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Sujet: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Mar 11 Mar - 17:41
Cause maybe it's true, that I can't live without you.
La musique a des propriété curatives, si, je vous promets que c'est vrai. Les gens ne comprennent pas à quel point ses effets peuvent-être bénéfiques pour le corps humain. La thérapie par la musique vous ne connaissez pas ? C'est une méthode utilisée par certains psychologues, elle consiste à faire passer différents morceaux dans les oreilles des gens et on constate lesquelles font le plus d'effet pour en tirer des conclusions. Mais ce n'est pas ça le principal. Qui n'a jamais eu envie de s'isoler lorsqu'il était triste ? Et bien écouter des musiques encore plus tristes, c'est bénéfique pour le mental, parce que dans ces cas-là, on se rend compte que plus brisé cela existe et que de ce fait on peut sourire à la vie de nouveau. Ou alors quand on a pas la forme, écouter une musique qui bouge ça remet d'aplomb, on peut avoir envie de danser, de bouger, de rire, de chanter à tue-tête. Mais avec la musique c'est tout ou rien. On rate, on recommence, ainsi de suite, la musique t'emporte et c'est là que tu te rends compte, qu'elle sera la seule le soir, à traduire tes ressentis, à te faire comprendre à quel point, certaines choses sont merdiques comme d'autres sont fabuleuses. Si c'est ta passion, ne l'oublie pas. Quand tu as une adoration, quelque chose qui rythme ta vie, surtout ne l'abandonne pas, parce que quand tu iras mal, elle, elle ne t'abandonnera jamais. Mais parfois, la musique te démoralise, et le pire dans cette histoire c'est que plus tu en écoutes plus tu as envie d'en écouter pour accentuer ton mal. Je dois légèrement être masochiste, mais au fond ça me montre à quel point je suis comme les autres, peu importe ce qu'en pensent les autres, j'ai besoin de lui, plus que n'importe qui d'autre.
Depuis que je l'ai quitté il y a deux jours, il n'y pas eu une seule heure ou même minute où je n'ai pensé à lui, où j'ai pleuré en écoutant des musiques aussi tristes que peuvent l'être mon cœur. Je ne suis pas normal, pourquoi ne me précipité-je pas vers lui pour tout lui dire ? La réponse est toute simple ; toujours cette même peur omniprésente en moi, qui me terrorise, celle de le perdre au final, de perdre ce que j'ai avec lui même si nos relations se sont dégradées depuis déjà deux ans. J’ouvre les yeux, et le soleil pointe le bout de son nez à travers les rideaux. Je souris doucement avant de me mettre e position assise. Les pieds posés sur le plancher froid de ma chambre, les coudes sur les genoux, j'ai du mal à me réveiller. Les yeux dans le vague, et l'âme en peine je me prépare à une troisième journée de langueur, de pleurs et de sarcasmes que je me lance tout seul. Je n'aime pas tout cela, c'est affreux, encore heureux que je fasse la grasse matinée et que je me réveille vers onze heures, au moins une demi-journée de moins grâce au sommeil. Je finis par aller me faire un café en étant simplement vêtu d'un boxer. Je déteste le café, je n'aime pas son goût amer mais je m'en force à boire pour tenir, sinon la journée entière se passe dans une très mauvaise ambiance dans ma tête. Mais après tout ce n'est pas comme si j'en avais besoin, les demi-dieux sont quasiment tous hyperactif, moi je n'y ai pas loupé. Une fois ma tasse terminée et lavée, je me dirige pour prendre une douche rapide avant de m'habiller avec une tenue d'été que l'on me connaît bien. Tenue qui dévoile une affreuse cicatrice à mon mollet mais que j'arbore fièrement, vestige de la titanomachie à laquelle j'ai participé.
