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| Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan | |
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| Sujet: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan Mer 26 Fév - 1:51 | |
| Ethan avait rendez-vous. Pouvions nous appeler ça un rendez-vous galant ? Non pas vraiment. Vêtu d’un bon jogging, relativement confortable et d’un simple t-shirt, puis accompagné de son fidèle compagnon. C’était en soirée cette fois-ci, qu’ils se retrouvaient pour courir un peu, avec leur chien. Sa précieuse petite fille était entre les mains de Maya et il avait la soirée pour lui. Qui sait si ce soir, il n’arriverait pas à faire fondre cette charmante ambulancière.
Il n’attendait que cela, depuis au moins, le début de la semaine. Non pas qu’il ne pensait qu’à cette ravissante Abbie, mais il n’avait que flâner cette semaine, en période de repos pour tout le monde et lui surtout. On l’avait trouvé un peu nerveux et on lui avait conseiller de se donner quelques jours. Mais il s’ennuyait comme un rat mort ! Il avait un certain rythme de vie, surtout depuis qu’il était arrivé au camp. Il n’avait pas la tête à végéter dans son canapé, devant la télévision, ou autre. Il avait envie de se changer les idées. Il avait marché longuement avec son berger allemand, essayer de voir un peu de monde, de faire des repas. C’était quand même dur, même après tout ce temps de vivre sans Atia. Il n’était plus aussi détendu et serein depuis qu’elle était partie de leur petit logis. Aller voir Abbie lui ferait du bien. Elle était hors des légionnaires, de ses collègues ou ses voisins. Un visage plein de fraicheur, d’un autre monde. De plus, elle était si rarement disponible, qu’elle ne faisait qu’exciter leurs entrevues.
Il caressa la tête de son adorable chien, si calme et extrêmement bien éduqué, avant de tirer la longue et fine chaine autour de son cou. Bientôt les deux clés tintèrent l’une contre l’autre. Il la poussa dans la serrure et elle scintilla légèrement par les fines interstices qui parcourraient son pourtour. Il passa un pied et tapa sa cuisse. Django, qui était resté assis, la queue battent, emboita le pas de son maitre. Il avança d’un mètre devant, les oreilles tendues. La voie était libre et alors il attendit Ethan. Quand celui-ci était à sa hauteur, il le suivait au pied.
« Au pied » siffla Ethan, et alors qu’il longeait les rues, son chien ne le dépassait, ni l’oubliait d’un centimètre. Il était sage, très sociable, mais jamais quand on ne lui donnait pas l’autorisation. C’était un chien de rêve. Le berger allemand était facile à éduquer et jamais, ô grand jamais Ethan n’avait relâcher son attention sur son dressage. Il savait quand même être chaleureux.
Arrivé enfin à Central Park, il frotta l’oreille de Django et un simple « Allez » lui donnait sa liberté. Il s’éloignait, gambadait, faisait ses besoins et sentait mille odeur, mais il pensait toujours à regarder où se trouver son maitre et si le danger le guettait. Il en achèterait bientôt un pour Lizzy, sa fille. Il serait fin prêt quand il grandirait et veiller sur elle quand il ne pourrait plus le faire à tout les instants.
Sur le chemin alors qu’il s’enfonçait dans le parc plutôt calme en semaine, il croisa un groupe de motard, qui avait l’air de festoyer bruyamment, comme les boeufs qu’ils étaient. Django s’était arrêté, mais alors son maitre bien pressé de retrouver sa demoiselle, ne lui laissa point le temps de relever ses babines. Ethan, contrairement au chien, n’avait pas remarqué qu’ils n’étaient pas ce qu’ils étaient. Son maitre avait simplement souffler, la langue contre les dents et il gambada rapidement vers lui.
Le jogging, le marcel noir, et son sweat informe marron avait du mal à caché son corps relativement sportif et musclé. C’était quand même un bel homme, et un rien ne l’habillait. Enfin, il pourrait en dire autant de la petite Abbie qui l’attendait patiemment. Il pressa un peu le pas en de légère foulée, alors que Django disait déjà bonjour à M. Doo avec une grande affection. Se penchant pour lui faire la baise, sans jamais oublier de poser son imposante et chaude main sur sa sensuelle hanche.
_Je suis désolé, je suis en retard. Je ne devrais pas oser te faire attendre seule ici, en pleine soirée. Tu n’as pas eu de problème, lui demanda t-il en repensant à ce petit groupe bien agitée sur la route.
