[INTRIGUE] Groupe n°1 : Les ambassadeurs

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Si vis pacem, para bellum
Jonathan approuva silencieusement l’intervention du troisième grec. Avec lui, les choses allaient avancer et il est direct, une valeur qu’appréciait le romain dans une rencontre, surtout quand les deux parties sont prêt à se sauter à la gorge. Il accueillit ensuite agréablement sa commande, en plongeant son doigt dans le café pour le refroidir très rapidement avant de verser celui-ci sur glace. Rien de mieux pour passer le temps. Le romain les écouta en silence en mangeant sa glace, mais sur le qui-vive, toujours prêt à intervenir aux humeurs de sa camarade. Le raisonnement de la fille de Cérès lui semblait basique. Les cyclopes étaient la créature la plus courante dans les villes humaines, se serait même étonnant pour un demi-dieu citadin de ne jamais en avoir croisé. Et puis, faire disparaitre les gens, en masse, il faudrait que ces créatures soient organisées, et elles sont plutôt réputées pour être individualistes et solitaires. Et les lieux de disparitions sont trop éloignés pour que ce l’œuvre d’un seul cyclope. Le raisonnement du fils d’Hébé était loin d’être stupide, mais dans quel but ? Quel est l’intérêt d’enlever des demi-dieux ? Voilà, une question épineuse.
« - Je suis d’accord avec toi, l’enlèvement me semble la cause la plus probable. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Qui serait assez puissant au point de voiler la vision des Olympiens sur ce qu’il se passe ? A mon avis, les cyclopes ne font pas partis directement des enlèvements, même si elle reste une piste à suivre, même si j’ai de sacrés doutes, ou alors, ils servent d’hommes de main pour cacher les apparences. Mais pour l’heure, nous n’avons pas d’éléments en main pour faire de réelles suppositions, juste quelques pistes à suivre. Il reprit son souffle.Quant aux monstres, je pense qu’il est maintenant un peu tard pour y penser. »

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Intrigue n°1

Groupe n°1

La conversation entre grecs et romains ne faisaient que stagner, cependant cela ne voulait pas pour autant dire qu'elle n'avançait pas. En effet, ils ne possédaient que de maigres informations mais avaient tous plus ou moins pu se mettre d'accord sur une chose, il s'agissait plus vraisemblablement d'enlèvement que de simple tuerie, chaque scène étant bien trop propre pour que ce soit cela. D'ailleurs ce n'était pas sans raison qu'aucun n'indice n'était trouvé, ne restant habituellement aucun trace ni indice à propos des divers enlèvements. C'était d'ailleurs particulièrement frustrant, surtout quand l'on savait que les dieux, si ils se donnaient l'effort, pourraient vraisemblablement découvrir immédiatement ce qui était en train de se passer. Cependant, trop sûr d'eux même et de leurs enfants, trop imbu de leur personnes et de leurs pouvoir, il ne se prenait pas la peine de véritablement s'inquiéter, ne leur ayant offert que cette faible piste avant de leur demander de se débrouiller.

Mais alors qu'ils tentaient toujours de démêler la situation, un important fracas se fit entendre non loin de là bientôt suivit par de nombreux hurlements d'une foule en déroute qui prenait la direction de la sortie. À croire que l'on voulait leur prouver raison quand ils disaient qu'autant de demi-dieux en un même lieux, c'était la pire des choses. Tout cet agitement semblait prendre source dans l'hypermarché au se trouvait au fond du hall. Jack tendit l'oreille, essayant de voir si dans ces cris de panique il ne pouvait pas distinguer des informations utiles. C'est de la part d'employé en déroute qu'il entendit le plus intéressant, un de leur collègue était devenu fou et avait commencer à se jeter sur les autres, tout en renversant tout un tas d'étagères dans les entrepôts pour faire un maximum de dégâts.

« Il y a quelque chose de pas bon là bas, il faut qu'on aille voir. Non seulement c'est sans doute notre faute, mais avec un peu de chance ça pourrait nous permettre dans savoir plus sur notre enquête. » Dit le fils de la déesse de la sagesse.

A vrai dire, ils n'avaient pas trop le choix, en tant que demi-dieux, si un monstre décidait de s'en prendre aux humains ils devaient le stopper. Pour le coup, leur nombre serait bien utile, il était rare qu'un monstre s'attaque aussi franchement à des mortels, à moins de vraiment pouvoir compter sur sa puissance. Le seul détail dans ce plan, c'est qu'il faudrait aller dans la direction contraire de tout le monde, cependant l'homme était tellement nombriliste qu'il n'y ferait sans doute pas attention.