Je commence à me préparer le repas de ce midi, après tout, même si je ne vais pas bien, je dois continuer à vivre, pas après tout ce que j'ai vécu. Tandis que je coupe des morceaux de carottes pour en faire une salade, un arc-en-ciel se dessine devant moi, délivrant affolé, le visage d'un des pensionnaires de la colonie. « Rapplique immédiatement, Ruben... le mieux c'est que tu viennes, il y a eu un accident. » Puis l'apparition disparaît et mon cœur part dans des embardées affreuses. J'attrape immédiatement mes clefs et laisse l'appartement comme ça en fermant derrière moi. Je saute sur mon scooter une fois arrivé en dehors de l'immeuble et fonce à toute vitesse vers la colonie, tant pis si je me fais arrêter ou flasher, Ruben a eu un accident, je suis obligé d'y aller. J'arrive après environ vingt-minutes et cours à toute allure, percutant un satyre au passage, mais je m'en fou, il a eu un accident...
Je suis en face de l'infirmerie, je ferme les yeux en retenant les larmes, putain je suis une grosse... non, tais toi et entre. Mes pas me dirigent à l’intérieur du bâtiment et quand j'entre, je vois un enfant d'Apollon que je ne connais pas penché au dessus de mon meilleur ami, mais est-ce vraiment mon meilleur ami ? Je ne saurais plus le dire. Je le regarde et il me sourit doucement, le t-shirt de Ruben est tâché de sang, je remarque le bandage qui enserre tout son ventre, il aurait suffit d'un simple pansement si c'était bénin, mais là je remarque que tout le lit et tâché de sang et étrangement, cette fois-ci, ça ne me fait rien du tout, pas la moindre émotion négative. Il s'est fait transpercé... Fort heureusement, je le vois mâchonner quelque chose, de l'ambroisie je me doute et il ne m'a toujours pas vu. Mon cœur se serre, cependant je suis tiraillé entre l'envie de partir parce qu'il va bien et celle de rester avec lui au cas où. Je serre les dents avant d'avancer et que l'enfant d'Apollon ne parte. Je termine à côté de son lit et m’affale à côté de lui, cette fois-ci, j'en peux plus, je me mets à pleurer. Ouais je sais c'est lui qui s'est fait empalé mais c'est moi qui pleure, quelle ironie. « Pardon... Pardon... J'aurais pas du partir... » Il ouvre la bouche sans doute pour me dire quelque chose, mais une nouvelle fois je viens déposer mon doigt sur les lèvres pour lui dire de se taire. « Chut... » J'avais peur de le perdre et finalement j'ai faillis le perdre sans avoir rien fait, j'ai faillis perdre l'unique personne qui fait battre mon cœur plus rapidement, j'ai faillis perdre celui que je... Je me penche vers lui et dépose mes lèvres sur les siennes avant de l'embrasser tout tendrement sans rien forcer, sans rien faire de plus. « Je... » Je suis surtout incapable de finir ma phrase, incapable de dire ce que je ressens. Je suis nul, mais je l'aime, je le sais maintenant, je ressens bien plus que de l'amitié pour lui, je l'aime, d'un amour si fort qu'il me consume tout entier depuis maintenant bien trop longtemps.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Mer 12 Mar - 17:26
Ruben avait passé les deux derniers jours dans le brouillard le plus total. Comme dans une bulle, il se sentait étranger dans son propre monde, son esprit n'arrivant pas à se concentrer sur autre chose n'ayant pas pour sujet Kennedy. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'ils se retrouvaient, s'aimaient, et que Kennedy le fuyait. Depuis son départ du camp c'était devenu leur routine à eux. Bien que conscient à chaque retrouvailles qu'il terminerait dans un tel état, le demi-dieu n'avait pas la force de repousser son meilleur ami, car la pensée insidieuse qu'il ne puisse par la suite plus le revoir faisait qu'il pardonnait et qu'il se retrouvait dans ses bras. Ces moments étaient d'ailleurs les meilleurs moments qu'il pouvait vivre sur cette Terre, et tant pis s'ils étaient éparpillés sur le temps, il avait au moins la chance d'avoir trouvé son grand amour même si leur relation n'était pas parfaite.