Il remonta la fermeture de son sweat, et commença ses petits échauffement. Se foulée la cheville, alors qu’il devrait lui montrer quel homme il pouvait être serait bien fâcheux. Même si elle connaissait bien le chemin de l’hôpital et que serait là l’occasion de la garder pour lui presque toute une partie de la nuit.
_Bon, j’espère que tu as bien mangé. Je suis en forme ce soir, et je ne travaille pas en ce moment. Alors je ne veux pas me ramollir.
Iml caressa la tête du danois à la dame, puis celle de son chien, et commençant par partir à reculons.
_Je vais te faire pleurer ce soir, lui lança t-il comme pique alors qu’il fit volte face pour continuer sa course. |
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| Sujet: Re: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan Mer 12 Mar - 6:02 | |
| Abbie avait impatiemment attendu la soirée, non pas qu'elle était particulièrement excitée à l'idée de voir Ethan, c'était un très bon ami, il ne fallait pas s'y trompé, mais sa journée avait été exécrable. Véritablement. Exécrable. Levée de bonne heure, comme à son habitude, elle s'était dirigée à l'hôpital où elle avait eu l'une des pires journées depuis son arrivée à New York, ce genre de journée où elle aurait dû rester au lit, appelé pour dire qu'elle était malade ou elle ne savait trop quoi. À l'hôpital, à l'urgence, tout semblait venir par lot, il n'y avait que très rarement des demi-mesures et ce matin une personne avait prononcé la phrase maudite. La phrase dans laquelle on joignait le mot hôpital, urgence et calme. Puis ç'avait été la tempête toute la journée, mais l'une des pires qui soient, accidents, infarctus, AVC, trauma et aucune personne n'avait survécu. Oui, bien sûr, Abbie savait très bien qu'on ne pouvait pas sauver tous les patients, mais ce genre de journée, c'était déprimant et même Mr. Doo l'accueillant joyeusement n'avait pas réussi à lui remonter le morale, d'ailleurs le gros chien l'avait bien senti et s'était simplement collé contre sa maîtresse quand elle s'était installé sur le divan pour regarder la télé, sans parler, sans pensées, sans réactions. Beaucoup de personnes lui auraient dit de prendre un verre et décompresser, oublier tout ça, mais la jeune docteure n'aimait pas l'idée de boire pour oublier ses soucis, elle trouvait ça encore plus déprimant. Alors, elle s'était commandé un pizza de la pizzeria du coin et s'était goinfrée sans remord. Manger ses émotions, oui, c'est ce qu'elle avait fait, mais au moins, elle avait de l'exercice prévu en soirée.
Aussi quand elle avait sorti la laisse du danois et que ce dernier s'était mis à bondir de joie, le chien lui arracha son premier maigre sourire de la journée. Puis elle était partie lentement à la marche vers le point de rendez-vous, en prenant soin de ne pas se perdre cette fois-ci. Eh, toutes les fois précédentes, elle trouvait un nouveau chemin pour s'y rendre, plus ou moins long selon le nombre de détour qu'elle prenait inconsciemment. Heureusement, aujourd'hui, elle ne s'était égarée qu'une seule et très brièvement, c'était Mr. Doo qui l'avait ramené sur le bon chemin... Le chien avait un meilleur sens de l'orientation que son maître et savait instinctivement où aller, pour la plus grand chance d'Abbie. Elle n'était pas certaine d'avoir le morale de se perdre et tenter de se retrouver dans la grande ville ce soir. Finalement, la jeune femme vit la silhouette d'Ethan au loin et celle de son chien qui courait un peu partout joyeusement. Docile, Mr. Doo ne tirait pas sur la laisse, mais se tenait bien à la limite de celle-ci, il était impatient d'aller retrouver son compagnon canin. D'un petit geste simple, Abbie donna sa liberté à l'énorme mastodonte qui bondit retrouver Django, la queue battant joyeusement l'air et les babines dans le vent.
Abbie termina sa marche auprès d'Ethan en gardant un œil sur son danois pour qu'il ne fasse pas de bêtises, s'il était d'un caractère docile, affectueux et obéissant, il restait un très jeune chien, malgré sa taille de monstre. Elle lui fit un petit sourire avant que finalement il lui adresse la parole, apparemment il venait tout juste aussi. Les mains qu'elle avait gardé dans les poches de sa veste sport sortirent enfin alors qu'elle commençait à s'étirer doucement.
« Tu n'es pas en retard, je viens tout juste d'arriver aussi en fait. J'ai encore pris un mauvais tournant quelque part, » elle n'arrivait même pas à préciser où elle avait pris ce mauvais chemin, vraiment une orientation pourrie, il ne faudrait pas qu'elle se perde en forêt, ce serait une sentence de mort pour elle.
