On commence par une petite piqûre de rappel ? Je suis né le 1er Avril 1992 à Austin, dans le Texas. Mais oui, vous savez, c'est sans doute le seul état des Etat-Unis dans lequel vous pouvez pour trimballer avec un chapeau de cow-boy, des bottes assorties et un fusil sans que ça ne paraisse trop étrange. Bon ok, je vous l'accorde, c'est des clichés... Tout le monde ne s'habille pas comme ça au Texas... Mais quand même. Bref ! Je ne suis pas venu vous faire un essai sur la mode au Texas. Au pire si ça vous intéresse, je vous donne mon numéro et on en reparle plus tard. Je crois que ma mère aussi est née au Texas et qu'elle n'avait jamais quitté Austin avant de rencontrer mon père, vous savez, Mercure ? Le Dieu des voyageurs ? Je raconte pas de n'importe-quoi pour une fois, c'est bien lui mon père. Mais je suis resté un certain nombre d'année sans le savoir.

Ma mère était folle amoureuse de Mercure. Je ne sais pas comment ils se sont rencontrés, mais ma mère a eu bien le temps de me rabâcher de nombreuses fois qu'elle et mon père avaient beaucoup voyagé... Que c'était un homme merveilleux, qu'il y en avait pas deux comme lui et qu'un jour il allait revenir. Elle en était sûre. Un jour il allait revenir pour elle et pour moi. Ma mère s'est tant accrochée à cette idée que ça a fini par la rendre folle. C'est triste, je sais. Mais je n'étais qu'un gamin et personnellement je ne comprenais pas en quoi ma mère était folle. Après tout, elle s'était bien occupée de moi quand j'étais bébé. Mais il faut croire que son cas ne s'est réellement empiré et a prit de trop grandes proportions que plus tard. J'étais bien trop jeune pour avoir conscience de quoique ce soit. Mais, du haut de mes cinq ans, je me rappelle avoir pleuré lorsque les services sociaux sont venu me chercher en m'expliquant que j'allais être placé dans une nouvelle famille et que ma maman allait partir dans un centre spécial où on allait bien s'occuper d'elle.

Vous l'aurez sans doute deviné, j'ai passé les années qui suivirent dans une famille d'accueil. Et contrairement à ce que vous pouvez penser et bien... Ma famille ne fut pas tyrannique. Bien au contraire, je fus accueilli à bras ouverts et élevé correctement. Je dois l'avouer, ma nouvelle famille devait sacrément m'aimer pour m'avoir gardé aussi longtemps. Je n'étais pas un gamin facile. Je remuais tout le temps, il était presque impossible de me maintenir en place très longtemps. Et en plus j'avais la fâcheuse manie de voler tout et n'importe quoi à n'importe qui. A mes yeux, il s'agissait de mes trésors, de mes trophées de guerre. Mais pour mes parents d'accueil... C'était juste du vol, c'était mal et ils essayaient de me le faire comprendre. En soit, j'admire leur persévérance. Je finis d'ailleurs par retenir la leçon. Au bout d'un certain temps, je continuais toujours de voler... Mais j'essayais de me faire plus discret.

Je crois que je pourrais passer des heures à vous décrire la suite de mon enfance et le début de mon adolescence, mais ce n'est pas forcément le plus important. Retenez juste que de mes 5 ans à mes 14 ans, j'ai vécût la belle vie dans ma famille d'accueil, une vie ponctuée par mes bêtises très régulières il faut l'avouer et des quelques visites que j'avais le droit de faire à ma mère de temps à autre au centre spécialisé où elle vivait et vit toujours. D'ailleurs si vous vous posez la question d'où est le reste de ma famille maternelle... Et bien je me suis posé la question aussi. Si bien que j'avais fini par interroger ma mère qui m'a plus ou moins fait comprendre qu'elle était fille unique et que ses parents lui avaient tourné le dos, n'approuvant pas du tout sa relation un peu trop passionnelle qu'elle entretenait avec mon père. De leur avis, cet amour était contre-nature. D'un certain sens, ils n'avaient si tort que ça. Mais je doute fortement qu'ils connaissent la vérité sur l'identité de mon père, puis c'est pas plus mal ainsi.

