvé la faille pour atteindre le point que Chris lui cache. Néanmoins cela ne l'empêche pas d'aimer son abruti de pote lourdaud et impulsif comme si c'était son âme sœur. Vous voyez Destan n'est pas comme les mamans louves ou autres, il n'abandonne pas les ratés de la portée (sans rancune. ). Il aime énormément son frangin de cœur et ne laissera personne y toucher un seul cheveux. D'ailleurs quand Christian s'exprime devant tous les autres demi-dieux, le garçon archer est là avec son allure de freluquet peut être mais tout de même, il se fait imposant en foudroyant du regard tous ceux qui oseraient remettre en question les paroles de son pote. Ce n'est pas qu'une simple amitié et vous le comprenez, n'est-ce pas ? C'est même impossible à qualifier.

C'est une belle relation qui ne s'effacera jamais même si un rocher les sépares, rien n'est trop fort pour briser leurs liens. Par ailleurs, Destan ne fera jamais rien qui risquerait de compromettre son amitié avec son frangin fils d'Arès, c'est impensable. Par ailleurs, cela concerne aussi les filles on touche pas à la copine de son frère, un autre mot d'ordre encore plus important que les autres. C'est plus important que tout l'amitié vous savez, c'est ça qui sauve l'existence car sans amis aussi proches, nous ne sommes rien. Prendre des coups pour un ami n'est pas vraiment un plaisir mais ça se rapproche volontiers de cela - mourir à la place de son frère est sans doute le plus beau à offrir même si sauver son ami et soi-même doit être la meilleure chose du monde, je l'avoue bien volontiers même avec révérence s'il le faut.

La présence de Christian est marqué au fer rouge dans le crâne pour ne pas faire trop fillette en disant dans le cœur, il ne l'oubliera jamais ce grand gaillard trop vif. Un vrai pote, je vous assure. Ils parcoururent le camps pendant quoi une dizaine de minutes même pas avant d'arriver à la forêt. Le jeune homme se laissait entraîner par l'excitation du fils d'Arès avec un petit sourire amusé et les yeux pétillants de malice. Christian le lâcha finalement, ce qui lui permit de remettre ses fringues en place une nouvelle fois. Son regard contemplait le livre dans les mains de Christian, celui -ci l'agitait comme un trophée ce qui intriguait d'autant plus l'archer, qui attendait des explications sur le pourquoi du comment.

« Destan Taylor nous allons faire une chasse au trésor ! J’ai trouvé une carte. Bon par contre je ne sais absolument comment ça se déchiffre ce machin et je me suis dit que tu étais le seul avec qui je voulais partager la fortune. Si on devient riche on se tire d’ici en emmenant Nora, je l’aime bien Nora elle est sympa on emmènera aussi… »

Le jeune homme leva les yeux au ciel en entendant son nom presque complet, il ne manquait plus que son deuxième super méga deuxième nom, à savoir Amarion. Sa mère avait vraiment souffert durant l'accouchement, il ne faut pas lui en vouloir. Ecoutant attentivement les paroles de son meilleur ami, un sourire dévoilant ses dents parfaites, faut le préciser, apparut sur ses lèvres. Enfin un peu d'action, le jeune homme en trépignait d'impatience. Seulement, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'était le livre que son ami tenait entre ses mains, à vrai dire il ne connaissait pas grand chose aux livres et encore moins à ceux écrit en anglais ayant beaucoup de mal à cause de sa dyslexie. Le jeune homme attrapa la carte qui lui donnait le fils d'Arès et la contemplait avec attention. Effectivement c'était comme une carte au trésor et puis même s'il n'y avait pas de trésor ce serait amusant quand même de faire une petite randonnée.

Le jeune homme remarqua dans le sac de son ami un de ses t-shirts, et pour la troisième fois de la matinée à peine entamer, il regarda le ciel l'espace d'un instant. Ce bougre avait vraiment tout prévu comme le fait que Destan ne dirait jamais non à ce genre d'aventure mais si elle risquait d'être complètement foireuse. Observant sous toutes les coutures la carte, Destan dégota le côté Nord et l'orienta de manière à pouvoir suivre les points cardinaux. Levant les yeux vers son ami, il se rendit subitement compte que Christian avait parlé de Nora. Quelle bonne idée, Nora serait impressionnée si les garçons ramenaient quelque chose à la colonie ! Soudainement très enthousiasme, le jeune homme déclara posément, la voix légèrement teintée d'excitation.