Puis quand il parla de la bouffe et de la souffrance, la docteur regretta soudainement son repas tout sauf sain ou modéré...
« Oh la la... Si jamais la pizza ressort ce sera de ta faute. » Elle se sentait déjà lourde et Ethan était étonnamment en forme, Abbie le croyait sur parole quand il disait qu'elle souffrirait, elle soupçonnait un passé militaire à quelque part. Par contre, ça lui ferait réellement du bien de se dépenser, en fait, de se défoncer. L'endorphine qui suivrait la dépense énergétique et musculaire serait parfaite pour la remette dans son assiette... même si l'assiette de pizza qu'elle avait ingurgité ressortait. « Par contre, ça me fera du bien, j'ai eu une journée affreuse. Alors attention... » Elle partit à la course et le rattrapa sans effort avant de continuer sans lui, à une cadence plus rapide que celle de l'homme, Mr. Doo suivant joyeusement à côté et devant elle. « J'étais la meilleure coureuse de mon équipe de soccer! »
Déjà, elle se sentait plus revigorée et le sourire sur ses lèvres redevenait enfin naturel. |
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| Sujet: Re: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan Sam 15 Mar - 1:08 | |
| Une chance pour lui, elle s’était égarée… Il n’aurait pas à essuyer son manque de respect. Puis, la culpabilité s’évaporait. Central Park était un parc merveilleux, vaste et plein de surprises, aussi bonnes que mauvaises…
Son corps était déjà si appréciable, mais alors qu’elle s’étirait devant lui, il ne put empêcher son regard de se balader sur ces formes voluptueuses, ces hanches bien marqué par une finesse délicieuse. Elle était vraiment mignonne. Ce n’était qu’une ardeur à flagéler et à retenir. Plusieurs fois, il aurait tant désirer la basculer, l’embrasser fougueusement et lui arracher ses vêtements un à un pour qu’elle sache enfin l’absence de vertu qu’elle créait en lui.
Ethan lui offrit un sourire très doux alors qu’elle lui confiait encore une fois elle avait du prendre un mauvais chemin. Ah les femmes et leur orientation. Il n’était pas d’ici, et ne se vantait pas de connaitre le parc par coeur, mais il savait parfaitement retrouver leur point de ralliement qui ne changeait pratiquement jamais. Puis, Central Park ne lui était pas totalement inconnu. Il aimait venir y trainer, surtout quand le soleil était au rendez-vous, que la bonne humeur aussi, et que l’animation éclatait à chacun de ses recoins.
L’air était un peu frais et revigorant. La pollution était comme bloqué à l’entrée de cet espace hypocritement naturel. Il était temps d’y aller. Il la menaça de la faire pleurer avec humour, elle lui portait la faute d’un renvoie de Pizza.
_Ah non, c’est de ta faute d’avoir manger ça avant de courir… Au pire, je te tiendrais les cheveux, lui répliqua t-il avec un petit clin d’oeil taquin.
Il ne la regardait déjà plus, alors qu’il commençait sa course. Elle arriva rapidement suivit des deux chiens qui gambadaient joyeusement devant eux. Django s’arrêta au loin, pour vérifier que son maitre était toujours là. Comme d’habitude c’était plus fort que lui, comme de prendre le temps de s’arrêter pour renifler, uriner et dès que le parfum d’Ethan le balayait, il reprenait sa course au gallot. Son corps galbé et sportif comme son maitre ne perdait jamais d’endurance et se projetait avec souplesse au loin. Il arrivait parfois, attrapant la patte de M. Doo, qui venait lui tirer une oreille. Ethan souriait. Elle courrait réellement vite, plus vite que lui, mais combien de temps allait-elle tenir ? Il avait de l’endurance, mais peut-être pas la vitesse. Il avait la force et même si demi-dieu, il ne pouvait tout avoir.
La nuit s’obscurcissait de minute en minute. L’air était un peu plus frais, plus respirable. L’animation d’un vendredi soir se faisait sentir, par les petits groupes qui venaient peuplé des coins sombres, ou alors bucolique avec quelques bouteilles vulgairement cachées de papier. Ils croisèrent d’autre coureur aussi, qui comme eux, ne trouvaient temps que dans la fraicheur du soir pour se dépenser et garder la forme.