À l’entrepôt, ce qu'ils allaient découvrir était un lieu en partie ravagé mais surtout vide, logique sachant que tout le monde avait prit la fuite à cause de l'attaque. Mais ce n'était pas seulement ça, l'ambiance y était lourde, pas un son, pas un cri, pas un corps. Il y avait définitivement quelque chose qui n'allait pas, mais surtout, ils étaient définitivement observés.

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Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.

Ne pas étrangler la fille de Cérès, ne pas égorger la fille de Cérès, ne pas tuer la fille de Cérès. C’est une gorgée de café qui permit à la jeune romaine de noyer ses envies de meurtres, rien sur ses traits ne pût la trahir, on ne devinait pas qu’elle s’imaginait en train de se battre contre la rouquine, et de la tuer. Shadow était calme, si calme en apparence, elle buvait son café et écoutait attentivement tout ce qui se disait autour. Les dires de la rousse qui l’agaçait, les commentaires du bouclé et ensuite des romains, enfin de Jon puisque Blanche restait tout aussi silencieuse qu’elle. La fille de Vulcain ne voulait pas se fatiguer en rajoutant son point de vu à celui du groupe, ça ne l’intéressait pas. Pas besoin d’être devin pour savoir qu’en effet ils allaient finir par attirer des monstres, des créatures, et peut être même les fameux kidnappeurs. Lorsque le damoiseau de la quatrième cohorte souffla qu’il était en effet un peu tard pour s’inquiéter des monstres, elle retint à peine un sourire, il lui avait ôté les mots de la bouche.

La tasse de café ne se renversa pas, elle ne fit aucun mouvement brusque malgré le bruit sourd qui parvint aux oreilles du petit groupe, suivit des hurlements et des jérémiades des humains, qui se mirent à courir. Le tatouage dans son cou s’était mit à chauffer un court instant auparavant, lui brûlant doucement la peau pour la mettre en garde. Ca venait de l’hypermarché. Le fils d’Athéna souffla quelques mots, elle avala d’une traite la fin de son café et s’élança sans forcément demander d’avis aux autres, évitant avec agilité les silhouettes qui couraient dans le sens opposés, elle arriva la première dans le vaste entrepôt et se figea, en effet, ce qui se cachait ici n’était pas bon. Tout était renversés et brisés, mais il n’y avait personne, le silence était dés plus pensant et elle se surprit à se sentir rassuré en entendant les autres arriver autour d’elle. Un frisson parcourra sa silhouette et elle porta une main à son cou pour agripper la chaine aux deux anneaux reliés, au moindre geste suspect elle ferait apparaître ses deux longues épées aux lames ocres. Une partie d’elle était déjà en plein combat, elle faisait attention au moindre bruit bien qu’il ne soit pas évident de se concentrer dans une ambiance aussi dérangeante, l’air était lourd, froid et la romaine avait la désagréable sensation d’être observée. Elle détestait cela, le sentiment d’être la proie et non le prédateur.

« Il est tout prêt.. »

Son murmure fut presque inaudible et s’adressait plus à elle même, seuls les demi-dieux tout près d’elle pouvaient l’entendre mais elle n’y prêtait pas attention. Sans connaître les dons de ceux qui l’entouraient – sauf les romains et Eytàn – elle se prépara mentalement à se téléporter en cas de pépins et d’attaques surprises, sans penser à fuir, juste pour surprendre son adversaire et se glisser dans son dos tout en l’étouffant, vraiment pratique l’alliance de son père et de sa grand-mère sur ce coup là. Mais ce n’était pas le sujet. Shadow était aussi tendu qu’un arc, une main le long du corps, les jambes très légèrement fléchit, prête à bondir et à s’armer grâce à ses doigts posés sur le métal froid autour de son cou. Cou qui la brûlait toujours d’ailleurs, signe que la créature - peu importe ce qu’elle pouvait bien être - était toujours dans le coin..