"Hey, Chris tu as une boussole ? Tu sais le truc pour suivre le Nord, le Sud et tout ça ?" Se disant soudainement que ce serait plus simple de chercher ça lui -même, il se rapprocha du fils d'Arès et farfouilla dans les poches d'un de ses jeans, vraiment Christian pensait qu'ils partaient en vacance à quelque part ?Exprimant sa victoire en sortant une petite boussole qu'il avait récupérer sur un fils de, de, bonne question en fait, enfin bref il avait une boussole c'était tout ce qui comptait pour le moment. La tournant dans sa main, il montra à son ami comment faire, préférant tout de même garder le tout pour plus de sureté. Les aiguilles tournaient puis s'arrêtèrent. Le fils d'Apollon se prenait pour Jack Sparrow subitement et la joie accompagnait ses premiers pas vers l'aventure mortelle des deux méga stupides guerriers de la colonie des sang-mêlé !

"Allez viens, l'explorateur, la boussole indique que c'est par-là ! Il nous faut aller tout droit jusqu'à la colline !"

Les yeux toujours aussi brillants, le brun s'élança dans les feuillages, en trainant cette fois-ci le fils d'Arès. Lui jetant un petit regard malicieux, il ajouta.

"Je te laisse porter le matos ! Après tout, Hulk c'est toi."

That's my boy

L'amitié ne se mesure pas seulement à la teneur des sentiments envers l'autre personne que l'on qualifie effectivement d'ami. Ce ne pourrait n'être que cela. On le sait très bien, il y a différentes formes d'amitié. Il y a les gens qu'on supportent soit par pitié, soit parce que l'on est trop gentil ou alors encore parce que d'autres amis les côtoient et que donc pour éviter de passer pour un monstre, il faut faire amende honorable en particulier si on les insulte dans notre tête. Après nous avons la catégorie des amis avec qui on est bien mais avouons-le, ils sont importants et intéressants mais à petites doses. On le dit ne pas abuser des bonnes choses, eh bien là, c'est dans le même angle de vu. Il faut être très congruent dans ces cas-là. Par la suite, nous avons les amis avec qui on pourrait aborder toutes sortes de sujets sans être gênés, des amis très proches. Puis, les meilleurs amis. Ceux qui comptent énormément pour nous comme une extension de notre personnalité.

Nous savons ce qui se passe dans sa vie - la personne connaître nos secrets les plus intimes. Cette personne est la première à qui on envoi un sms quand ça ne va, pas forcément pour se plaindre mais simplement pour recevoir une écoute ou un signe que elle au moins va bien. Alors si elle va bien, nous pouvons nous sentir mieux, tout n'est pas si sombre. Quand quelqu'un a des problèmes, il ne sert à rien de lui donner des conseils car ils ne correspondront pas à celle-ci, par ailleurs cela fera pensée à notre ami que nous sommes entrain de lui couper tout son espace vital en l'empêchant de s'exprimer, comme si on l'étouffait. Non, le mieux est d'écouter calmement, prêt à poser les bonnes questions au bon moment.

Par exemple, si nous demandons comment se sent la personne face à ce qu'elle a vécue, elle sentira une certaine importance et sera apaisée car écoutée et donc pas seule au monde comme notre ami pourrait le penser. Les humains ne sont pas différents tout du moins pas tant que cela. On se ressemble malgré les différences et l'opposition face aux divers situations ou modes de pensées. Voilà peut être ce qui permet d'être entouré par le bon groupe d'ami ou la bonne personne. Nous n'avons pas besoin d'une multitude faux amis ce qu'il faut, ce sont des vrais, prêts à tout sans qu'ils perdent leurs authenticités ou leurs congruences, mais qui soient là pour nous tenir la main ou essuyer nos larmes, s'il le fallait. Des amis comme dans les légendes, comme les chevaliers du Roi Arthur, prêts à se sacrifier pour une cause qui n'est plus la leur.