Abbie était toujours devant. La parole n’était pas maitre : c’était du sport. Ils auraient tout le temps de discuter, mais quand ils courraient, ils courraient. Il fallait se vider, s’aliéner en tirant sur ce que le physique pouvait donner devant tant d’effort. Elle était devant oui … C’était même mieux ainsi à vrai dire. Il pouvait la surveiller, observer les autres, prévenir les danger. Mais ne nous mentons pas, il pouvait reluquer l’adorable fessier qu’elle portait.
Après déjà une petite demi-heure, il accéléra le pas pour être à sa hauteur. Ils avaient entamé leur premier objectif. Parfois ils continuaient ou s’arrêtaient, mais ils avaient leurs habitudes. Les chiens s’y étaient fait aussi, même s’il courrait depuis peu ensemble. Django attendait devant un petit stand de hot-dog. Ethan n’avait plus besoin de le siffler pour qu’il cesse sa course effrénée. Il paya deux petites bouteilles d’eau. Le plastique était humide, presque glissant quand il lui lança. La fraicheur qu’elle procurait lui fait un bien fou, et comme souvent, il la collait sur son front moite. Il lui souriait, marchant lentement vers un banc.
Il s’étira un peu, fit quelques exercices et enfin sa langue se délia après une petite gorgée d’eau.
_Salle journée alors ? Je te l’ai déjà mille fois, quand c’est comme ça, tu m’appelles, je viens chez toi, et au lieu de courir, je viens te faire un massage… Je sais même cuisiner, lui fit-il avec un petit sourire narquois.
Le berger allemand était d’humeur joueuse et jouait avec plaisir aux demandes du plus jeune. Ils gambadaient non loin. Le banc était sec et grinçait alors qu’il faisait des pompes contre le dossier, bandant les muscles de ses bras qu’il n’avait pas à envier à une personne lambda. Un klaxon, puis un autre et un jurons venait de la rue à même pas 100 mètres. La ville s’échauffait à leur des loisirs.
_On va marcher, si tu veux tu peux me raconter, ça peut te faire du bien. Viens… Moi je suis K.O. en vrai, ma petite joueuse de soccer. T’as rien perdue. Ou alors, je me suis encrouté. Faut dire que ma fille est-
Il s’arrêta subitement dans sa phrase, alors que la bombe était lâchée lorsqu’il se frottait le visage de fatigue. Bon, bah il ne pouvait plus rattraper ses paroles. Il préféra changer de sujet.
_C’est le travail ? Ou parce que tu ne me vois pas assez souvent ? Avoue, ça te manque dès que je ne suis plus là pour te faire soupirer et transpirer, lança t-il en la bousculant gentiment, épaule contre épaule.
Il brisa sa bouteille vide et la lança vers la poubelle. Il rata son coup. Le petit bout de plastique tapa, et tapa, rebondissant d'un bord à l'autre avant de s'étaler sur l'herbe légèrement humide. |
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| Sujet: Re: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan Mar 25 Mar - 23:12 | |
| Tandis qu'elle courait, la jeune docteur pouvait sentir le regard d'Ethan sur elle. Oh, Abbie savait très bien comment Ethan la regardait et bien qu'elle ne l'admettrait pas à voix haute, elle aimait ça. Depuis son arrivée à New York, elle ne faisait pas beaucoup de rencontre en dehors de l'hôpital et elle ne sortait pas dans les bars... D'ailleurs, quand elle y pensait, à Sydney, c'était ses amis qui la sortaient et là elle pouvait avoir toute l'attention qu'elle pouvait vouloir, ça lui manquait, de recevoir de l'attention des hommes, même si ce n'était pas sérieux et que ça ne menait nulle part au final, simplement de se savoir désirer, se savoir désirable, c'était agréable. Et Ethan lui permettait de retrouver ses sensations agréables, même si elle n'avait pas d'intention d'aller plus loin avec lui, du moins pour le moment.
Alors, elle le retrouvait pour courir le soir, avec leurs chiens qui se faisaient un plaisir de jouer l'un avec l'autre. La brunette aimait beaucoup se mesurer à lui, Ethan était un véritable athlète et une bonne compétition pour la course. Parfois le soccer lui manquait, l'esprit d'équipe, le travail d'équipe pour marquer un but, l'essoufflement et les muscles douloureux qui réclamait une pause, la compétition avec l'autre équipe et les fêtes qui suivaient le soir même pour se réjouir de la victoire d'une des deux équipes. Au moins, avec Ethan, elle avait l'impression d'en retrouver un maigre aperçu.
