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Sujet: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Ven 14 Oct - 19:04
La nuit s’était lentement installée sans que l’amurer puisse en avoir réellement conscience. En Rez-de-Jardin des locaux, il n’avait droit qu’à quelques lucarnes en haut de la pièce. Des petites ouvertures à la vitre épaisse, presque opaques. Elles étaient souvent encombrées et laissaient filtrer peu de lumière. Elles étaient encombrées de chose qu’il entreposait lui-même. Puis les journées étaient courtes en cette saison et les nuits gourmandes. Il n’avait pas posé l’oeil sur son horloge fixée au-dessus de la porte principale de l’armurerie. La dernière fois qu’il avait regardé, il n’était que 20 heures. Puis il avait pris un extasie avec son café et les heures avait filées, son esprit en ébullition si bien qu’il en avait même omis de diner. Des heures qu’il était sur une arme inventée par le jeune Isaure. Un prototype qu’il lui avait filé à tester et lui donner son avis. Qu’il ne tiendrait peut-être pas en compte, mais qu’il voulait quand même entendre. Il fallait dire que Vlad avait toujours quelque chose à redire juste pour le plaisir de le faire. L’armurier était parti, et en le testant, il avait voulu lui-même apporter des améliorations à l’arme. Il aurait pu simplement les noter et les faire passer à l’ingénieur. Mais non. Je voulais essayer moi tout seul ! Simplement retirer quelques défauts de montage ou assemblage pour une utilisation plus fluide. Il ne supportait pas les armes à feu un peu trop raides. Il aimait quand c’était rapide. Les manipulations plus techniques ne le dérangeait pas. Au contraire ce n’était qu’un défi de plus, mais quand ça accrochait et risquait de vous revenir au visage ça lui plaisait beaucoup moins. Un mauvais emboitement et cela pouvait être fatal ! Surtout qu’il pourrait la simplifier pour les autres agents moins expérimentés avec les armes et leur si nombreux fonctionnement différents. Et oui parfois il pensait à ses collègues. Il fallait bien que de temps en temps je m’abaisse à leur hauteur… ricana t-il seul dans son atelier quand il s’était fait ce genre de réflexion. Il n’avait aucun mérite à toutes les maitriser ou presque. C’était son job après tout.
En tout cas, il n’avait pas fait de grande avancée ce soir. Il verrait demain. Quand il posa enfin sa lime à métaux à côté de l’étau qui tenait une partie du canon, décrochée du reste de l’arme, il était entre 2 heures et 3 heures du matin. Plus proche de 3 heures. Il s’apprêtait à sortir, mais il lui manquait les clés de son atelier et on téléphone. Un rapide tour et il retrouve le trousseau qui pendait encore à la serrure de la salle blindée où étaient stockées les armes sur place. Ensuite, c’était son téléphone. Ca lui pris déjà un peu plus de temps, arrivant à fouiller deux fois le même endroit, à cause de petit soucis de mémoire immédiate. C’était peut-être la drogue… Peut-être les séquelles de mon passif de toxicomane aussi… La meth, ça ne vous ratent pas ! Il a presque retourné l’atelier avant de le retrouver. C’est en voyant son revolver de très gros calibre au canon colossale et l’attrapant pour le ranger dans son holster qu’il retrouva son téléphone juste en dessous. Il ferma la porte et commença le long rituel de verrouillage. Il y en avait trois, avec des clés différentes. Il fallait aussi respecter un ordre précis et presque des gestes précis : remonter la poignée, bien enfoncer la clé et activer le ressort. Un sacré bordel !
Après 5 minutes de cliquetis, il rangea les clés dans sa poche. Vérifia une dernière fois qu’il avait tout ce qu’il lui fallait de vitale pour passer la nuit avant de s’engager dans la couloir. Il arrivait souvent de devoir tout ouvrir à nouveau parce qu’il avait oublié son zippo, ou encore ses cigarettes. Pire encore, son revolver. Il plaça l’énorme casque sans fil sur ses oreilles et son crâne chauve. La musique commençait à grésiller et taper dans ses oreilles. Il gigotait la tête en rythme et son pas lourd parcourait le couloir qui menait aux escaliers et l’ascenseur. A cette heure, il préférait de loin les escaliers. Moins de risque d’être coincé dans une petite boite. Pas qu’il était claustrophobe, mais il pouvait le devenir par ennui. Seul, dans un petit espace, avec ses pensées… Aaaah je préfère mourir. Surtout qu’à un moment, je vais être clean et là… C’est dur !
