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Sujet: (dreamland) leprechaun's quest. (abandonné) Mar 6 Déc - 11:37
MISSION DE NOËL
evan, sebastian & helena.
En cette période de Noël si chère aux mortels, les dieux de l'Olympe ont décidé de s'amuser un peu. Ils enferment donc quelques individus dans des rêves étranges. Les rêveurs se retrouvent tous ligotés d'un grand feu de bois où brûlent des cadeaux, au beau milieu d'une grande île enneigés. À leur grande horreur, ils se rendent compte qu'ils sont vêtus comme des lutins de Noël, avec des oreilles pointues et des souliers en bois pointus. Ils portent un épais manteau vert et un bonnet de Noël vert également. Un collier de grelots leur entoure le cou. Et ils ne font plus que cinquante centimètres de haut ! Des rires s'échappent des arbres environnants. Une grande voix résonne. « Retrouvez les lutins avant minuit ou vous resterez emprisonnés dans ce rêve. Mais attention, les lutins mordent. » Les rires se font glaçants, méchants. Attraper les lutins de Noël se sera pas une partie de plaisir.
Notes : Ceci est un rêve pour vos personnages mais comme pour tout rêve, ils n'en sont pas conscients, tout cela leur semble bien réel. Votre objectif ? Attraper cinq lutins et les enfermer dans la cage dorée à côté du grand feu de bois.
Sebastian ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt. La chaleur d'un grand feu lui léchait les joues et quelques échantillons de braise voletaient jusqu'à lui. Il n'avait pas spécialement froid, par contre il n'était pas bien installé. Genre pas bien du tout. Le fils d'Héphaïstos rouvrit à nouveau les yeux et prit le temps de s'habituer à la vive lumière que l'immense feu de camp produisait. Autour, il faisait nuit, mais ce ne fut pas la première chose que le Grec remarqua lorsqu'il se détacha enfin des flammes. Premier constat, il était ligoté, les mains et les chevilles complètement liés. Deuxième constat, il était très très bizarrement habillé. Ultime constat, les armes et le feu de camp lui paraissaient démesurément grands. Ah, et petite note à lui-même : le feu brûlait grâce à des dizaine de cadeaux empilés les uns sur les autres. Son petit côté enfantin sentit son cœur se serrer devant un tel massacre de symbole d'une fête si chouette. Il se débattit un peu contre ses liens mais rien à faire, il ne fit que faire tinter les grelots accrochés à un collier, autour de son cou. Des rires s'échappaient des immenses arbres qui bordaient la petite clairière et c'est en essayant d'apercevoir ceux qui les produisaient que Sebastian se rendit compte qu'il n'était pas seul. Il reconnut deux Grecs à ses côtés, deux personnes connues, Evan et… Son cerveau mit quelques secondes avant de lui restituer le prénom de la jeune femme, Helena. « Hé, vous allez bi... » Une voix le coupa dans son élan. « Retrouvez les lutins avant minuit ou vous resterez emprisonnés dans ce rêve. Mais attention, les lutins mordent. » Les lutins ? Sans doute les trucs qui faisaient du bruit dans les buissons mais… Sebastian se glissa péniblement jusqu'au feu et tendit les mains dans l'espoir que les cordes prennent feu. C'était l'avantage en étant enfant d'Héphaïstos, les flammes ne pouvaient pas – trop – lui faire de mal. Bientôt les cordes tombèrent en cendre et il frotta ses poignets surchauffés. Il délia péniblement les liens à ses chevilles avant d'aller prêter main forte à Evan et Helena. Il fallait vraiment rêver pour ne pas voir l'intégralité de l'absurdité de leur situation. Bon, sa tenue lui paraissait toutefois grotesque et il se sentit étrangement nain aussi mais… « Ravissant avec des oreilles pointues, Evan ! » En même temps qu'il prononçait cette phrase, Sebastian vérifia son propre corps, toucha un bonnet pointu et capta pourquoi les souliers lui faisaient aussi mal au pieds : ils étaient en bois. Il détacha enfin Helena. « Bon, je crois qu'on devrait aller chercher ces foutus lutins... »