Abbie se concentrait sur sa foulée, sur sa respiration, sur le chemin, elle ne voulait pas perdre sa forme physique, ni se laisser battre par Ethan. Elle avait assez confiance en Mr. Doo pour qu'il suive sans qu'elle n'est à lui donné plus d'attention qu'il ne le fallait, ça ne serait pas un problème, surtout avec Django tout près. Tandis qu'elle courait, la docteur se vidait complètement l'esprit, oublier sa journée, ses soucis, Sydney, son cousin et son travail, la DLCEM, la dactylo enchantée, tout s'effaçait de son esprit pour simplement laisser place au sport, à la course, au mouvement.
Elle ne se rendit pas tout à fait compte du temps qui passait tandis qu'ils arrivaient finalement à leur stand habituel de hot-dog pour leur premier escale de leur trajet. Stand auquel le danois fit demi-tour pour venir joyeusement rejoindre sa maîtresse et l'accompagner plus calmement jusqu'à l'arrêt. Finalement à l'arrêt, Abbie se rendit compte à quel point elle avait forcé la note ce soir. Sa respiration était plus rapide et ses jambes commençaient déjà protester, pas étonnant qu'elle soit restée devant Ethan tout le trajet, à moins que ce dernier ne soit volontairement rester derrière? Oui, c'était une possibilité, une possibilité qui la faisait sourire.
Quand l'homme lui donna une bouteille d'eau, elle l'accepta avec plaisir et l'imita, plaçant la bouteille d'eau contre sa peau, mais sur sa nuque pour sa part, après avoir soulever ses cheveux. Ah, ça faisait du bien, la froideur de la bouteille contre sa peau échauffée. Finalement, elle s'agenouilla tandis qu'elle gardait un œil sur Ehtan qui s'éloignait vers un banc pour s'étirer. Abbie prit la bouteille et l'ouvrit vidant un peau d'eau dans ses mains et l'offrant ensuite à Mr. Doo qui s'approcha avec grand plaisir pour laper le peu d'eau qui lui était offert.
« Voilà, c'est bon trésor. Alors, tu es content? » Elle était enjouée et grattait les oreilles du chien qui communiqua sa propre joie en lui donna un long coup de langue sur le visage ce qui lui arracha un rire avec qu'elle ne lui dise un 'non' peu autoritaire et elle se releva pour aller rejoindre Ethan, une main la débarrassant de la bave du chien. « Merci pour l'eau, de moi et Mr. Doo, je crois que tu vas vouloir éviter ses remerciements directes, » dit-elle, toujours amusée.
Elle s'étira à son tour, envoyant ses bras haut vers le ciel, puis derrière elle, avant de profiter du banc pour étirer ses jambes comme il faut.
« Sale journée, oui, » lui répondit-elle en terminant ses étirements avant de rire de nouveau. « Rester enfermée chez moi et manquer toute cette endorphine? Désolé, mais les muscles endoloris, le souffle courte et le cœur qui se débat est tellement mieux qu'un massage. » Une grimace accompagnait ses paroles pour créer un effet comique, évidemment, l'idée d'un massage était très alléchante et un bon repas maison... Il y avait longtemps qu'elle n'en avait pas mangé avec ses propres talents de cuisinière, mieux valait qu'elle s'en garde avec les plats des restaurants ou les plats décongelés. « Tu devrais savoir Ethan que l'un n'empêche pas l'autre, non? » Elle accompagnait ses mots d'un sourcil soulevé assez suggestif pour entrer dans le même jeu que jouait Ethan. Elle accepta d'un signe de tête la proposition de marcher, ça irait mieux pour discuter et puis, elle s'était aussi épuisée avec cette course plus rapide que d'habitude. Par contre, les paroles qui suivirent ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Une fille? Ethan avait une fille? Il ne l'avait encore jamais mentionnée, quoique ce n'était pas tellement étonnant au finalement, il était très bel homme après tout et si en plus il savait cuisiner... Il pouvait probablement faire tomber n'importe quel femme dans ses bras.
Bien sûr, Ethan tenta de changer le sujet presque tout de suite, mais Abbie ne le laisserait se dérober aussi facilement, même si elle était prête le laisser le croire l'espace de quelques instants.
« Oh, ce n'était qu'une de ses journées où tout semble aller mal au travail. On a eu trois code bleu, heu, décès. Au moins, deux étaient des personnes âgées, mais le troisième était plus jeune, 39 ans, un stupide accident de travail qui aurait pu être prévenu, mais bon, c'est la stupidité humaine qui me donne du travail, on n'y peut pas grand chose. » Elle fit un mouvement de main devant elle comme pour dissiper tout ce qu'elle venait de dire, en fait, il y avait plus, mais elle ne pouvait pas partager les informations avec Ethan comme c'était à propos de son cousin et du DLCEM, ça serait un peu difficile à lui expliquer tout ça. « Oh, et bien sûr que tu me manques, dès que nous nous séparons, je soupire de pouvoir te retrouver le plus tôt possible, » son ton était clairement moqueur et son grand sourire vendait immédiatement son manque de sérieux.