Il arriva, tout en jonglant avec son couteau papillon, dans les locaux les plus fréquentés du DLCEM postés à New-York. Enfin, fréquentés en heure de pointe. A cette heure-ci, ils avait peu de risque de croiser du monde. Ca arrivait, mais c’était rare. Comme ce soir. Au tournant du couloir qui amenait à celui vers les bureaux et donc vers la sortie principale (seule ouverte à cette heure et surveillée 24h/24), il sentit une présence l’approcher de près. Ils ne s’étaient pas percutés, mais ils s’étaient surpris juste d’assez près pour que l’homme se voit frapper par la peur. Puis il y en avait un deuxième, qui s’affola aussi. Forcément, Vladimir sursauta aussi et dégaina son arme qu’il colla contre le front de la première petite nature et constata qu’il ne le connaissait pas. « Donne moi une bonne raison de pas faire exploser ta tronche ! » puis il tourna la tête pour voir le deuxième homme et sa bouche s’étira en un sourire macabre à cause de ses tatouages. « Hey ! Marvin ! Je me disais bien que j’avais reconnu ton cri de fillette ! Et même si t’as pas crié, j’sais que tu cries comme une fillette ! répliqua t-il sans même se rappeler si ce n’avait pas crié lui-même. Bon maintenant… donne moi une bonne raison de ne pas lui exploser sa petite tête ? Attention, aucune réponse n’est bonnes ! » ricana en appuyant un peu plus son revolver contre le front de l’homme dont il ne connaissait pas le visage. Bien sûr, il faisait une blague. Avec son humour…
Il continua à jurer et pester : « bordel ! » ou encore des « mais faut aller baiser un coup ça vous détendra les gars », baragouinant en russe. Lui-même ne s’était pas remis de la rencontre. J’avais ma musique, je traque des surhommes, j’ai très peu d’amis et j’ai pris un extasie… Je ne devrais peut-être plus en prendre le soir au travail… Risque d’y avoir des accidents. Ooooh « Fais chier ! Il est où mon couteau ? » regardait-il sa main vide et baissant son arme. Il ne l’avait malgré tout pas rangé, le gardant en main. Au cas où ! – Au cas où de quoi ? – Bah qu’il pense qu’il fait un cauchemar ou me bute. Ou qu’il soit chiant. Ennuyant. Une simple envie… BOOM ! Il se retourna et encore pour regarder par-terre et claquait sèchement sa langue d’agacement. « Je venais de l’acheter ! Toi avec tes conneries là… » siffla t-il entre ses dents à l’attention du brun.
Dans la panique des trois compères qui s’étaient retrouvés avec une forte surprise, Emmet ou lui, il n’en savait rien – peut-être un peu des deux – avait réussi à planter l’arme dans le flan de l’armurier. Il pouvait le chercher longtemps, il l’avait encore sur lui. Le sang commençait à collé le tissus de son large débardeur noir contre sa peau.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Mar 8 Nov - 23:32
Walking dead at headquarterMARVIN ∞ VLADLa nuit avait été longue.
La seule chose productive qu’avait fait Emmet durant celle-ci, était d’avoir enfin réussi a monter un château de carte à deux étages, ce qui en soit n’était pas fabuleux. Et disons-le tout de suite, ce n’était pas la chose la plus passionnante à faire pour laisser avancer le temps qui semblait s’être métamorphosé en une limace paresseuse. Arrivé au QG depuis 18h05 seulement, Emmet n’avait pas été témoin de d’une activité médicale entraînante. Aussi quand vint l’heure pour lui de partir, il ne se sentait pas spécialement fatigué, mais avait le cerveau endormit de n’avoir rien fait huit heures durant.
A vrai dire cette soirée s’annonçait des plus banales, pas stressante le moins du monde.
Rangeant sa blouse dans son casier, il se pressa de tout remettre en ordre avant de quitter son siège pour ramasser ses affaires personnelles. Il avait remit sa veste en cuir, quand il se surprit à regarder l’heure. Son téléphone affichait 2h26, heure à laquelle il se serait bien vu au fond d’un lit. Elle était loin l’époque où il faisait des nuits complètes…
Mais en prenant son sac, il fit tomber les clefs de sa camaro dans un coin sous une étagère recouverte de livres médicaux. Se baissant péniblement pour la saisir, il se releva sans la moindre grâce dans l’espoir que s’en était enfin fini. Mais sa tête en avait décidé autrement. Son crâne vint alors heurter l’étagère, qui ne manqua pas de trembler face au choc. Quelques livres chutèrent alors dans un vacarme sourd et terrifiant, qui rompit le silence nocturne qui régnait sur les lieux. Vinrent s’ajouter à cela, le bruit horrifique que produisit Emmet quand la douleur l’envahit.
Accroupis au sol, mains posées sur la tête, il avait envie de crier de douleur en prononçant un nombre de jurons incalculable, mais au lieu de ça, il contractait les mâchoires en affichant un air pitoyable qui l’en faisait rougir. Il laissa même une petite larme s’échapper du coin de son oeil avant de se redresser, une main posée sur sa tête.
Et c’est malheureusement à cet instant que Marvin entra dans le bureau.
Emmet connaissait ce dernier pour ne l’avoir vu que trop de fois, notamment pour un nombre incalculable de rendez-vous médicaux qui chaque fois disaient la même chose : il restait toujours théoriquement inapte à devenir officiellement agent de terrain. Et cette obstination à vouloir aller au devant du danger, Emmet n’en était que trop étonné, au point même d’y voir de la stupidité. Mais quelle idée de vouloir se faire charcuter par plus fort que soi ?!