Bref, je vous fais pas patienter plus longtemps. Que s'est-il passé à mes 14 ans pour que je vous dise qu'il ne s'est rien passé de bien important avant ? Je pense que les plus intelligents d'entre vous l'on déjà deviné... Je me suis pris ma première cuite bien sûr !! Non, je rigole. Sérieusement, se prendre une cuite à 14 ans, c'est pas un peu tôt ? Ce qu'il s'est passé de si marquant pour le pauvre petit blond que je suis fut bien plus étrange. Si je vous dit qu'une Déesse louve vous parle dans votre esprit et vous demande de la suivre. Ce serait quoi votre réaction sérieusement ? Personnellement, au début, j'ai bien cru que j'étais en train de devenir fou, comme ma mère, ce qui n'était pas très rassurant. Mais ma curiosité a fini par l'emporter et d'un sens, j'avais comme l'impression que j'allais fortement le regretter si je ne suivais pas les indications de la louve.

Pour la suite, je ne peux pas vraiment vous en dire beaucoup. J'ai quitté ma famille d'accueil sans un mot ou presque. Ce fut assez dur, je l'avoue... Fuguer après tout ce qu'ils avaient fait pour moi, après tous les efforts qu'ils avaient fait pour me supporter. J'avais tout de même fini par craquer et je leur avait rédigé une lettre pour les remercier avant de partir. Oh et pour leur dire de ne pas s'inquiéter aussi, que ce n'était pas une lettre de suicide, j'avais encore bien trop peur de la mort pour pouvoir songer à un truc pareil. Puis je leur promettais de leur donner de mes nouvelles dès que je pourrais. C'était bête comme promesse... Mais au moins cela me permis de partir le cœur un peu plus léger. Voyager ne fut pas des plus aisés pour un ado qui n'était jamais sorti d'Austin. Mais je me débrouillai étrangement bien, faisant une bonne partie du trajet en bus. Pour une fois, mes talents de voleur me servaient vraiment à quelque chose. J'avais bien aucune pitié à soulager quelques porte-monnaies de leur surplus de billets ou alléger un peu les étagères des épiceries lorsqu'il commençait à se faire faim.

Je vous l'accorde, cela me pris un sacré bout de temps pour parvenir à la Maison du Loup et rencontrer enfin Lupa. Mais j'étais arrivé en un seul morceau, c'était le principal. Et heureusement, je ne vous dit pas la galère que ça aurait été pour survivre à l'entraînement qui m'attendait si j'étais arrivé déjà amoché. J'avoue, les six mois qui suivirent ne furent pas les plus marrants de ma vie et je dois ma survie en grande partie à ma persévérance, mon trop grand amour pour la vie et peut-être à mon sang divin aussi. Bref, passer six mois à s'entraîner sans relâche... Tout ça pour être renvoyé dans la nature avec pour seule consigne : « Va au Camp de Jupiter mon chou, tu verras, se sera l'éclate ». Ok, on ne me l'a pas dit comme ça, mais j'aime bien l'interpréter ainsi.

Cela me pris un bon nombre de mois de plus avant d'arriver à la Nouvelle Rome. Et, Ô joie ! J'appris à mon arrivée que j'allais avoir de nouveau le droit à des entraînements pour prouver ma valeur. Heureusement, on fini par s'y faire. Puis, je n'allais pas me plaindre non plus. M'entraîner me permettait de canaliser un peu mon surplus d'énergie. Bref, j'ai fini par être accepté dans la cinquième Cohorte. Et je vous avoues que je ne sais pas trop quoi en penser. D'après certain, c'est un grand honneur de faire parti de le cinquième Cohorte car elle fut une des plus glorieuse à diverses reprises. Pour d'autre, il s'agit juste de la cohorte « poubelle » où on prend tous les romains qu'il faut bien placer quelque part. Du coup... je sais pas trop et je vous avoue que ce n'était pas la plus grande préoccupation de ma vie à cette époque.

Ma plus grande préoccupation était une fille, je dois vous l'avouer. Quoi ? Vous n'avez jamais été adolescent ou quoi ? Vous savez bien ce que c'est les hormones non ? Bref. Tout ça pour dire que, cette fille, dès que je l'ai vu, je l'ai voulu tout de suite. Mon plan de départ était de la voler. Comme je le faisais toujours avec ce que je désirais. Mais je fini pas comprendre que cela risquait d'être plus compliqué que prévu. Les humains n'était pas des objets et ne pouvaient pas être traités comme telle. Je l'ai joué donc plus « humaine » et je me suis rapproché de la demoiselle en question, une fille d'Apollon. Et ce fut le coup de foudre, littéralement, je vous jure. Nous avons rapidement commencé à sortir ensemble. Nous étions presque inséparable l'un de l'autre ; nous faisant des promesse impossible, nous traçant tout un avenir ensemble. Une vraie belle amourette d'adolescence quoi.