Leprechaun's quest #WTF Il fait chaud et je crois bien que c'est cette chaleur qui me réveille de ma torpeur. Bien malgré moi j'ouvre les yeux et qu'est-ce que je découvre ? Un feu. Très grand feu même. Il ne me semble pas m'être endormie à côté du feu de camp de la Colonie et encore moins qu'on est fait un feu. J'essaye de bouger les jambes et les bras mais rien n'y fait parce qu'il semblerait que quelqu'un m'a attachée avec une corde. Merde, dans quel guêpier je viens encore de tomber ? Bon avant d'atteler à la dure tâche qui consiste à me libérer de mes liens je regarde les alentours et mon cerveau commence à enregistrer les différentes informations que mes yeux lui donnent : des cadeaux alimentent le feu, tout semble démesurément grand et surtout deux autres personnes sont dans le même pétrin que ... hé ! Mais c'est quoi ces habits ? Je baisse les yeux pour regarder mes vêtements et je constate que je suis habillée de la même façon que ces gens qui accompagnent le Père Noël dans les centres commerciaux et autres lieux publics. De petits rires peu encourageant sortent des buissons tout autours de la petite clairière enneigée et un frisson me parcoure, non pas que j'ai froid mais ça ne m'inspire pas du tout confiance. Je tourne à nouveau vers mes camarades d'infortune et mon cerveau m'informe qu'ils sont loin d'être des inconnus parce qu'il s'agit de Sebastian et du jeune Evan. D'ailleurs le fils d'Héphaïstos est revenu parmi nous. Je m'apprête à lui demander comment il va mais il me devance avant d'être coupé par une voix.
« Retrouvez les lutins avant minuit ou vous resterez emprisonnés dans ce rêve. Mais attention, les lutins mordent. »
Je lève un sourcil. C'est une blague ou quoi ? Rien que le mot lutin ne rend pas la consigne très crédible. Rester emprisonnés dans ce rêve ? Oh oh. Qui a fait le coup ? Morphée ? Non sans rire, c'est quoi cette histoire ? Le fils d'Héphaïstos se rapproche du feu et quelques secondes plus tard voilà qu'il a les mains libres, il désencombre ensuite ses pieds puis s'approche du fils de Tyché. La petite phrase que prononce Sebastian, qui est censée être drôle si l'association "lutin-emprisonnés dans ce rêve" n'avait pas été utilisée, me fait réagir et je lui lance un regard interloqué. Des oreilles pointues ? Je jette un coup d'oeil à Evan pour constater qu'effectivement il a les oreilles pointues et je remarque que c'est la même chose pour Sebastian alors ce doit être aussi mon cas. Fantastique ! Il vient ensuite vers moi,après avoir vérifier l'étendue des dégâts de cette situation sur lui, puis il me détache et me dit qu'il faut trouver ces lutins.
Le vent lui avait gelé le bout du nez mais heureusement, grâce à son épais manteau et à son bonnet, Evan n'avait pas froid du tout. Ce détail vestimentaire n’attiras pas tout de suite son attention, en fait, ce furent plus les souliers en bois très inconfortable qui s'en chargèrent. Pointus, ils était pointus. Et en bois ! Il ne portait pas ce genre de... chaussures. Quelque chose n'allait pas. Oui, quelque chose ne tournait pas rond. Il ne le savait pas, mais l'enfant de Tyché nageait en plein rêve complètement délirant. Il était ligoté, à ses côté Helena et Sebastian, tout deux résidents à la colonie. Bon, jusque là, pas de personne inconnus. Cependant, un autre détail attira son attention. Leur fringues. Ils portaient les mêmes que lui. Et sans parler de leur oreille. Il éclata de rire en voyant la tête que tirait Sebastian dans cet accoutrement et son rire se poursuivit quand il s'attarda sur Helena. Il en avait presque oublié qu'il était ligoté à côté d'un grand feu de bois.
