Il faisait une pause… Certes, il était bien tôt dans la matinée, mais il n’avait pas quitté le QG. Il avait passé sa nuit à l’armurerie et s’occuper de tant de façon. La musique était un peu fort, après tout, il était seul. Son état ? Il était un peu dans un autre monde, un petit pied dans une autre dimension. Il venait de nettoyer
Maria, sa sulfateuse. Maintenant, il s’amusait à remonter son fusil-sniper les yeux fermés. Parce qu’il adorait simplement faire ça et toujours battre d’une mili-seconde son record.
Un agent entra dans son antre. On entendant la musique du couloir. Il poussa la porte et pourtant il avait frappé. Il resta un moment figé sans rien dire en voyant que l’agent Zaleska s’enfilait un rail de cocaïne. Le tatoué releva la tête et sursauta, surpris. Il s’essuya le nez par réflexe et leva les mains en signe d’innocence : « y’a rien sur la table ! Aucune preuves… Il ne s’est rien passé ». L’homme secoua la tête, exaspéré par le personnage. Il se demandait pourquoi on l’y envoyait ? S’il pouvait le perdre en route, ça leur arrangerait vraiment pas mal de problème et surtout de paperasse. Il était 6h du matin. On lui expliquait la situation. On lui parla à peine de mission, qu’il avait commencé une petite danse de victoire et se calma après le regard insistant de son supérieur. Il avait peur que finalement on la lui retire. Depuis le temps qu’il en voulait une, plutôt que de rester coincé dans son armurerie, ce serait bien dommage. Il grimaça en entendant parlé d’un collègue, puis poussa un petit cri de joie quand on cita Weathley.
Ah j’étais content ! Avec mon copain ! On va se marrer… Ca devait faire encore plus longtemps qu’il n’en avait pas eu une avec lui. Trop de risque qu’ils se détruisent l’un l’autre. Ce serait dommage aussi. Il se dirigeait alors vers sa
Maria en agitant les doigts d’excitation. Puis soudain, il tiqua sur un mot du discours qui venait de s’écouler.
Discrétion… «
Quoi ? Discre-que quoi ? Mais c’est nul ça !!! » grogna t-il et l’homme tendant la main pour reprendre son affectation. Vladimir la lui arracha des mains. Il s’ennuyait beaucoup trop entre ces quatre murs pour refuser au final. «
Je le serais ! Ou Mercy le sera pour deux, t'inquiète ! »
Il regarda une dernière fois sa sulfateuse, déçu et presque nostalgique avant de préparer son matériel. Il arriva à l’aéroport, muni d’un gros sac noir et imposant, remplis. Il avait l’air lourd. Vladimir n’utiliserait pas tout, mais c’était
au-cas-où et si jamais Mercedes y trouvait des choses utiles et sympathiques. Il le jeta dans l’avion, une fois à bord et voyant son coéquipier, il s’approcha de lui, le prit dans ses bras avec force et le souleva du sol en l’étreignant avec virilité. Il le lâcha d’un coup. «
Je suis trop excité ! » siffla t-il comme un enfant qui partait à Disneyland. «
T’as lu le papier ? Moi j’ai pas lu. On m’a dis discrétion, j’ai pas envie de lire. Par contre je veux bien étudier les plans si tu veux ! » lui demanda t-il, cherchant déjà quel siège il allait choisir pour le voyage. Ca lui rappelait l’armée, d’étudier les plans avant une mission. De bien connaitre les lieux, ça le rassurait et l’aider à se concentrer alors que le stress et l’excitation faisait crépiter sa tête.
acidbrain