Cependant, en même temps que je vivais une belle vie de couple, je prenais mes marques au Camp de Jupiter. Je commençais à apprécier ma nouvelle vie, à prendre même plaisir à aller aux entraînements et tout le reste. Même si je ne pouvais pas réprimer ma cleptomanie, apparemment, je n'étais pas le seul à avoir des problèmes et vu que mon père est le dieu des voleur, cela énervait les gens que je leur prenne leur affaires, mais ils ne s'en plaignaient pas tant que ça. Enfin ça dépend pour qui, évidemment. Mais j'estime qu'à moins de deux coups poings pour un objet volé, je m'en sors bien. Tout ça pour dire, je me sociabilisais pas mal aussi, me faisant des amis et des ennemis sans trop de mal. Et au grand dépit de ma petite-amie... Je m'avérais être également un incorrigible dragueur. C'est ce qui me coûta mon couple d'ailleurs. Ma petite-amie fini par en avoir marre de me voir courir après d'autre filles... Du coup, elle décida de mettre les choses aux clairs et suite à une dispute pas très sympathique... Nous décidâmes de mettre fin à notre couple. Ou plus précisément... Je me fit larguer assez pitoyablement. Mais je préfère la version où on est tombé plus ou moins d'accord sur notre rupture. C'est plus joli pour mon ego.

Sinon à part cette petite histoire de cœur, je crois que j'avais une vie de légionnaire plutôt basique. Même si la rupture avait été compliquée, j'avais fini par m'en remettre. Et depuis mon célibat et moi nous entendons plutôt bien et je peux draguer n'importe qui sans risquer de me faire écorcher vif dans la seconde. Quoique, en sept ans, vous vous doutez bien que j'ai eu mon lot d'événements. Mais encore une fois tout raconter nous prendrais un sacré bout de temps et je sens que vous avez envie d'en finir. De plus, si je vous raconte tout maintenant, je n'aurais plus d'histoires marrantes à vous raconter plus tard. Oh ! Il y a la guerre contre Gaïa qui est un événement pas mal à raconter. Quoique, je n'ai pas assisté à grand chose à vrai dire. Enfin si, cette histoire m'a bien plus perturbé que je ne laisse le croire (j'ai mon honneur moi aussi!). J'ai bien sûr participé à chacune de bataille avec cette angoisse de perdre ceux à qui je tenais... Ce n'est vraiment un passage très amusant et je vous l'accorde, je n'aime pas trop en parler non plus.

Oh et je pourrais vous parler des demi-dieux grecs, de l'attaque contre le camp. Mais je l'ai déjà fait au dessus alors, si vous voulez vraiment avoir mon avis là dessus, remonter un peu votre page. Sinon que voulez-vous que je rajoute hein ? Passez une bonne fin de journée ! Ou début de journée si vous être ne début de journée. Ou même une bonne nuit, si c'est la nuit. Bref, vous m'avez compris, c'est l'intention qui compte.

Sois le bienvenu sur Malum Discordiae, Sidney W. Pilgrim ! Te voilà donc validé ! Ta fiche était très sympathique à lire, avec juste la bonne dose d'humour pour la rendre amusante et permettre de bien cerner le personnage ! Tout y est, je suis contente que tu ais fait allusion à Gaïa puis à l'attaque du DLCEM, même dans un bref paragraphe. Sidney est un personnage très cool que j'aimerais rencontrer en RP à l'occasion ! Encore bienvenue parmi nous, et bon jeu avec Sidney ! J'espère voir évoluer sa relation avec Jude.

Maintenant que tu fais partie des nôtres, voici ce que tu en dois surtout pas oublier Si ton personnage est un sang-mêlé, rendez vous juste là et enfin, ici. Si ton personnage fait partis de la dlcem, rendez vous juste là. Pour recenser le travail de ton personnage, c'est juste là.

Ensuite n'oublie pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets juste là. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est toujours plus agréable pour les gens avec qui tu rp !

Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Tristan E. Langley ou bien Loïs I. Clinton. Tes administrateurs qui sont là pour toi !