« Tu peux parler ! T'as vu les tiennes ! »
Il n'arrivait plus à s'arrêter de rire, et pourtant, au fond de lui, il se demandait pourquoi il riait aussi fort et sans pouvoir s'arrêter. Sebastian les avaient détachés avec facilité (mais ça aussi, il n'y fit pas attention, il était toujours focalisé par leurs oreilles pointus à tous les trois) et Evan capta soudain qu'ils étaient aussi munis d'un collier de grelots. Et cela le fit moins rire. Il avait l'impression d'être un chaton.
« Ouais ouais les lutins... » grommela t-il.
Son changement d'humeur était aussi incohérent que ridicule. Mais bon.
« C'est moi où cet arbre est... immense ? Genre, vraiment très, très, très grand ? »
Il désigna alors les arbres qui les entourant, faisait s'agiter ses grelots ce qui eut pour effet de l'ennuyer grandement. Et bon sang, c'est quoi ces rires flippants encore... ?
Sebastian leva les yeux pour regarder l'arbre que désignait Evan. Effectivement, les arbres étaient à l'échelle du feu de camp : immenses. Si grands que dans le noir, il avait bien du mal à en entrevoir la cime. « Effectivement c'est... » Bizarre ? Immense ? Démesuré ? Le fils d'Héphaïstos n'avait jamais vu des arbres aussi grands. Comme la cage des lutins d'ailleurs, elle aussi était plutôt grande ou alors… « Ou alors… C'est nous qui sommes devenus petits ? » Ce n'était pas si absurde, ils étaient habillés en lutins verts avec des oreilles pointues et des grelots autour du coup alors un peu plus ou un peu moins… Les rires suraigus se faisaient toujours entendre et le Grec crut bien voir passer un petit éclair vert entre deux branches. Enfin petit éclair vert… Pas si petit que ça vis-à-vis de leur propre format actuel ! Le trio semblait tellement motivé à trouver les lutins que c'en était risible. Sebastian se traîna vers l'orée de la forêt, grimaçant à chaque pas sous l'effet des souliers en bois qui lui démontaient les orteils. « Je ne vois rien du tout, vous croyez que ce sont les lutins qui rient comme ça ? » Il finissait à peine sa phrase qu'un truc jaillit d'un buisson touffu pour se jeter sur lui, avec un rire hystérique. Sebastian hurla de surprise et tomba à la renverse devant cette apparition démoniaque. Ce… Ça allait détruire son image de Noël, du Père Noël accompagné de ses lutins sympas et mignons, tout ça… C'était un Noël de l'enfer oui ! Cronos en personne réincarné dans ces lutins du Diable pour leur faire peur ! Et puis il avait bien entendu la fin de la phrase de la voix tout à l'heure : s'ils n'arrivaient pas à rattraper les lutins, ils seraient coincés ici pour toujours. Et Sebastian se voyait très mal rester ici habillé d'une façon aussi ridicule pour toujours. Surtout pas en compagnie de ces choses qui ricanaient dans l'ombre. D'ailleurs la chose qui lui avait sauté dessus était repartie d'où elle venait, probablement heureuse de lui avoir fait frôler la crise cardiaque. Vexé de s'être fait avoir aussi facilement, Sebastian se releva, redressa son bonnet un peu avachi et guetta le moindre mouvement. Ils n'avaient pas d'heure pour leur indiquer combien de temps il leur restait avant d'être bloqués ici pour toujours.
Au premier mouvement, il s'élança sans réfléchir, aidé par son expérience dans le domaine. Il heurta quelque chose d'à peine plus petit que lui et ils tombèrent ensemble dans la poussière de la petite clairière du feu de camp. « Vite ! Aidez-moi, mettons-le dans la cage ! » Le truc lui mordit le coude (oui, le coude) de ses petites dents pointues. « Viite ! » C'est qu'il se débattait, le con.
Sebastian arrive-t-il à attraper un lutin ? Oui - Il arrive à en choper un, plus qu'à réussir à le mettre dans la cage ! Non - Un lutin le traîne dans les buissons.