Seulement, ils n'abandonnaient pas qu'un chef mais aussi un frère d'arme, un chef mais un ami, un protecteur, quelqu'un qui guidait leur parcours avec le courage et la dignité d'un vrai leader. Les gens ne cherchent pas des chefs parce qu'ils n'ont pas assez de courage mais parce qu'ils se sentent très proches de cette personne et qu'instinctivement se crée un lien entre eux. Un lien de responsabilité et loyauté mutuels, un lien indéfectible s'il est bien entretenu, le plus important l'entretien des bonnes relations. Être quelqu'un qu'on a envie de suivre. Si l'on ne connait pas ceux qui nous suivent, ceux-ci ne voudront pas égaler une loyauté digne de soldats. En somme, la limite est très mince entre les différents liens-relations que nous puissions avoir mais toutes ont la même importance - toutes peuvent briser des vies et des familles.

Elles ont un pouvoir inconsidérable dont peu se rende compte des conséquences. On ne parle jamais des causes, pour tous c'est un automatisme, par contre l'inverse est bien réel, jamais il ne faudrait négliger ce point-là, autant pour notre propre survie que pour celle de ceux qui font l'honneur de nous suivre et d'être-là dans notre vie, en y glissant un peu de leur feu intérieur. En outre, l'amitié est comparable à une plante, une jeune pousse qu'on peut faire mourir ou alors qui donnera des fruits merveilleux par la suite dont jamais on ne pourra s'en passer pour vivre paisiblement. Notons que notre instinct nous permet de faire les bons choix pour ne pas briser cette amitié et que si notre fierté ne nous empêchent pas, les vrais amitiés résistent à tout, même aux vents et marées, il faut juste un peu de confiance et de persévérance. Est-ce que ce que je fais en vaux vraiment la peine ? Cette question n'est pas anodine et peut répondre à bons nombre d'interrogations qu'on pourrait se poser dans notre petite tête pas très remplie.

Voilà qui explique le lien entre Destan et Christian. Le jeune homme brun est plus que loyal envers son ami et donnerait tout, y compris sa vie pour la sienne. C'est un prix qui pourrait être lourd à payer mais ce petit jeu avec le feu en vaut la peine, car Chris est une partie trop importante de sa vie pour le laisser filer. A la manière d'un grand frère, il lui a appris les rudiments du combat rapproché à armes blanches, en somme tout ce que le jeune fils d'Apollon devait savoir pour ne pas se faire écraser et se donner une certaine importance. En fait, tous deux se sont fait une réputation commune et pas seulement par leurs faits d'armes, ce serait vraiment trop beau pour être vrai ça. Non, simplement parce que niveau éclater le niveau de punition des jumeaux de Harry Potter et bien on peut dire que les deux garçon ont du le pulvériser juste avec les orteils. Rendre fou Chiron et Monsieur D ? Oui, en effet, c'est possible que ce soit arrivé.

Étonnement, le mec du vin comme dirait un sushi avec une bouche, des cheveux, des pieds et des mains, enfin un humain quoi, ne sait toujours pas leurs véritables prénoms. La dernière fois ça à donné Christopher et Dastan, autrement dit ce dieu doit être légèrement beaucoup, beaucoup dyslexique ou détenant une aphasie ou d'autres troubles de la parole encore ou simplement n'était-il pas très doué, bonne question. Je penche aussi sur le fait qu'il aime particulièrement se foutre de la gueule de ces demi-dieux de sa petite colonie chérie parce que c'est un gros naze qui a réussi à énerver Zeus, même s'il n'en faut pas beaucoup, navré de déclarer une vérité au grand jour mais le grand monsieur à tendance à péter une durite pour peu de choses quand même. Bon, il faut avouer que question de niveau dans les dieux, ça doit être un peu déprimant quand même vu l'assemblée qu'il se ramène. Déjà la plupart veulent se défoncer entre eux j'adore l'esprit d'équipe, non mais vraiment, j'admire.