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Jonathan, le romain, prit la parole à son tour, prenant le partie d'Eytàn. Pour une fois qu'il disait quelque chose d'à peu près pertinent, et malgré la situation, il était plutôt fier de faire bouger un peu les choses avec sa remarque. Il avait toujours eu l'esprit logique bien que parfois un peu lent, et il le prouvait encore une fois aujourd'hui. Jonathan faisait par de ses nombreuses questions à l'ensemble des ambassadeurs des deux camps. Eytàn était assez d'accord quant à sa remarque sur les cyclopes, opposant son raisonnement à celui de sa camarade grecque. Il ne voyait pas pourquoi les cyclopes plus que d'autres monstres, mais le romain avait raison, c'était une piste à ne pas négliger et à garder en mémoire, mais qui ne semblait pas la plus probable. Il pensait à quelque chose de plus terrifiant, de plus dangereux. Pourquoi tous ces enlèvements avaient lieu, dans quel but ? Il avait déjà sa petite idée. Pour monter les grecs contre les romains, et inversement. Pour créer encore plus de tensions entre les deux camps et pour ainsi déclarer une guerre sanglante qui ferrait beaucoup de pertes. Quelqu'un, ou quelque chose, voulait la perte des Olympiens, c'était certain, car sans leurs progénitures, les dieux ne pouvaient rien. Alors qu'Eytàn allait exposer sa pensée, un son assourdi retentit et, quelques dixièmes de secondes plus tard, les cris des clients affolés parvinrent à ses oreilles. Les six demi-dieux eurent le même réflexe ; regarder à l'extérieur du café. Le centre commercial s'était transformé en réel souk, mais en dix fois pire. Les gens courraient vers les sorties, affolés par cette chose qui les effrayait tant. Eytàn fronça les sourcils et, ne prenant même pas la peine de finir son café, le faisant renverser sur la table par la même occasion, il se leva et se précipita vers le fond du bâtiment, d'où provenait le bruit, soit dans le sens inverse de la foule.

Shadow était devant, et elle arriva la première à l'entrepôt dévasté. Eytàn fut le second, et, non sans difficulté, réussi à se faufiler entre les passants et s'arrêta, essoufflé, à quelques centimètres sur la droite de la brune. Il en oubliait même les battements de son cœur beaucoup plus rapides en présence de la belle romaine, ce qu'il venait d'entendre occupait tout son esprit. Qui avait déclenché ce tel chahut ? Un monstre, il n'y avait aucun doute. Mais où était-il ? La pièce était complètement chamboulé, les meubles étaient au sol, les objets pour la plupart cassés ou brisés et la baie vitrée qui protégeait le magasin quelques secondes plus tôt réduite en milles morceaux au sol. Bientôt, les quatre autres demi-dieux les rejoignirent et un silence de plomb tomba. Un silence lourd. Eytàn sentait qu'ils étaient espionner, et alors que le centre commercial était désormais complètement calme, tous les clients s'étant précipités dehors, il n'hésita pas à porter sa main à son bracelet et à appuyer sur le premier bouton, de couleur marron. Aussitôt, une majestueuse épée gravée de ses initiales se matérialisa dans ses mains. C'était Samaël, son meilleur ami, qui avait confectionné cette arme pour son quinzième anniversaire, il y était particulièrement attachée. La transformation en épée n'était pas sa seule fonction, mais c'était celle qui était utile à Eytàn pour le moment. Levant son épée devant lui, il entendit Shadow murmurer quelques mots qui ne le rassurèrent pas vraiment. Tâchant de rester concentrer et de garder une expression neutre sur le visage, il s'avança de quelques pas, doucement, silencieusement, dans l'entrepôt, balançant sa tête de droite à gauche. Au moindre mouvement suspect, il serait prêt à attaquer. Allé mon mignon, montre-toi.. Souffla-t-il entre ses dents.