Toujours est-il qu’ils finirent par quitter les lieux ensemble, bien que la tête d’Emmet le fasse continuellement souffrir. Prenant ainsi la direction de la sortie, ils s’engouffrèrent dans les longs couloirs du QG qui semblaient ne pas en finir, tandis qu’ils bavardaient calmement. Et c’est ainsi qu’Emmet ne le vit pas venir. Lui, celui qui allait le traumatiser à vie, tant il en avait eu peur.
Il hurla comme un chiot abandonné qui se ferait martyriser par des bulldogs (et dieu sait qu'ils détestaient les chiens).
Car s’il pouvait contenir un cri de douleur, la peur elle, n’avait rien de comparable. Reculant d’un sursaut prononcé face à l’aspect aussi bien surprenant qu’effrayant de l’individu face à lui, il cessa bien vite de pousser un cri de fillette quand le canon d’un revolver vint se poser sur son front. Inconsciemment il leva quelque peu les mains, dont la gauche tenait encore fébrilement ses clefs de voiture.
Les tatouages et l’agressivité de l’homme face à lui le déstabilisèrent plus que prévu. Pris d’une panique incontrôlable, il tentait de réfuter l’envie de prendre les jambes à son cou en abandonnant l’informaticien à sa droite. Sa peur était telle qu’il n’osait soutenir le regard noir de son agresseur.
- Donne moi une bonne raison de pas faire exploser ta tronche ! -Je...
Etais-ce là de l’humour ? Emmet en doutait fort, et si jamais il s’agissait bel et bien d’une forme de moquerie, il était loin de trouver ça drôle. La tête qu’il tirait parlait d’elle-même, tout comme les sueurs froides qui le parcouraient. Et plus il cherchait une réponse adéquat à cette interrogation, moins ses muscles se détendaient. Il aurait aimer dire ; “j’ai une femme et des enfants que j’aime plus que tout !”, mais il avait trompé sa femme un nombre de fois qu’il préférait ne pas compter et jugeait lui-même sa fille aînée comme une garce. Aussi il lui était impossible de trouver quoi dire pour défendre sa cause.
Selon toute vraisemblance le cadavre humain face à eux connaissait Marvin, ce qui n’étonna guère Emmet. Et tandis que l’agresseur s’agitait tout seul à pestiférer comme un marchand de poisson, les yeux noisette du médecin étaient fixés sur une seule et même chose : le couteau. Non, il n’était pas perdu. Mais il était venu se planter dans le corps de son propriétaire et laissait même une coulée de sang imprégner son débardeur noir.
- Je venais de l’acheter ! Toi avec tes conneries là… - Non mais sans rire vous sentez rien ? dit Emmet qui se fichait éperdument de ce que le zombie venait de dire.
Les mains toujours bien en évidence, et les muscles du dos crispés comme jamais, il désigna rapidement le couteau planté dans la chaire.
- Ecoutez, si vous voulez bien… cesser de pointer cette arme sur moi… et que vous promettez de ne plus jamais le faire...
Rien qu’au son de sa voix, Emmet se savait tendu. Mais prenant son courage à deux mains, il continua de parler.
- Je veux bien tenter de faire quelque chose pour… ça.
Une fois de plus il tremblait intérieurement de peur. Les yeux légèrement plissés, il appréhendait la réaction de celui qui n’était rien d’autre qu’un autre membre étrange du DLCEM.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Lun 21 Nov - 23:26
Premier arrivé, dernier parti, tel aurait pu être sa devise. Du moins, cela l’aurait été s’il s’agissait de la vérité. Car si Marvin était très souvent le premier arrivé, c’était, souvent, parce qu’il n’était jamais parti la veille. Bon, parfois, il devait rentrer chez lui, par manque de linges propres, panne de dentifrice, oubli de rasoir ou tout simplement parce que tout son corps réclamait de dormir dans un vrai lit.
A force, on pourrait croire qu’il était devenu une sorte de spécialiste du travail de nuit, que rien dans ces locaux familiers ne pouvait encore l’effrayer. Erreur. Car aujourd’hui, l’informaticien avait enfreint une des règles de survie des heures supplémentaires : il avait regardé le dernier épisode de Walking Dead.
De base, il n’avait pas prévu de travailler aussi tard. L’informaticien s’était plongé dans son travail au point d’en perdre toute notion du temps. Il aurait juré que la dernière fois qu’il avait regardé sa montre, il était une heure tout à fait respectable et non deux heures du matin comme il le voyait à présent. Dans le cas contraire, il se serait souvenu qu’il ne fallait jamais regarder, lire ou jouer à quelque chose comportant des éléments horrifiques. Si on enfreignait cette règle, on commençait à s’imaginer des choses. Comme maintenant.