Il était à la forge cet après midi là, travaillant sur un portique ayant besoin d'être réparé mais l'esprit ailleurs, Ruben en oublia quelques règles de sécurité, ce qui résulta en l'accident qu'il subi : transpercé par une barre de fer en déséquilibre, il avait eu de la chance d'être découvert rapidement et emmener dans l'infirmerie. Bien que demi-dieu, il n'était pas immortel et toute une petite équipe s'était retrouvée autour de lui, le soignant du mieux qu'ils le purent. Avant de s'évanouir tant la douleur était intense, Ruben eu juste la force d'agripper un de ses soigneurs et de dire un seul mot : Kennedy. Personne n'ignorait la relation amicale les liant, mais tous ignorait que leur lien allait au delà de la simple amitié et Ruben n'avait de toute manière pas à s'excuser.
Après avoir eu la certitude que l'on contacterait le jeune homme, Ruben sombra dans une douce inconscience, se réveillant une demie heure plus tard après, son torse bandé et une barre d'ambroisie à ses côtés. Son tshirt avait été découpé en partie mais il ne lui avait pas été retiré et il pouvait sentir l'odeur abondante du sang. Le fils d'Apollon fourra la barre dans sa bouche, lui faisant un rappel des bienfaits et méfaits de cette délicieuse substance dont il pouvait déjà sentir les effets. Certes il ne serait pas sur pieds dans la minute mais cela aiderait son corps à se remettre. Encore un peu dans les vapes, il ne vit pas Kennedy arriver, trop concentré sur l'ambroisie se propageant dans ses veines. Ce ne fut que lorsque le fils d'Apollon s'écarta qu'il le vit. Ruben voulu se redresser mais une vive douleur lui rappela que c'était impossible. Un soulagement parcouru son corps à la vue du jeune homme et ses lèvres, encore un peu blanche, esquissérent un sourire. Il était revenu, pour lui.
Pour la première fois de leurs vies, Ruben vit pleurer Kennedy. Il entendit son excuse qu'il trouva stupide parce que ce n'était en rien sa faute, cet accident aurait pu arriver la semaine dernière comme dans un mois. Ruben ouvrit la bouche mais Kennedy posa un doigt sur ses lèvres, le priant de ne pas parler. Le demi-dieu ferma les yeux quelques secondes, il n'aimait pas voir le jeune homme ainsi, en plein désarroi. Il sentait ce qu'il voulait lui dire, le savait. Il répondit à son baiser, affamé pour plus même si son corps ne le lui permettait pas. Lentement il bougea une de ses mains pour la poser sur celle de Kennedy, l'enserrant doucement. "Chhh...tout va bien Kenny...ça va aller." dit il d'une voix rauque. Il sentait les larmes lui monter aux yeux. "Je sais." reprit il après un court silence. "Mon amour...cesse de pleurer, je ne suis pas prêt de te laisser ici tout seul, tu ne vas pas te débarasser de moi si facilement." dit il pour faire un peu d'humour même si cela n'était pas son fort. Se sentant partir vers l'inconscience mais ne voulant pas quitter son âme soeur du regard, il prit un bout d'ambroisie qu'il avala le plus vite possible, ignorant la brûlure que cela provoqua. "Embrasse moi encore..." demanda t'il dans un murmure. Montre moi comment tu m'aimes si tu ne peux le dire.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Mer 12 Mar - 19:06
Cause maybe it's true, that I can't live without you.
Les larmes sont loin d'être aussi méprisables que la plupart des gens veulent bien le faire croire. Elles soulagent peu importe la raison pour laquelle elles coulent. Elles ont un côté libérateur des peines, ou peut-être justement évacuent-elles réellement les sentiments que l'on ne veut pas en nous ? Même si elles nous rendent faibles sur le moment, nous font croire que l'on peut être balayé comme une simple feuille, à la fin celui qui a pleuré a plus d'énergie à revendre que n'importe quelle autre personne. Oui peut-être que l'on fait pitié à voir lorsque l'on lâche quelques goûtes saumâtres de nos yeux, mais avez-vous déjà réfléchis à tout cela ? Après les larmes peuvent couler pour des raisons positives, dans ce cas-là, le schéma se répète toujours et encore, mais nous pouvons ajouter quelques compléments. Elles montrent notre sensibilité, notre amour, notre capacité à ressentir des émotions. Si vous connaissez quelqu'un qui joue la carte de l'indolence et qu'un jour vous le voyez pleurer de bonheur, ne doutez pas de ce qu'il est réellement, une personne qui a tellement d'amour à distribuer qu'il en a peur et préfère se ranger derrière une attitude de froideur. Les larmes révèlent tellement sur les gens, il ne faut pas en avoir honte, il faut les aduler et les accepter lorsqu'elles ruissellent sur nos pommettes et se perdent sur le sol, elles sont ce qu'il y a de plus beau au monde.