La bouteille qu'Ethan avait lancée et rebondit sur la poubelle fût rapidement retrouvé et rapporté par le grand danois qui avait commencé à apprendre ce jeu avec Abbie. Le chien qui revenait joyeusement avec le déchet fit rire Abbie tandis qu'il déposait le bout de plastique au pied du demi-dieu et se reculait joueur, prêt à retourner le chercher.
« Ahahahaha! J'ai commencé à lui apprendre à rapporter et il a compris plus vite que je ne l'aurais pensé. C'est fout ce qu'il est futé. » Elle prit une gorgée de sa bouteille qui n'était rendue qu'à la moitié. « Alors une fille, hein? Tu as d'autres secrets du genre cachotier? » Évidemment, elle ne se doutait de tout ce qu'il pouvait avoir à cacher. « Elle a quelle âge? »
Elle en découvrait ce soir sur son ami, un rapide coup d'oeil à ses mains, lui révéla l'absence d'une alliance, au moins il n'était pas un époux, mais la mère pouvait toujours être dans le décor. Ethan n'était pas obligé d'être marié pour avoir un enfant. |
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| Sujet: Re: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan Sam 29 Mar - 17:46 | |
| La course fut rude, peut-être pas aussi longue que prévu, mais cela faisait un petit moment qu’ils ne s’étaient pas vu pour courir, alors qu’ils prenaient toujours une journée dans la semaine. Dans la mesure du possible pour Abbie bien sûr. Il s’était bien retrouvé derrière, parce qu’il s’était encrouté ces derniers temps, trainant dans l’appartement un peu trop grand pour lui, surtout sans avoir à s’occuper d’Elizabeth. Heureusement qu’il restait Django pour ses longues balades à pieds quotidienne, sinon ses muscles auraient déjà fondus. L’escale au stand était alors tant quémander, même s’il n’aurait pas dis non à quelques minutes encore, à voir la forme physique mettre en avant tout les atouts de la demoiselle. Autant marié l’effort au plaisir non ? Elle était un peu comme une carotte qui faisait avancer un âne. Oui, Ethan était un benêt devant ce genre de fille pleine de fraicheur, pétillante qui paraissant si fragile mais qui en vrai était des forteresses de patience et au tempérament inébranlable. Il était difficile d’imaginer qu’elle était urgentiste. La bouteille sur le visage, il reprenait son souffle et cherchait un peu de réconfort. Ses pieds, lentement mais d’une habitude militaire l’amenait au banc pour finir les exercices. Quelques étirements. Après peut-être reprendrait-il quelques foulées. Ou pas. Il n’avait pas fait de cardio, accélérant progressivement son rythme cardiaque. Il n’était pas en forme. Il avait plus envie de se changer les idées que de faire son sport quotidien. Il le reprendrait vite au camp, en entrainant les jeunes. Puis Django était endurant, un bon berger allemand, il lui en volait de l’énergie, le poussant toujours plus loin dans leurs randonnées. Ethan jeta un oeil à Abbie, alors qu’il faisait travailler ses hanches et le bas de son dos. Elle était adorable tendant à boire à son chien. Il n’y avait pas pensé. Il n’haletait pas encore, il pouvait bien attendre de rentrée. Le canidé était un grand, sachant prendre son mal en patience dans une flaque d’eau, où alors au bord d’un point d’eau. L’eau un peu gâté était un très bon cadeau de la nature pour son estomac, aucuns maux ne l’atteindrait. Son maître avait l’air de lui mener la vie dure, or il n’était point capricieux. Ethan laissa échappé un petit rire, alors qu’il venait de voir la preuve d’amour du danois à sa maitresse. _ Ca ira, merci ! lui répliqua t-il pour les remerciements de son animal, alors qu’il venait de faire craquer son bras en l’étirant derrière son dos. Abbie se joigne à ses côtés pour s’étirer. Ethan resta un moment, complètement immobile pour la voir. Oh mon dieu qu’il avait faim… Et voilà qu’on lui offrait un met si délicieux sous les yeux. Il ne pouvait lui forcer la main, lui dire les choses clairement. Il aimait jouer. Abbie était aussi quelqu’un à part… C’était une femme qu’on ne venait pas en retirant son t-shirt et lui susurrant à l’oreille ce qu’il aimerait vivre, rien qu’une nuit, contre sa peau. Qui sait si cela ne la faisait pas fondre ? Non, elle méritait un certain respect, de part son travail, et surtout car au fil de leurs petits joggings, elle