Tout avait commencé par un bruit. Un bruit anodin, lent et répétitif. Le pire mélange possible en matière de nuisance sonore. Un peu comme celui d’une goutte d’eau, sauf que ce n’était pas le bruit d’une goutte d’eau. Marvin avait arrêté de pianoter sur son clavier et tendu l’oreille dès qu’il avait réalisé la présence que quelque chose de non-identifié perturbait les sons familiers de son lieu de travail.
L’angoisse commença à monter alors qu’il n’arrivait pas à clairement identifier ce bruit ni de savoir d’où il venait. Il s’appuya en arrière, sur son dossier de chaise, puis s’avança, histoire de tester le grincement de sa chaise de bureau. Non, ce n’était pas ça. Ensuite, il fouilla ses tiroirs. Rien non plus. Bref, le geek passa son environnement au crible, au cas où la clef du mystère se trouverait juste sous son nez. Hélas, ce n’était pas aussi facile. Peut-être que cela venait du couloir ? Ce qui posa bien vite une autre question : voulait-il vraiment sortir de ce bureau pour aller vérifier ?
D’une autre côté, comme il n’avait pas prévu de travailler aussi tard, il n’avait rien pris pour dormir et, donc, il allait bien falloir sortir un jour de ce bureau pour rentrer chez lui. En se basant sur ce principe, peut-être valait-il mieux partir maintenant, tant que le bruit mystérieux semblait éloigné. Sur cette pensée peu rassurante, Marvin prit une grande respiration afin de se donner du courage et ouvrit le dernier tiroir pour en sortir un sabre laser. Dis comme ça, cela sonnait plutôt cool, n’est-ce pas ? Hélas, ce n’était pas un vrai sabre laser. Ce n’était même pas la version de luxe avec des bruits lors des impacts et un dégradé à l’allumage. Cette version-là était précieusement conservée dans sa chambre, jamais il ne se risquerait à l’emmener au travail !
Le sabre laser dont il se saisit était la version jouet classique, celle où la ‘lame’ était composée de petits cylindres imbriqués les uns dans les autres pour pouvait déployer avec un mouvement habile du poignet afin qu’il atteigne sa vraie taille. Cette version, bien qu'ultra basique, s’allumait légèrement et ne faisait du bruit que si on appuyait sur un bouton placé sur la garde. Pourquoi avoir un sabre laser en plastique dans un tiroir de son bureau ? Et pourquoi pas ? L’objet cumulait deux fonctions vitales pour les excursions nocturnes dans les couloirs du Département : faire de la lumière et servir éventuellement d’arme en cas de mauvaises rencontres. Quel genre de mauvaise rencontre ? Toutes sortes de mauvaises rencontres. Attaque de monstres, de demi-dieux, d’aliens, de fantômes, de zombies, d’expériences ratées du secteur scientifique, de robots tueurs (venus du futur ou non), etc. Ce n’était pas les menaces fictives qui manquaient, surtout avec une imagination telle que la sienne !
Bref, l’informaticien avait de très bonnes raisons d’avoir un sabre laser version jouet dans un de ces tiroirs et, en ce moment, il était très content d’en avoir un sous la main.
D’une main, Marvin tenait l’arme en plastique et la pointa en direction de la porte, juste au cas où des créatures de l’Enfer choisiraient ce moment précis pour la franchir, pendant qu’avec sa main libre, il tentait d’enfiler sa veste puis de placer la lanière du sac contenant son ordinateur portable en bandoulière.
Ensuite, après mille précautions, il ouvrit la porte et commença son expédition. Au moindre bruit suspect, ou silence suspect, l’informaticien brassait l’air devant lui avec énergie tout en appuyant sur le bouton bruitage du jouet, ce qui ralentissait considérablement sa progression. Le bruit mystère avait disparu, mais, à ce stade de son aventure nocturne, Marvin ne savait pas affirmer qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle. C’est vrai, peut-être que quelque chose de pire allait se faire entendre !
Dans un parfait timing, justement, un bruit surgit d’un bureau proche de lui. Son cœur rata un battement tandis qu’il bondit en arrière. Le geek resserra sa prise sur son arme en plastique. Avec horreur, il reconnut la porte d’où provenait le cri horrible : le bureau d’Emmet ! Cette découverte annonçait deux mauvaises nouvelles. La première étant qu’il s’était perdu à force de se montrer prudent dans sa progression vers la sortie. La deuxième était qu’il était arrivé malheur à une personne qu’il connaissait.
Marvin aurait pu se montrer égoïste et filer au plus vite, en espérant que le médecin qui remplacera Emmet se montrerait plus positif au check-up pour passer agent de terrain. Cependant, ce n’était pas dans sa nature de penser ainsi. En plus, il commençait à avoir sacrément la trouille à errer seul dans ces couloirs. Tomber sur un autre ‘survivant’ ne serait pas du luxe.