Je n'ai pas honte de pleurer, du moins pas là, j'en ai marre de faire comme si rien ne me touchait, alors que c'est faux. Il me touche et je crois que c'est ce qui fait que je vais m'ouvrir à lui comme jamais je ne l'ai fais. Ruben n'a jamais eu le « plaisir » de me voir dans cet état-là, c'est la première fois, et ça ne sera sûrement pas la dernière. Je l'aime et c'est ce qui fait qu'au final, je ne peux pas être un enfoiré avec lui, du moins pas plus longtemps. Il tente de me rassurer, je sais que ça va aller, il est hors de danger, enfin normalement, mais si les dieux décident de me le prendre, je suis prêt à jurer sur le Styx que j'irais me venger d'eux. Mais alors que les simples mots ne parviennent pas à franchir mes lèvres, il vient me dire d'une voix douce en caressant ma main de la sienne. « Je sais. » Je sens encore plus les larmes franchir mes canaux lacrymaux, au final, ces deux adages sont suffisants, mais non, ça ne le sera pas, il mérite mieux, il mérite la plus belle chose que jamais je ne pourrais lui offrir de toute ma vie. « Mon amour... cesse de pleurer, je ne suis pas prêt de te laisser ici tout seul, tu ne vas pas te débarrasser de moi si facilement. » Un petit sourire apparaît sur mon visage, il tente de détendre l'atmosphère, mais au final ce n'est pas ce qu'il faut, être tendu ainsi, je crois que c'est ce qu'il me faut pour finalement venir tout lui avouer de fond en comble. Je le vois fermer les yeux, partir vers l'inconscience pour ne peut-être pas en revenir avant demain, mais il s'engage à reprendre de l'ambroisie, c'est risqué, à faible dose elle guérit les demi-dieux, mais quand on en prend de trop, on peut en mourir, brûlés de l'intérieur. Je grimace mais le vois revenir lentement. « Embrasse moi encore... » Sa voix est rauque, fragile, comme jamais. Alors sans me prier plus longtemps, je m'avance, me baisse et finalement dépose à nouveau mes lèvres sur les siennes de façon purement symbolique, parce que j'ai compris son message. Mes joues sont encore humides, mais je ne me laisserais pas avoir plus longtemps. « Je reviens, ne t'inquiète pas. » Je lui souris avant de m'éloigner en essuyant mes yeux.
Je me dirige rapidement vers les bungalows en courant le plus vite possible, je m'arrête devant, essoufflé avant d'entrer dans celui que je désire et de trouver l'un d'eux. Je désigne un objet de la main et leur demande si je peux l'emprunter, il me dit que oui alors je l'empoigne et reviens en courant à nouveau comme un dératé. Une fois à l'infirmerie, je m'arrête histoire de reprendre mon souffle et de calmer mon rythme cardiaque. Bon sang, je déteste faire ça, mais autant ne pas le laisser attendre plus longtemps. Alors je m'installe devant son lit, la guitare empruntée aux Apollon dans les mains et baisse les yeux. « L'unique chose que tu ne sais pas de moi. Puisque je ne sais pas comment te le dire, je vais te le chanter, mais avant toute chose, sache que ces quelques mots que tu veux entendre, je suis incapable de les formuler, mais ce qui compte c'est qu'au final, c'est toi et moi, rien d'autre n'a d'importance. » Ma voix est douce mais se fêle vers la fin, il a fallu attendre qu'un drame arrive pour que je parvienne à me dévoiler ainsi. Je suis un crétin, un idiot finit, mais au moins, les choses sont faites et je crois que c'est encore pire à l'intérieur de moi, ça me chamboule, parce que je sais que c'est réciproque et que lui aussi il m'aime. Alors je positionne la guitare correctement et commence ma chanson.