Dernière édition par Sebastian A. Johansen le Ven 9 Déc - 11:19, édité 2 fois
Leprechaun's quest #WTF Avec Evan, un fils de Tyché, la capture des lutins devrait être facilitée mais j'ai quand même l'impression que ça ne va pas être si simple que ça même si la voix nous a prévenus qu'ils mordent. Quel douce attention ! A la remarque d'Evan je regarde les arbres et à la réponse de Sebastian je ne peux qu'hocher la tête en guise d'approbation : si ce ne sont pas les arbres qui ont grandis, c'est nous qui avons rétrécis. Encore des rires dignes des créatures du film Gremlins et le fils d'Héphaïstos s'approche d'un buisson, je l'imite au cas où il aurait besoin d'aide et j'intime à Evan d'ouvrir la cage. Soudain quelque chose surgit du buisson et se jette avec hargne sur Sebastian qui tombe à la renverse dans la neige. D'ailleurs, à peine touche-t-il la neige que la créature s'est de nouveau cachée. Je le laisse se relever tout seul, c'est un grand garçon, pour m'éloigner un peu afin d'analyser les environs. Mon regard se pose sur un bâton de taille moyenne que je m'empresse de prendre lorsque des bruits de lutte, et surtout les vociférations de mon camarade, se font entendre.
Je coure rejoindre Sebastian qui lutte avec le premier des cinq lutins. Je dois dire que cette créature est sacrément énergique et d'ailleurs elle est l'air de mordre avec la même hargne qu'un chien qui mord son os. Je me jette sur elle en prenant soin de passer le bâton sous sa gorge et de tirer vers moi pour permettre au fil d'Héphaïstos de lui attraper les mains, les pieds, tout ce qu'il veut pour qu'on puisse balancer le lutin dans la cage.
- Evan, ouvre la cage on arrive ! dis-je avec empressement au jeune demi-dieu, trop occupée à tirer le lutin vers moi à l'aide du bâton pour l'empêche de continuer à mordre. T'es prêts Sebastian ? Va falloir faire vite à moins que tu préfère voir tes bras déchiquetés d'ici qu'on ait attrapé tous les lutins, dis-je avec une ombre de ce sourire que j'ai quand je dois relever des défis.
Sebastian se fit agresser par un lutin, et il avait du mal à trouver cette scène pénible ou horrible à regarder. Son cerveau avait beau lui dicter de faire un effort, de remuer ses pieds qui étaient mal à l'aise dans ses sabots en bois trop petits, rien n'y faisait. Il ne contrôlait rien, et il restait planté là, comme un gland, un immense sourire sur son visage de lutin, à regarder Sebastian se débattre dans la neige. Il eut même envie de taper en rythme dans ses mains pour rythmer le tout. Helena lui hurla quelque chose, il vit ses lèvres bouger, comme au ralentit. Et il comprit. La cage, elle voulait qu'il ouvre graaaand la cage. Fort bien. Mais pour réussir à y mettre ce maudit énergumène… Ils allaient avoir besoin de beaucoup de chance.
Et j'ai de la chance… murmura t-il.
C'était peut-être un rêve, peut-être qu'il ne contrôlait rien du tout, mais dans ce rêve Tyché sembla l'entendre. Et ce fut un succès. Après avoir rebondis dans la neige le lutin atterris comme par magie dans la cage qu'Evan referma aussitôt, puis brandit fièrement sous le nez de Sebastian. Et au moment où il allait énoncer fièrement le nombre de lutin restant, la porte de la cage s'ouvrit à nouveau, le lutin qui s'y trouvait le tira par le col en ricanna et puis… ce fut la fin. Une colonie de lutin bondit du buisson, soulevèrent la cage dans laquelle Evan s'était retrouvé enfermé avec un lutin fou de rage et… Partirent en courant.
AIDEZ MOIIII !
Sa chance était tourné, et étrangement vite aujourd'hui. Il se faisait trimballer, par une horde de lutin en folie qui chantaient des chants cantiques de leur voix dépareillés. Et l'autre fou furieux présent dans la cage avait entreprit de lui croquer les oreilles.
HELENAAA ! SEBASTIAAAAN !
Oui, avec beaucoup de chance, le lutin rentre dans la cage. Non, la malchance est de retour et se joue de lui ! cela ne fonctionne pas, le lutin ne rentre pas dans la cage.
Dernière édition par A. Evan Worthington le Mer 14 Déc - 14:48, édité 1 fois