Avec un mélange de soulagement et de perplexité, l'informaticien retrouva Emmet dans une position étrange, mais, pas entre les mâchoires d'une créature informe de la douzième dimension, ce qui était une excellente nouvelle. Marvin s'évertua ensuite à cacher du mieux possible le sabre laser fictif tout en questionnant Emmet sur le fameux bruit bizarre qui était à l'origine de cette expédition nocturne. Ce mystère était bien parti pour rester sans réponse, car, plutôt que de profiter de ce renfort pour creuser la question, les deux hommes préférèrent jouer la sécurité en se dirigeant vers la sortie.
Cela sonnait comme un happy end, chose assez rare dans les scénarios d'horreur, peut-être que su Marvin aurait relever ce détail plus tôt, il aurait évité de hurler en voyant Vlad débouler à un croisement. En matière de cri apeuré, Emmet se débrouillait pas mal, également, ou alors s'était son propre cri qui se répercutait en stéréo dans son crâne affolé. Honnêtement, il s'en moquait un peu. Voir Vlad de jour n'était déjà pas rassurant, alors le croiser de nuit alors qu'on avait le dernier épisode d'une série de zombies en tête... Difficile de faire pire comme enchaînement de circonstances. Comme pour lui donner raison, à peine avait-il eu le temps de formuler cette pensée que le tatoué se retrouva à les menacer avec son arme. "Ne déconne pas, Vlad, ce n'est pas drôle." Essaya-t-il d'argument en levant également les mains, ce qui révéla la présence de son jouet dans l'une d'elles (bien qu'il en eût replié la fausse lame après sa rencontre avec Emmet, la poignée ne laissait aucun doute sur le fait qu'il s'agissait d'un jouet star wars).
Difficile de négocier lorsqu'on était face à un squelette qui jurait en russe. Marvin avait fait un pas en avant en lançant sa réplique désespérée, mais craignait qu'en faisant plus, il ne provoque un tir involontaire chez l'homme qui avait le doigt sur la gâchette en plus d'avoir un humour étrange (pour rester poli, car il fallait toujours rester poli en présence d'un gars pointant une arme sur le front de quelqu'un).
On aurait pu croire que la situation ne pouvait être pire n'est-ce pas ? C'était sans compter sur les protestations de Vlad concernant un couteau. "On... On va le retrouver... Il ne doit pas être..." Sa phrase mourut petit à petit alors que son regard se baissait, au point que le "loin" qui clôturait cette réplique fut dit dans un murmure horrifié tandis qu'il écarquillait les yeux d'horreur. De terreur, il pointa sa poignée en plastique de sabre laser en direction de l'arme plantée : "Je le savais ! Je le savais ! T'es un zombie !" S'exclama-t-il, tel un illuminé proclamant l'apocalypse après en avoir vu un signe annonciateur. Heureusement qu'Emmet était un peu plus pertinent dans son approche en proposant de faire quelque chose pour la blessure.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Dim 18 Déc - 23:00
Ils s’étaient tous surpris au détour d’un couloir. Vladimir avait finit avec le canon de son revolver collé sur le front du brun. Il le menaçait pour premières paroles. Il aurait pu s’excuser. Une personne normale l’aurait fait. Mais pas Vlad, il ne supportait pas qu’on le surprenne. Puis vu comme l’autre avait crié, c’était drôle. Le pauvre homme qu’il ne connaissait pas encore tremblait. Il se demandait même s’il travaillait ici. Il était peut-être tombé sur un petit curieux qui ne savait vraiment pas dans quelle histoire il risquait de s’aventurer en entrant ici par effraction. Mais non, il reconnu le cri et l’instinct de survie attendrissant de Marvin. Le canon était toujours au-dessus des deux yeux d’Emmet alors qu’il échangeait deux trois mots avec son collègue de bureau. L’agent était en panique, les mains légèrement levées en l'air et la sueur qui commençait à perler le long de ses tempes. Il avait prit tout son temps pour demander à Marvin, s’il devait épargner la vie de l’autre ou pas. En tout cas, ça le démangeait. Il avait vraiment envie de tirer. Il ne le fit pas bien sûr et se déchargea sa frustration en lâchant quelques jurons dans sa langue paternelle, voire un mélange avec le maternel, entre le russe et le roumain.
Ensuite, il constata qu’il n’avait plus son petit couteau, dernière petite trouvaille chez son vendeur sur gage préféré. Donc il se remit à râler, beugler et jurer. C’était ça, où il attrapait les deux gus par les oreilles et venait cogner leur tête l’une contre l’autre. Ou je tirais sur celui qui cri encore plus aiguë que Marvin… Ce qui s’avérait être un médecin intervint alors. Il lui demandait s’il sentait quelque chose. Vladimir s’était arrêté dans ses simagrées et le jaugea sceptique. « Mais d'quoi tu m'parles ? Qu’est-ce que j'sens pas ? Ouais, ça c’est clair que j'te sens pas ! » et Marvin insista, sortant son sabre laser pour venir pointer l’objet perdu. Le couteau était littéralement planté, presque jusqu’à la garde, dans le bas ventre. Il en rajouta en disant que ce n’était qu’un zombie. Vladimir laissa un instant tout ses muscles se relâcher pour bien montrer qu’il était exaspéré par le geek sur pattes. « C’toi le zombie. Faut vraiment avoir un cerveau équivalent à leur Q.I. pour penser que ça existe… ». Le brun les coupa pour dire qu’il pouvait s’occuper de son couteau s’il arrêtait de lui pointer son arme à feu sur le visage.