« We'll do it all Everything On our own
We don't need Anything Or anyone
If I lay here If I just lay here Would you lie with me and just forget the world ?
I don't quite know How to say How I feel
Those three words Are said too much They're not enough
If I lay here If I just lay here Would you lie with me and just forget the world ?
Forget what we're told Before we get too old Show me a garden that's bursting into life
Let's waste time Chasing cars Around our heads
I need your grace To remind me To find my own
If I lay here If I just lay here Would you lie with me and just forget the world ?
Forget what we're told Before we get too old Show me a garden that's bursting into life
All that I am All that I ever was Is here in your perfect eyes, they're all I can see
I don't know where Confused about how as well Just know that these things will never change for us at all
If I lay here If I just lay here Would you lie with me and just forget the world ? »
Une fois la musique terminée, je relève la tête vers lui avant d'oser enfin, d'oser de lui dire, j'en ai marre que tout cela soit aussi compliqué, je l'aime c'est pas compliqué à comprendre. « Je t'aime Ruben... Depuis le début, j'avais peur de te perdre et finalement c'est en étant loin de toi que je te perds... » Je souris doucement, avant de me lever et d'aller lui offrir notre premier vrai baiser en prenant ses lèvres entre les miennes, un baiser doux, sensuel, plein d'émotions, ma main sur sa joue et plus rien n'a d'importance désormais, je l'aime...
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Lun 17 Mar - 23:14
Son baiser était une déclaration, une bouffée d'air. Ruben se rapprochait un peu plus de la vie grâce à ce baiser, même s'il connaissait les sentiments de Kennedy à son encontre, les voir ainsi confirmés lui fit chaud au coeur. Mais déjà Kennedy se recula, s'excusant avant de partir. Ruben tenta de se redresser, sans succès, un simple grognement de douleur s'échappant de ses lèvres. Il ne voulait plus qu'ils se quittent maintenant, pas après ce qu'il venait de traverser. C'était une peur irrationnelle, Ruben en était conscient mais il était affaibli par sa blessure et voulu se relever une seconde fois alors même que Kennedy revenait, une guitare à la main. Le demi-dieu fronça des sourcils, surprit, ne comprenant pas où Kennedy voulait en venir avant que Kennedy le lui explique et ne commence sa chanson. Sa voix était magnifique, remplie d'émotions, de sentiments. Ruben ne réalisa même pas que des larmes couvraient ses joues alors qu'il écoutait Kennedy lui déclamer son amour, découvrant une nouvelle facette au jeune homme, même après toutes ces années, il arrivait à le surprendre. La chanson se termina, Ruben pleurant et souriant à la fois, tendant la main vers Kennedy alors qu'il lui avouait son amour, qu'il mettait sa fierté de côté pour une fois et qu'il était lui même.
Le baiser qu'ils échangèrent ne fut pas parfait, il fut mouillé, tendre, timide un peu, passionné. Il ne dura pas assez longtemps au gout de Ruben qui avait posé sa main sur la cuisse de Kennedy, comme s'il lui disait encore. Jamais il ne pourrait se lasser de lui, encore moins maintenant. "Je t'aime tellement...c'était magnifique Kennedy." Il voulait quitter l'infirmerie, être seul avec son demi-dieu pour l'éternité mais son corps humain se rappela à son bon souvenir. Il avait encore mal malgré l'ambroisie dont les effets diminuaient légèrement. Il força néanmoins un peu, se redressant un peu dans le lit. Il fit remonter sa main le long du corps de Kennedy, passant par son torse, son cou, effleurant ses lèvres du dos de ses doigts avant de la poser sur sa joue. Un faible sourire étira à nouveau ses lèvres avant qu'ils n'échangent un baiser, encore plus court que le précédent, Ruben avait besoin de se reposer. "Je ne peux pas lutter plus longtemps Kenny je...c'est vraiment trop con, je t'ai tout à moi et on peut même pas en profiter." blagua t'il avant de partir dans une quinte de toux douloureuse. "Je vais dormir, un peu...et après toi et...moi on va...on va reprendre tout ça..." dit il en faisant un petit geste entre leurs deux corps. Sa dernière vision avant de sombrer dans un sommeil réparateur fut le visage de Kennedy, ses yeux rougis de larmes, ses joues couvertes également mais surtout, son sourire étincelant même dans l'obscurité de l'inconscience.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Mer 19 Mar - 10:50
Cause maybe it's true, that I can't live without you.