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Quousque tandem abutere patienta nostra ?
A peine avait-il fini son intervention qu’un grand fracas se fit entendre, suivit de cris, pas des cris d’acclamation ou de surprise, non des vrais cris de terreur. Jonathan avait l’habitude d’entendre des cris de douleurs, ce n’était pas ce qui manquait dans les jeux de guerre, mais il n’avait jamais entendu des cris aussi effroyables qui lui glaçaient le sang. Il finit rapidement sa glace au caramel aspergé de café, autant prendre des forces pendant qu’il le pouvait encore avant de mettre la housse de sa lance magique sur son épaule. Le romain courut rattraper les autres, grandement ralentit par les humains qui fuyaient la source du bruit, et surement du danger. Qu’avaient-ils bien pu voir pour qu’ils soient autant effrayés ? Bon, pour le moment, ce n’était pas la question, de toute façon se battre avec des mortels en témoin, ce n’était pas le plus judicieux. Il n’était pas rare que les demi-dieux aient des ennuis avec la police lors des quêtes.
Le fils d’Aquilon fini par rattraper le reste du groupe, il commençait déjà à haleter. Foutus clients ! Il s’efforça de reprendre son souffle et examina l’ampleur du désastre, bien qu’exclusivement matériel. Pas beaucoup de monstres se seraient amusés à faire ça sans victimes, mais Jo’ n’avait aucune idée quelle créature pouvait être coupable, il devait être prêt à affronter n’importe quoi. En voyant l’épée du grec brun, il sortit également son pilum de son enveloppe de transport. Avec Morgans dans les rangs pas question d’utilisé son pouvoir pour baisser la température et de le repérer à sa respiration, cela pouvait coûter la vie à la romaine. Bon certes, les demi-dieux n’étaient pas équipés pour supporter ce brusque changement de température mais bon, dans le feu de l’action, ils n’auraient pas été incommodés. Le centurion-en-chef prit donc son mal en patience en tournant sur lui-même, essayant de repérer des mouvements furtifs.

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[INTRIGUE] Groupe n°1 : Les ambassadeurs - Page 2 Susan_10

Aux grands maux
les grands remèdes

Toujours silencieuse, Blanche ne changeait pas son habitude de ne dire peu tout en observant tout ce qui se passait. Après tout, elle n’était pas vraiment ici en tant que porte-parole mais pour accompagner en cas de problème. Elle ne pouvait pas commencer à prendre la parole alors que ce n’était pas son rôle ... Enfin, si elle aurait pu le faire mais elle n’avait rien à rajouter pour être plus précis. Et elle n’était pas la plus au courant de toute manière. Donc Blanche restait dans son rôle en s’intéressant silencieusement à la discussion. La situation était grave, il n’y avait pas de doute. Des demi-dieux qui disparaissaient, ce n’était pas une chose nouvelle. Loin de là même s’il arrivait que certains demi-dieux disparaissent du jour ou lendemain quand ils décidaient qu’il était temps pour eux de quitter le camp ou que durant une quête, certains mourraient et elle savait parfaitement de quoi elle parlait. Mais là c’était différent. Des demi-dieux disparaissaient, ils étaient enlevés par on ne savait quel monstre. Des enfants n’ayant rien fait pour mériter cela si ce n’était d’être l’enfant de leur père ou mère divin. Tous étaient victimes en quelque sorte. Les romains comme les grecs devaient trouver une solution et vite si une guerre ne voulait pas être déclarée. Une guerre qui serait surement le début de la fin pour les demi-dieux donc aussi pour les dieux. Leur mission était importante, très importante même. Autant rester silencieux pour observer ce qu’il se passait, voir qui serait propice à ne pas tout mettre en œuvre pour ne pas mener à bien ce pourquoi ils étaient là. D’un coup, un fracas se fit entendre et toute l’attention de Blanche se tournait à présent vers la zone du bruit. La foule commençait à quitter les lieux quand Blanche se levait rapidement. La jeune femme n’était pas bête, elle savait que cela était pour eux. N’écoutant pas énormément ce que disait Jack, elle savait plus ou moins ce que n’importe quel demi-dieu dirait dans cette situation.

Elle avait prit le temps d’observer un peu la foule avant d’utiliser ses pouvoirs et plus particulièrement sa capacité à contrôler la peur pour la diminuer. Blanche pouvait sentir toute la peur que ressentait chaque personne individuellement. D’habitude, la haine était plus présente que la peur donc elle n’avait jamais sentit autant de peur à la fois. Blanche avait l’impression d’être puissante. Et c’était sur ce fait qu’elle avait un peu l’impression d’aspirer la peur de la foule et qu’elle allait se canaliser dans son esprit. Plus elle faisait diminuer la foule, plus elle était forte mentalement mais physiquement, c’était toute une autre chose. Quand elle se décidait à aller rejoindre les autres demi-dieux, elle sentait bien que ses jambes étaient plus lentes que d’habitude mais elle avançait quand même. Calmant assez les gens près d’elle, Blanche eut surement le plus de facilité de passer entre les passants pour arriver à l’entrepôt. Une fois là-bas, essoufflée comme les autres mais pas vraiment pour les mêmes raisons. En regardant la scène, elle n’avait eu aucun doute. C’était bien un monstre qui était passé par ici. Quittant les dégâts des yeux, Blanche regardait tout autour d’eux. Ils n’étaient pas seuls, elle en était certaine. Prenant par réflexe son porte-mine en argent, elle faisait en sorte qu’il se change en épée qu’elle gardait devant elle. « Par Pluton … Mais que nous veux-tu ? » La question l’avait échappée mais c’était sincèrement ce qu’elle pensait. Qu’était-ce que le monstre leur voulait exactement ? Une pensée lui venait en tête, ils ne devaient pas se séparer. Le monstre n’attendait surement que cela. Mais elle ne disait rien, elle n’en avait pas la certitude. C’était clair qu’il fallait attendre …