Il baissa son arme et ne laissa pas le temps à Emmet d’approcher qu’il attrapa le manche de l’arme blanche et se la ôta sans tact, ni délicatesse ou encore précaution. Le sang coula alors à flot. Vladimir regardait l’hémoglobine chaude inonder le tissus en coton noir. « J’pas besoin d’aide. Par contre si quelqu’un à les clés de l’infirmerie, j’en profiterais bien pour faire des points de suture avant de partir. Pas sûr que je tienne jusque chez moi… » se frottait-il le menton sceptique avant de soulever le t-shirt. Il essayait de constater les dégâts. Il s’était toujours demandé comment on savait si les organes étaient touchés ou non.
C’est alors qu’il vit toujours le bout du sabre laser en plastique et lumineux (rétracté) pointer sa ceinture. Il tendit le couteau à Emmet pour qu’il le prenne, avec insistance s’il le fallait. Une fois les mains libres, il l’arracha des mains de Marvin, la dégaina d’un simple geste et l’alluma avant de la décortiquer du regard. « Marvin… T’es pas sérieux… Et après tu chiales en mode : « mais pourquoi qu’ils veulent pas me prendre sur le terrain ! bouhouhouh… ». T’as pensé à te à t’faire une meuf, ça pourrait t’aider. » jongla t-il un moment avec le jouet pour adulte, ayant déjà oublié sa blessure. « C’est qui lui au fait ? » demanda t-il à Marvin en parlant d’Emmet. Il s’arrêta subitement de se battre dans le vide presque aussi bien qu’un Jedi. Il finit son enchainement en collant l’arme laser sous la gorge de Marvin, un sourire démoniaque aux lèvres. Puis il lui rendit calmement son jouet. Il l’aimait beaucoup ce petit informaticien. Il était drôle.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Mer 4 Jan - 16:01
Emmet avait bien plus de mal à se ressaisir qu’il n’aurait osé l’avouer.
Le couteau encore couvert de sang en main, il avait tant de mal à se sentir à l’aise face à cet étrange zombie ambulant, qu’un sentiment de confusion générale l’envahit. Ce n’était pas tant à cause de son apparence si particulière, mais plutôt grâce à son langage aussi vulgaire qu’agressant. De plus ce merveilleux bouffon avait eu l’heureuse idée de retirer la lame sans précaution, laissant à son corps le plaisir de se vider de son sang tout en accentuant la plaie déjà conséquente. Jusque là le métal avait maintenu le tout en place mais désormais plus rien n’empêchait les tissus de flotter à l’air libre, tel une manche à air dévergondée. Sans compter que vu l’épaisseur de lame, sa profondeur et l’endroit perforé, un petit bout de l’intestin avait dû sentir le coup passer.
- Mais vous êtes complètement fou, chuchota-t-il comme pour lui-même.
En outre le médecin se surprit à penser que la prise en main de l’arme blanche était plutôt bonne et que le tout était bien équilibré. Mais pendant qu’il se plaisait à se remémorer les cours forcés de son père sur les couteaux en tous genres, le Vlad en question continuait de se vider, les tripes à l’air. Et à force de se perdre dans la rapidité de la conversation qui avait surtout lieux entre les deux énergumènes, Emmet oublia presque de se ressaisir. L’autre nabot tatoué commençait d’ailleurs à lui taper sur le système, parlant d’Emmet comme si celui-ci n’était pas présent dans le maudit couloir désert. Mais après une courte réflexion, la non présence de témoin sur les lieux de l’auto meurtre était une bonne chose si l’on souhaitait prendre la fuite. De toute évidence, n’importe quel bon médecin pourvu d’une volonté de fer quant à la santé des autres personnes aurait insisté lourdement pour opérer le zombie et lui sauver la vie. De la sorte il aurait combattu sa peur de l’homme agressif, lui aurait sauvé les miches, et n’aurait pas risqué de perdre son emploi ET son droit d’exercer. Mais Emmet n’était en un sens pas plus politiquement correct que l’étrange employé du DLECM qui s’était automutilé à l’instant. Son temps de travail était fini, il avait proposé son aide, elle avait été refusée, et de plus il avait bien trop peur pour retenter quoi que ce soit, aussi décida-t-il d’opter pour l’option fuite. Prenant l’once de courage qu’il possédait à deux mains, il n’attendit pas que Marvin réponde à la question posée par le zombie, et embraya immédiatement après avoir jeté un œil sur sa montre.
- Emmet Anderson, coupa-t-il. Et comme vous ne voulez pas de mon aide, moi je m’en vais d'accord ? Continuez de vous vider de votre sang, j’ai autre chose à faire.