Moralité, quoi que tu fasses, toute ta vie tourne autour d'un seul mot. Recommencement. Je ne suis pas défaitiste, je ne serais plus de ce monde si c'était le cas. Mais au final, tu te construits, tu fais en sorte de rendre les choses merveilleuses, tu tentes d'atteindre le nirvana en faisant de ton monde le plus beau que tu puises et au final, il y a toujours ce petit quelque chose, ce petit truc qui détruit tout, qui ruine tes projets, qui ruine ta vie, qui fait que tu doives recommencer toujours et encore pour atteindre à nouveau l’éden. A croire que tout est fait exprès, pour que jamais nous nous reposions sur nos lauriers à faire comme si tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Non, ce ne que foutaises tout cela, les gens ne veulent qu'être supérieurs à toi, que ce soit sur le plan social que le plan économique, n'est-ce pas la nature de l'homme que de vouloir toujours plus que le voisin au sens général du terme ? Les gens sont ainsi, dès que tu as atteint ce que tu juges être parfait, ils ne peuvent s'empêcher de venir te briser ou te mettre dans les bâtons dans les roues. Je vous le dis, la vie est un perpétuel recommencement, tu fais et tu refais, toujours et encore parce que tu n'as pas le choix, parce qu'au final, il y a un jour ou l'autre, tout ce que l'on a construit sera détruit, soit par l'usure, soit par les autres, soit parce que l'on s'en lasse. On veut toujours et encore plus, alors on recommence toujours et encore. La preuve en est avec notre histoire entre lui et moi, ça fait deux ans que les choses se passent toujours et encore de la même façon, mais maintenant j'aimerais éviter d'avoir à tout recommencer, je veux rester avec lui pour le restant de mes jours, c'est mon élu, l'être que j'aime de tout mon cœur et mon corps.
Notre baiser est loin d'être le plus beau que l'on ait partagé, mais c'est celui qui celle tout, celui qui nous lie sans qu'on n'ait rien à y redire. Je suis à lui et il est à moi, finalement c'était ce qui aurait du arriver depuis bien longtemps, mais tout ça parce que j'avais peur je n'osais rien lui dire, quel crétin j'ai été. « Je t'aime tellement...c'était magnifique Kennedy. » Ma main se pose sur la sienne, je ne le lâcherais plus désormais, je n'en ai plus l'envie, je ne m'en sens plus la force. Ruben fait parti de moi, c'est l'oxygène qu'il me faut, c'est la vie qui est en moi, c'est le souffle puissant qui me fait respirer. Pourtant quand je vois son visage se crisper sous la douleur quand il essaye de se redresser, je m'inquiète immédiatement, l'ambroisie marche-t-elle vraiment ? Je pense que oui, mais pas assez, et lui en donner une plus grosse dose le tuerait, le seul moment maintenant c'est d'attendre pour lui en redonner une dose d'ici quelques heures. Je sens sa main partir vers mon visage en passant par tout mon corps, une douceur telle que ça me fait fondre, quand ses doigts frôlent mon torse et qu'ils sont à quelques centimètres de mon cœur, je sens ce dernier accélérer d'un coup et quand il touche mes lèvres, ses doigts filent vers ma joue pour qu'il puisse venir me voler un nouveau baiser, encore plus doux et court que le dernier. « Je ne peux pas lutter plus longtemps Kenny je... c'est vraiment trop con, je t'ai tout à moi et on peut même pas en profiter. » Un petit sourire amusé scinde mon visage en deux, comme si l'on pouvait briser ce moment avec ce genre de chose, non je ne pourrais décemment pas le faire. Ruben est d'ailleurs pris d'une grosse quinte de doux apparemment douloureuse et continue d'une voix rauque : « Je vais dormir, un peu... et après toi et... moi on va... on va reprendre tout ça... » Alors qu'il s'enfonce dans les ténèbres, mes doigts viennent déplacer les quelques mèches rebelles qui lui tombent sur le front. Il est beau, non pas seulement beau, mais tout chez lui est parfait, ses petites cicatrices, ses belles lèvres charnues, son nez légèrement remonté, ses yeux bleus glacés qui me paralysent, ses doux cheveux châtains, mais son intérieur aussi est magnifique, sa gentillesse, sa façon qu'il a de ne jamais me faire de mal alors qu'il en aurait parfaitement le droit vu tout ce que j'ai pu lui faire. « Repose toi bien... »