avait su avoir de l’estime pour lui. Puis si cela se passait mal ? Elle n’était pas qu’une fille qu’il voulait sentir de tout son être, elle était aussi une très agréable partenaire de sport. Une amie ? Presque. Il lui proposa ensuite de marcher, après lui avoir gentiment glisser qu’il était là pour venir la détendre en massant ses pauvres petits muscles. Le goulot vint doucement s’écraser sur sa bouche pour se finir en de grosses et rares goulées. C’est d’un coup de bras qu’il s’essuya les gouttes qui lui avait échappé et il éclata d’un rire franc aux arguments de la demoiselles. _ Ha ! Ha ! Mais tu sais tout ça aussi, je peux m’arranger pour te le faire vivre, entre le repas et le massage… Tu dormirais comme bébé, chérie, ne pouvait-il s’empêcher de lui faire une petite attaque avec sous-entendu. Ca oui, ton coeur je peux le faire se débattre et pas que ça. Il lui envoya un clin d’oeil, tout en prenant un chemin pour finir leur exercice par un petit peu de marche. La nuit était assez fraîche et faisait un bien fou à leur corps un peu chaud et excité. Il respira à grande bouffée, sentant lentement ses muscles débander avec soulagement. _ C’est quand tu veux je viens chez toi te faire à manger, en tout bien tout honneur je parle bien sûr… Je n’attends qu’un mot de toi. Je n’ai jamais eu ce fameux restaurant, ni même café, ni même verre, ou ciné, juste… Central Park et ta tenue de sport. Comment l’appâter chez elle, alors qu’il habitait la Nouvelle Rome, un endroit perdu à San Fransisco, si loin d’ici. Comment lui expliquer ? Comment lui dire ? La seule solution était chez elle. Sinon, il aurait bien trouvé mille moyen de la trainer chez lui, surtout en ce moment alors qu’il s’y trouvait seul. Ils s’enfonçaient dans un petit chemin, garnis en feuillage qui avaient l’air de les protéger de la ville. La nature était partout, tout autour, on ne pouvait croire qu’ils n’étaient pas perdus dans une forêt pour une petite randonnée nocturne. Il laissa échapper l’existence de sa fille, s’emportant dans sa confidence. Elle apportait une confiance qu’on ne pouvait envier à personne. Elle ne faisait rien, ne disait rien, juste cela émanait de son être. Elle était amicale et tolérante et vous poussait parfois à dire des choses qui vous étaient précieuse, comme Lizzy. Bien sûr, être père n’aidait par contre point du tout dans la séduction. Comme un voile qui faisait disparaitre les désirs. Un autre sujet vite ! Elle lui raconta donc cette soirée épouvantable. Ethan hochait simplement la tête. Il n’y avait rien à dire. C’était son travail, il était ainsi, elle l’avait choisi. Il reconnaissait amplement la difficulté de ce genre de métier et avait même de l’admiration pour eux, même plus qu’il en avait pour sa femme. Il aurait été incapable de pouvoir supporter cela toute une journée et pourtant il était bretteur, sans cela il aurait fini chez les marines pour suivre les pas de son paternel mortel… Il en aurait vu des morts… Il était bien différent de le voir mourir car on était en combat, que d’avoir les moyens de le sauver. Il n’aurait vraiment pas pu… Elle avait parlé de ces décès et déjà, un pincement vint lui piquer le coeur de revoir ses camarades tomber les uns, après les autres, dans l’impuissance de réellement les aider. _ Tu as du courage, participa t-il simplement. Mieux valait se taire que de dire des idioties. Il finit par lui sourire et la bouscula une nouvelle fois pour la punir de son ironie. Il l’aimait bien. Elle était taquine et malgré ce qu’il pouvait arriver, elle gardait la tête sur les épaules. Ne pas trop lui en donner, être inaccessible. Elle n’oubliait jamais quel genre d’homme il était. Il soupira. Elle devait bien là comprendre, qu’il espérait réellement quelque chose d’elle, n’étant pas d’une innocente taquinerie. Ce n’était pas non plus un reproche. Le respectueux sourire sur son visage traduisait simplement, peut-être une réalité à admettre : il n’aurait jamais rien. La bouteille vola en dehors de la poubelle. Il ne pouvait être trop parfait, sinon serait-il déjà le mari de Loïs Lane. M. Doo arriva si gentiment, comme s’il avait une âme écologique, pensant à sa pauvre nature qui souffrait. Non, il jouait simplement. « Apporter », c’était un ordre si compliqué à faire