Il lui tendit son couteau -fort heureusement sans trembler- le manche dans sa direction, afin qu’il puisse le récupérer sans avoir à s’entailler de nouveau. Car ayant compris sans mal que cette nouvelle tête était victime d’insensibilité congénitale à la douleur, peu s’en serait suffit pour qu’il se blesse à nouveau. A tout casser, et ce s’il ne faisait rien, il ne lui restait que quelques minutes avant de commencer à avoir du mal à tenir debout. En outre Emmet ne tenait pas à être là, auquel cas il lui aurait fallu venir en aide au zombie, et ainsi perdre un temps précieux à s’occuper de quelqu’un d’insupportable. Sortir fumer une clope puis rentrer chez soi était un programme bien plus plaisant, auquel il souhaitait se conformer le plus possible.
Ainsi, outrepassant le fait que Marvin avait en main un sabre laser en plastique, il tenait toujours le couteau fermement, et priait en son fort intérieur que le zombie le prenne et ne fasse pas toute une histoire de ce bazar. Car s’il avait réussi à montrer un peu de confiance en soi sur ces quelques mots, il n’était pas certain de pouvoir affronter une seconde vague d’agressivité du tatoué.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Ven 3 Fév - 21:22
Marvin croyait en beaucoup de choses, mais les zombies étaient un délire récurant depuis que les morts-vivants étaient devenu populaire. Livre, comics, films, séries, on les voyait partout ! Pour le geek accro aux théories du complot qu'il était, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : le gouvernement était certainement au courant des possibilités d'une invasion et préparait la populace à développer des réflexes de survie face à ces créatures via les médias.
Bizarrement, il était le seul à penser ainsi au boulot. Donc, pour ces collègues, une attaque d'Hydre était parfaitement réaliste, mais, dès qu'il était question de zombie 'olala on n'est pas dans film, marvin' ? Était-il le seul à voir ce qui clochait dans la logique de ce raisonnement ? Pourquoi les monstres mythologiques les plus abracadabrants existaient et pas les zombies ? Ce serait du monstrisme, une variante de racisme spécial créatures légendaires.
Attention, le geek ne voulait pas qu'une telle apocalypse ait lieu et ne faisait certainement pas partie de ces fous qu'il espérait que ce genre de catastrophe se produise un jour, mais, si cet événement devait arriver un jour, il crierait un 'je vous l'avez dit' bien mériter.
Tout cela pour dire que l'informaticien avait toujours eu des doutes sur Vladimir. Ce collègue était tellement flippant qu'il faudrait inventer un nouveau mot pour rendre justice au degré de flipponitude que lui inspirait le russe. Le couteau plantait sonnait comme la preuve ultime que toutes ces craintes concernant le tatoué pouvaient être rassemblé en un mot : zombie. Ce qu'il ne tarda pas de hurler en pointant l'arme avec le bout de son sabre-laser en plastique. "Mais non, il ne sent rien, parce que son corps est mort, c'est un zombie !" Continua-t-il d'argumenter alors qu'Emmet s'étonnait que Vlad ne ressenti pas la lame plantée. Bien sûr, le Russe nia tout en disant qu'il fallait être demeuré pour y croire. "C'est ce que dirait un zombie pour effacer les soupçons ! Les chimères existent bien, pourquoi pas les morts-vivants, hein ?"
Son discours fut interrompu par Emmet qui assura qu'il pouvait faire quelque chose à la blessure si Vlad arrêtait de pointer l'arme sur lui. Avec toutes ces spéculations sur le fait que le tatoué soit un zombie, il en avait oublié l'arme pointée sur son pauvre collègue. Le fait que l'arme ne soit pas pointée sur son crâne à lui l'aidait sans doute à occulter ce détail.
Enfin, l'arme fut blessée, mais, presque aussitôt, Vlad retira le couteau planté dans son bide. Marvin poussa un petit cri d'horreur sous le coup de la surprise. Si l'appartenance du tatoué à la race des zombies attendaient encore confirmation, le fait qu'il soit dingue ne faisait aucun doute. "Ok, si tu vas bien, on... On va te laisser et rentrer chez nous alors ?" Proposa-t-il en espérant qu'Emmet comprenne le message subtil qu'il fallait filer au plus vite. Le geek n'aurait jamais laissé tombé un de ces collègues, mais Vlad était fou donc cela ne comptait pas vraiment, n'est-ce pas ? Alors qu'il opérait un pas en arrière avec prudence, tout en gardant son sabre laser pointer vers le russe dans le fol espoir de garder une distance de sécurité avec le zombie potentiel, le dit-russe lui arracha son jouet des mains et activa la lame lumineuse dans un mouvement assez classe, même le geek devait l'admettre.