Du coup, c'est donc fort possible que des siècles et tout le tintouin ça doit être vraiment éprouvant ce qui veut donc dire qu'il vaut mieux être un petit mortel qui se bat, vit, aime, meurt en mode tranquille que d'être le cracheur de foudre, certainement. Destan n'envie pas les dieux. L'immortalité lui fait peur honnêtement. Heureusement qu'il n'est pas né directement de parents divins, parce que le jeune garçon se serait tiré une balle et n'aurait pas connu ces merveilleux amis, tel que la charmante et délicate Nora, le fougueux Christian, la sœur flippante mais adorable, le poto étrange mais loyal, l'autre poto qui s'est barré comme la charmante et douce mais qu'il apprécie quand même.

Enfin, la vie est déjà compliquée en dix-neuf ans d'existence alors n'abusons pas. En effet, ces petites relations amicales lui suffit amplement bien qu'il recherche plus avec la brunette qui aime rembarrer tout ce qui bouge et qui s'appelle Destan. C'est un guerrier après tout ! Rien ne l'arrête ! Ou pas. Bref, revenons-en aux faits, ou plus exactement à la future nouvelle bêtise ou invention stupide des deux demi-dieux prodigues de la colonie. J'ai mis au singulier mais soyons clair, ça risque de partir dans plusieurs bêtises, pour qu'on se comprenne bien. Christian semblait au bord du gouffre du cri du MUADADADA trop de balle, même s'il ne l'a jamais dit enfin j'espère pour le fils d'Arès.

Destan avait pris les devants en attrapant boussole et carte bien décidé à se montrer utile dans cette "quête". Ils s'enfonçaient dans les herbes, évitant les pièges mortels à savoir les brindilles ... c'est dangereux les brindilles, je vous assure. Le jeune homme gardait un œil sur son outil et l'autre sur le chemin, autant dire que ce n'est pas évident. Non, mais c'est vrai essayez de regarder sur votre clavier et en même temps le mur d'en face avec l'autre œil, c'est dur pas vrai ? Eh bien, voilà il fallait de la concentration pour le jeune homme surtout pour ne pas s'étaler avec la grâce d'un hippogriffe saoul. Chris avait finit par rattraper le fils d'Apollon et ne put s'empêcher de blesser l'amour propre du fils du mec du réveil-matin-soleil.

« Non mais tu es sûr que c’est par là ? C’est pas pour être mauvaise langue ou rabat joie mais à chaque fois que tu as du nous emmener quelque part on s’est perdu. Attention je ne dis pas que ton sens de l’orientation est mauvais bien que je le pense mais il faudrait peut-être que tu te concentres, on devrait peut être suivre le soleil on aurait plus de chance d’atteindre le trésor. C’est quand même la chance de notre vie et je n’ai pas envie de la soûler. Mais après si t’es sûr de toi je te suis ? »

Destan tourna lentement la têt vers son ami en mode film d'horreur genre on ne défie pas le génie du mal, ou quelque chose dans ce goût-là. Le jeune homme comprenait qu'il n'était pas exactement le mec le plus génial du monde avec une boussole dans les mains, certes mais lui au moins ne se perdait pas dans des pièces. Limite le fils d'Arès se perdrait dans l'Arène de la colonie, dans les vestiaires, enfin quand même. A vrai dire, Destan se sentait en mode explorateur comme Christophe Colomb ou des gens du genre. Une importance qui pouvait lui faire bomber le torse. Et s'ils trouvaient véritablement quelque chose, ce serait génial ?

Ils seraient acclamés comme des héros et le centaure oublierait que les garçons n'avaient pas le droit de s'éclipser comme ça sans demander la permission. Ce à quoi, le fils d'Apollon pourrait répondre qu'il vaut mieux demander pardon que permission et si Chiron lui demanderait de qui venait cette citation, les jeunes homme pourraient lui montrer le DVD d'Eragon quand même. Broom est quand même une figure d'autorité et un grand guerrier, du coup les jeunes gens pouvaient s'en inspirer sans craindre de foudres en principe. Oui, je sais foudre, cracheur, Zeus, ça fait beaucoup, navrée de tout cela. Enfin pour répondre autrement que par la tête d'un débile qui essaie de dire "JE SUIS INTELLIGENTE ALBERT !" Il entreprit de lui répondre d'une voix neutre.