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Intrigue n°1

Groupe n°1

Excusez moi, je me suis fail, j'ai fait éditer au lieu de citer ... et je n'ai pas de sauvegarde de ce message ><

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Inter arma silent leges
Le corps du grec s’effondra. Une folie furieuse s’empara de Jonathan, il n’avait jamais apprécié la mort, et c’était la première fois qu’il expérimentait la mort d’un homme par un homme. Il s’apprêta à charger dans l’obscurité récente lorsqu’il senti une douleur dans son flanc droit. D’un geste rageur, il enleva la fléchette, la blessure n’était que superficiel mais le produit qu’elle recelait lui était inconnu. A la douleur qu’il ressentait, le romain supposa du poison. De par sa rage qui bouillonnait en lui, il perdit le contrôle de son pouvoir, mais à sa grande surprise, la température ambiante ne baisse que 2-3 kelvins, c’était impossible ! Le poison n’allait pas que le tuer mais aussi l’affaiblir mais qu’à rejoindre Pluton, autant le faire avec bravoure. Sans trop savoir comment, son corps réagit instantanément et balaya le projectile d’un geste désinvolte de son pilum, qui était d’ailleurs inutile, mais peut-être pas son pouvoir. D’un geste ample, il lança son arme dans la direction du tir, incapable de savoir s’il avait fait mouche puisque la glace ne lui aurait pas laissé le temps de hurler.
« - Jules ! Téléporte toi au camp et prévient les autres ! Les autres, allez récupérer ceux au parking et fuyez ! Je me charge de les retenir ! »
Le noir n’allait certainement pas aider à la fuite mais ils n’avaient guère le choix, il fallait prévenir les camps de ce qu’ils se passaient. Il n’avait plus encore source de lumière maintenant que son pilum était loin. Le centurion de la quatrième cohorte laissa exploser son pouvoir, et là encore, il ne réagit pas correctement, mais dans l’autre sens, maintenant, il devait faire au moins 240 kelvins. C’était la première fois qu’il descendait aussi bas, il commençait à ressentir une légère fraicheur. Mais au moins, les ennemis seraient incommodés. Et sans réfléchir, il chargea dans le sens des respirations devenues bruyantes. Le sol craqua sous ses pieds.
« - Pour Roooooooooooooome ! »
Et il envoya son poing vers la première personne qu’il croisa devant lui.

Spoiler:

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Eytàn sentit la colère l'envahir complètement lorsqu'il entendit le corps de Jack tomber au sol. Au même moment, la salle fut plongée dans un noir total. Le silence tomba sur la pièce. Qui étaient ces montres qui venaient de tuer leur coéquipier, et surtout, que voulaient-ils ? Soudain, Eytàn sentit une vive douleur à l'estomac ainsi qu'une fléchette pénétrer la peau de son biceps. Il se mordit violemment la lèvre inférieure, arrachant d'un geste vif la petit flèche enfoncée dans son bras. La plaie saignait vivement, mais il n'y faisait pas attention. Il entendit un gémissement de douleur à sa gauche et même s'il n'y avait que très peu de lumière, il réussit à apercevoir Blanche, touchée à l'épaule. Shadow aussi était touchée, et une autre fléchette provenant de la deuxième vague qu'Eytàn avait réussit à éviter grâce à son épée, lui transperçait le ventre. Il voulut se ruer vers elle pour s'assurer que tout allait bien, mais il n'en eut pas le temps. La température dans la pièce baissa soudainement. Un vrai choc thermique. Eytàn, incapable du moindre mouvement, grelotait et frissonnait de tous ses membres. Où étaient leurs ennemis ? Il n'en avait pas la moindre idée. Qui avait provoqué cette soudaine baisse de nombreux degrés ? La question restait aussi un mystère. Il tenta de réfléchir. Où était Jonathan ? Jonathan.. Oui ! C'était un fils de Borée, dieu des vents du Nord. C'était surement lui qui avait déclenché ce froid polaire. Mais pourquoi ? Il avait l'air de quelqu'un de particulièrement réfléchi, il n'aurait surement pas agi ainsi sans prévenir ses camarades. Étrange. Il fallait trouver une solution, et rapidement. Jonathan ordonna à Shadow de se téléporter au camp Jupiter et au reste du groupe de fuir. L'idée tenta franchement Eytàn. Mais c'était impossible. Premièrement, car la grille de fer s'était refermée complètement et que la sortie était donc inaccessible. Deuxièmement, car il n'allait surement pas laisser le romain seul contre ces.. êtres qui leur voulaient du mal, c'était certain. Malgré qu'ils soient de camps différents, ils étaient amenés à combattre ensemble et Eytàn n'était pas un lâche, pas un traître. Pas question de partir.