"C'est une lampe torche super efficace, je te signale." Plaida-t-il alors que Vlad se moquait de lui tout en faisant des mouvements avec le sabre-laser en plastique. "Et puis ce n'est pas faute d'avoir demandé à l'équipe technique d'en fabriquer un vrai." Bougonna-t-il ensuite. Marvin était soulagé qu'il ne s'agissait pas de la version de luxe, voir un objet de collection entre les mains du russe lui aurait fait faire un arrêt cardiaque. Là, il ne s'agissait que de la version jouet la moins chère, donc si le sabre laser ne devait pas survivre à cette histoire, il serait triste, mais s'en remettrait. Alors qu'il venait juste de finir cette pensée, le blondinet se retrouva avec la lame en plastique collé sous la gorge. Marvin déglutit péniblement. "Ok, tu n'es pas un zombie, tu es un sith." Affirma-t-il.
Il n'osa toucher le jouet, craignant de tomber dans un piège tordu. De toute façon, le sabre laser venait certainement d'être contaminé du côté obscur. Emmet brisa le moment de tension en se présentant et proposa à son tour que chacun retourne vaquer à ces occupations. L'informaticien n'osait pas mettre son grain de sel dans cette discussion, de peur de l'aggraver. De son point de vue, il s'agissait d'une énorme bêtise de tendre le couteau à Vlad, mais le dire à voix haute n'était pas une meilleure idée non plus, alors il se mordit les lèvres afin de forcer ces lèvres à rester sceller.
Sujet: Re: Walking dead at headquarter (emmet&marvin&vlad, abandonné) Ven 24 Fév - 10:30
La rencontre entre le médecin et l’armurier aurait pu mieux se passer. Vlad l’abordait avec dédain, comme souvent et même lorsqu’il connaissait la personne. Il avait ses têtes et surtout ses jours. Là, il ne le connaissait même pas, Emmet ne devait pas s’attendre à beaucoup de tact et de politesse de la part du russe. Il l’ignorait presque, n’échangeant qu’avec Marvin lui aussi présent au détour d’un couloir et qu’il connaissait. Puis Marvin avait la chance que Vlad l’aimait bien. Ou peut-être qu’il n’en avait pas. Ca dépendait des points-de-vue. Au final, le médecin eut une réaction humaine et pour première impression il n’avait pas l’air d’apprécier l’agent dont les tatouages étaient plus que perturbant dans le couloirs sombres où brillait la faible lueur des pancartes « Exit » et du sabre laser.
Vladimir ne faisait déjà presque plus attention à sa blessure, ayant retirer la lame sans aucune délicatesse et commençait à s’en prendre à Marvin avec ses réflexions sur sa condition de mort-vivant-ou-non. Ce dernier réfuta que si son collègue pouvait croire aux monstres, et pourquoi pas aux zombies ? Il l’avait laissé interdit un instant. Vladimir n’avait aucun argument. Il préféra passer à autre chose, comme jouer avec le sabre de l’informaticien. Dommage pour Marvin qui avait presque trouvé une occasion de s’en aller avant que ça ne dérape. Ca dérapait souvent avec Vlad. Une fois pour rire, l’informaticien avait fini enfermer dans le placard de son bureau. A clés et Vladimir avait caché la clé. Il n’avait même pas jeter un regard à Emmet. D’un côté je vois pas pourquoi je le regarderais où lui parlerais, il m’a traité de fou…
Le médecin avait l’air de plus en plus agacé et Marvin tentait tant bien que mal de faire communiquer ces deux hommes abruptes. Vladimir jouait avec le sabre et le rendit enfin à l’informaticien. Il n’avait toujours pas montrer un minimum d’attention au troisième homme même lorsqu’il se présenta et lui informa qu’ils allaient partir. « Je préfère ! » avait-il simplement craché à Marvin lorsqu’il le compara à un seigneur Sith. Il lui fit un clin d’oeil et un salut militaire avant de faire demi-tour et s’éloigner. Il y avait déjà une tâche de sang au sol aussi grosse qu’une petite assiette pour le café.
Emmet Anderson… Anderson… An-der-son... C’est alors que le claquement lourd de ses rangers s’arrêtèrent dans le couloir. « Anderson ? T’es pas genre un médecin ?! » gueula Vladimir en retournant vers le binôme de poules-mouillées. « Ho je te parle ! » cria t-il plus fort. « Tu pouvais pas le dire ? Je m’en fou de ton prénom. Vu la situation, t’aurais plutôt pu avancer ta fonction enfin j’sais pas !? » lui disait-il agressif et ironique, s’approchant toujours plus rapidement d’eux. « C’est pas ton devoir de soigner les agents du DCLEM en cas de besoin. C’est pas un peu un cas d’urgence là ? Tu attends quoi ? Que je meurs ? Tu perds ton temps, je partirais pas avant toi. Et t’allais te barrer en me laissant dans la merde ! Elle est belle la cohésion d’équipe ici et après on parle de moi ! ». Vladimir jaugeait le médecin de la tête aux pieds avec insolence. « Tu veux un « s’il te plait » ? S’il te plait, fait ton travail. » dit-il plus sur le ton de l’ordre. « Y’a un témoin pour non-assistance » ajouta t-il en pointant Marvin du doigt.