"- On ne doit pas suivre le soleil et on fait quoi si y'a des nuages hein ? Ou s'il pleut ? Non, il faut suivre le nord pour le moment donc on suit le nord et après on reconsulte la carte qui nous guidera là où on doit aller. "

Tirant une petite moue boudeuse, le jeune homme montra la boussole et la direction sur la carte à son ami pour appuyer ses propos. IL n'y avait pas de soleil sur la carte alors que des points cardinaux, oui. Finalement Christian attrapa les sacs que Destan lui demandait de porter. Les deux gens s'avançaient en direction de la forêt en suivant le nord ou tentant de suivre le nord. Le sens de l'orientation, le nord, le sud, c'est un peu pareil pour le fils d'Apollon. Il n'empêche qu'il allait arriver à les mener au moins jusqu'à la forêt. Un exploit, je sais surtout que la carte n'est pas vraiment nécessaire pour atteindre la forêt, enfin bref. Enjambant les différents petits obstacles, le fils d'Arès n'avait pas l'air ravi d'être comparé à Hulk.

« J’aurais mieux fait de partir sans toi t’es un sale profiteur. Je suis ton ami tu te souviens si t’as besoin de porteur tu as qu’à faire comme les Nobites et asservir des agneaux. Je devrais même te balancer ton sac dessus mais avec ta force de moustique tu périrais écraser et je devrais révéler à toute la colonie que le fils d’Apollon qui effraie même mes frères les moins âgés ne résiste pas à un sac. Tu sais en vérité on devrait se trouver des copines pour faire le boulot de porteuse, des filles d’Athéna on leur dit que nous on a un plan qui marche sans avoir plusieurs plans au cas où ça échoue. D’abord c’est quoi cette manie de partir défaitiste, je ne pense pas vraiment au cas où si je loupe que vais-je faire. Le but ce n’est pas de se louper. Je plains leur père à tous là, bon sang supporter des je-sais-tout pff quelle galère. Donc je disais on se trouve des copines… qui portent nos sacs et après quand on a le trésor on … les assomme voilà comme ça quand elles se réveillent elles ont perdu la mémoire comme Alcyone et le trésor est pour nous ! T’en pense quoi ? »

"Chris ! Merde, mec on ne pas se servir de filles déjà notre club d’aventuriers est privé. Et tu sais, la mémoire ça revient. Un jour Alcyone retrouvera toute sa mémoire et les "copines" aussi de plus, il faudrait vraiment taper très, très fort. Enfin, le maths ce n'est pas vraiment mon truc. Oui, j'ai des capacités utiles avant que tu n'oses me rabaisser, crétin. Tes frangins ont peur de moi, déjà parce que je suis hyper beau, musclé et très humble alors qu'ils ne sont que des tas de muscles. On va trouver ce trésor et on sera des héros, fais-moi confiance, mon frère ! En plus sans moi, tu n'irais pas loin suffirait qu'une bête grogne... "

Le jeune homme se tourna vers son ami avec un sourire genre des mannequins des pubs hyper confiants et tout ça, tout ça. D'ailleurs le fils d'Apollon se demandait pourquoi le fils d'Arès parlait subitement de la pauvre Alcyone qui le tuerait pour oser mettre pauvre et son prénom dans la même phrase, certes. Il n'empêche qu'il agissait étrangement ces derniers temps pour une fils du dieu des muscles. Enfin ce qu'il comptait pour le moment c'était de retrouver ce trésor de la mort qui tue pas de parler de filles, ou si ? Enfin, Destan ne parlerait de Nora que si son meilleur ami lui parlait de sa prétendante. Avait-il des secrets même cachés à Destan ? Le jeune homme ne préférait pas y penser. Quelques minutes après, ils étaient à l'orée de la forêt. Rangeant la carte dans sa poche, le fils d'Apollon s'écarta pour laisser passer le fils d'Arès en premier lui faisant un clin d'oeil.

"A vous l'honneur, princesse guerrière, je vous en prie. Votre humble serviteur vous suit."