comprendre à son cabot, comme « Doucement ». Il avait quand même de la chance avec son berger qui était prédisposé au dressage. Un chien vif, intelligent et calme. Ils n’étaient pas compagnon des forces de l’ordre ou deuxième vu pour des aveugles sans raison. Le danois aussi, comme enfaite beaucoup de gros chien étaient bien plus à l’écoute que les petites canidés au sale caractère. Ethan récupéra sa bouteille et frictionna les oreilles du danois. Il était jeune et déjà si sage… Elle pouvait en faire des merveilles. Ethan adorait le dressage. Une autorité à toujours tenir envers un être qui ne communiquait pas comme un humain. Il ne relâchait jamais avec Django. Son despotisme le faisait répondre à « Attaque », mais surtout à « Pas bouger » sans que jamais il ne le déçoive. Il l’écoutait au mot près, à la seconde et savait quand il avait qu’en dehors de tout ces ordres, il pouvait vivre. Elle coupa vite cet instant de récompense pour Mr. Doo, en recrachant la présence d’une fille sur la table. Il se redressa en tordant sa lèvre d’une certaine pudeur, presque fautif. Penaud, il se frotta la nuque et resta un moment silencieux. Elle ne pouvait voir d’alliance à sa main, car il était contre son coeur, glissant le long d’un chapelet en bois. Un cadeau de sa mère, qui avait toujours regretté de ne pas pouvoir le baptisé. Ils n’étaient même pas divorcés après tout. Est-ce que cela allait se faire ? Oui, quand l’un ou l’autre en aurait l’envie. Atia finirait par le demander, mais alors il garderait toujours son alliance sur lui jusqu’à ce que ce jour fatidique arrive. « Séparés », c’était le seul mot qu’ils avaient trouvé pour le mettre sur leur situation. _ C’est superbe. Aussi vite, c’est grandiose, sachant que tu n’as pas forcément le temps d’être avec lui, j’admire le succès. Moi je peux pas me vanter, il est toujours dans mes pattes, même au travail. Sinon… Oui, j’ai une fille. Elle a huit ans et elle s’appelle Elizabeth. C’est son tour de garde, ajouta t-il sachant pertinemment qu’elle comprendrait qu’il parlait de son ex-femme, avec un certain défaut professionnel. Au moins elle profite de l’air pur avec sa mère que d’attendre papa toute la journée. J’ai un autre secret, je suis un très mauvais père en plus. Et pour le reste, je te laisserai découvrir tout mais doucement. Il y a tant de chose à savoir, titilla t-il sa curiosité en relançant la bouteille au danois qui devenait fou d’impatience. Mais arrête donc, car moi je sais rien de toi. Ton travail, j’attends toujours de savoir si je suis ton type d’homme… Euh quoi d’autre. Que ton chien s’appelle Mr. Doo et que tu ne veux pas de mes massages. Si, aufait ! Il est toujours d’actualité ce jeune garçon qui te tourne autour, fit-il allusion à Chandler, à qui elle en avait trop brièvement parler. Il ne connaissait même pas son nom. Il voulait savoir ! Qui était-il ? Etait-ce la simple barrière qui la faisait tant s’éloigner de lui quand il venait d’un peu trop prêt. Il passa très gentiment et amicalement un bras autour de ses épaules, puis lui faisant un signe des doigts de lui ramener rapidement les informations. _ Dis moi tout. J’ai à m’inquiéter de cette place pour laquelle je me bats depuis un moment et que la princesse, aucune faveur elle ne donne au pauvre chevalier ? Si elle lui avouait que c'était une histoire sérieuse, il saurait doucement s'effacer et même qui sait ? Lui donner des conseils... Il était un homme, bien plus que certain même, il pouvait flairer des connards dans son genre. Mais après, aurait-elle un temps soit peu de son attention par la suite ? Après tout, ils se connaissaient vaguement, juste deux partenaires de sport, avec un clair discours de Don Juan de la part du jeune homme. Il l'appréciait déjà assez, sans parler d'espérer son coeur, elle saurait lui être une amie. Peut-être. Ou pas... - Spoiler:
Désolée, j'étais un peu inspirée et je raconte pas grand chose en plus. J'espère que je te relance assez.
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| Sujet: Re: Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan | |
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| | | | Petit footing avec des centaures - Ft. Abbie M. Kerrigan | |
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