Une idée lui traversa l'esprit. Les ours polaires supportaient le froid, il n'avait qu'à se transformer en jeune ourson. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Eytàn se transforma.. en oisillon ! Que se passait-il ? Il maîtrisait pourtant son pouvoir à la perfection ! Il était impossible qu'il ait pu se tromper. Réessayant, il fut confronté à un nouvel échec. Il reprit sa forme humaine. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il commença à se diriger vers Shadow. Quelqu'un le coupa à nouveau. On venait de lui donner un violent coup de point sur la mâchoire droite. Il tomba carrément au sol, et il sentit la glace craquer. Il faisait tellement froid. Eytàn, une main sur la mâchoire qui le faisait affreusement souffrir, se releva péniblement avant de se rendre compte que c'était Jonathan, qui venait de lui donner un sacré coup de poing. Jonathan? Qu'est-ce que tu fais?! Eytàn entendait toujours ces bruits de pas inquiétants. Qui était là ? Qui leur voulait du mal ? Et pourquoi ?

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intrigue feat. les ambassadeurs

La panique, était totale dans le petit café où nous étions, des cris de peur, la peur. Un sentiment, qu'Astrid détestait. Oui, comme tout le monde, elle avait de temps à autre peur. Astrid ne comprit pas tout de suite, mais une force maléfique était ici. Enfin, fallait-il dire que 6 demi-dieux, les monstres devaient les repérés à 15 kilomètre à la ronde, environ. Difficilement, le groupe parvint à la source des cris, les demi-dieux coururent là-bas. Astrid fut la quatrième à arrivée, elle contempla l'entrepôt, comment pouvait-il être ici, juste derrière un café ? Automatiquement, la rousse déploya son arc fétiche, et encocha une flèche. Au contraire de ce que vous croyez, le tir à l'arc ne consiste pas uniquement à poser une flèche. Il faut la positionner, sur la corde, de façon à bien tirer. Et c'est ce que fit Astrid, elle encocha sa flèche et commença à tendre sa flèche vers le sol, pour ne pas blesser ses coéquipiers grecs, et ses "alliés" romanus.

Étonnée, que le silence soit le maître à cet instant précis, Astrid commença à se poser des questions, et elle entreprit de faire silencieusement un petit tour de l’entrepôt. Elle passa derrière les caisses quand un bruit se fit entendre, un bruit qu'Astrid ne connaissait que trop bien. Un tir, un pistolet. Un corps s'écrasa lourdement, au sol, lorsque la rousse se retourna c'était le corps de Jack inerte au sol. La rousse hurla, pourquoi ? Alors la rousse entra dans une folle rage, comme ses coéquipiers, Jonathan le fils de Borée avait fait un froid glacial, et le sol craquelait sous nos pas. Astrid se tourna, et sans qu'elle s'en aperçoive elle reçut une flèche dans le dos. Elle se retourna, juste à temps pour en contrer une seconde, avec son arc. Une intense douleur, se logea dans le corps de la sang-mêlé, qui se tordit de douleur, une douleur horrible au ventre. Une seconde balle, fût tirée. Où ? Lorsque la blonde se retourna, c'était dans l'épaule de Blanche la fille de Timor, qui était lourdement tombée au sol. Elle se rendit compte qu'aucun pouvoir ne marchait. Pas plus pour les autres, puisque les transformations d'Eytàn était aléatoire, or il contrôlait ce don. Mais qu'est-ce qui se passe...

code par (c) eylika. photo de we heart it.

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