Je secoue la tête avant d'aller me diriger vers le lavabo de l'infirmerie et d'attraper le savon pour me laver les mains. Puis quand je tourne la tête, je remarque qu'une bouteille de whisky est entamée, j'espère que c'est pour désinfecter et pas pour boire, parce que ça serait mal reçu par Chiron. Je vais attendre qu'il se réveille, de toute façon je ne partirais pas, je ne veux pas partir, alors pour patienter, je décide d'attraper la guitare et de continuer à faire quelques accords pour voir si je peux composer avec le bonheur qui s'est insinué en moi. Je crois que la première personne qui entre à l'infirmerie serait très étonné : Kennedy, le fils d'Enyo, jouant de la guitare au chevet de Ruben ; ça a de quoi surprendre. Mais en fait je m'en fiche complètement, que les autres sachent que je suis amoureux de lui ou qu'ils n'en sachent rien me fait ni chaud ni froid, je suis heureux et rien ni personne ne brisera ça.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Dim 23 Mar - 22:26
Ruben resta dans le doux monde de l'inconscience pendant les deux heures qui suivirent. Il se réveilla quelques fois mais pas plus de quelques secondes d'affilée. Il entendant au loin des notes de musique et pouvait 'sentir' la présence de Kennedy mais son corps avait besoin d'un repos bien mérité et surtout, il ne pouvait reprendre de l'ambroisie pour le moment, sous peine d'en ressentir les effets néfastes. Après une petite heure, plusieurs fils et filles d'Apollon entrèrent dans la pièce, ne faisant même pas attention au demi-dieu. Ils changèrent les draps, retirèrent avec précaution les vêtements de Ruben, changeant ses pansements avant de repartir comme ils étaient venus.
Une heure après, Ruben se réveillait, son esprit tentant de faire sens de ce qu'il ressentait : l'odeur manifeste de désinfectant, la sensation de draps propres contre sa peau...nue. Il était nu. Pourquoi ? Il y avait aussi ce parfum qu'il connaissait si bien, qu'il ne pouvait associer qu'à une seule personne. Kennedy. A la pensée du jeune homme son cerveau mit les pièces du puzzle en place, remémorant au demi-dieu où il se trouvait et pourquoi. Mais surtout, lui faisant se souvenir de l'aveu de Kennedy, son aveu d'amour en chanson et avec ces trois petits mots. Il ouvrit ses yeux bleus, cherchant son amour avant de le trouver à côté de lui, la guitare dans ces mains. "Kenny." murmura t'il d'une voix rauque. Il se sentait mieux, sa blessure presque cicatrisée, il lui faudrait encore une bonne journée pour qu'elle ne soit plus qu'un souvenir. Il tendit sa main vers le jeune homme, la posant sur sa cuisse pour attirer son attention. "Viens avec moi s'il te plait." Il voulait sentir son corps contre le sien, ne faire qu'un avec lui n'était pas encore possible, alors il se contenterait d'être dans ses bras, entouré par sa chaleur, par son corps. Ruben avait toujours été très tactile avec son meilleur ami, les gestes d'antan n'ayant aucune ambiguité dans leur enfance, jusqu'à ce que les choses changent entre eux. Dès que possible, Ruben n'avait de cesse de le toucher, le moindre petit contact lui faisait un bien fou. C'était tantôt pour se rassurer, tantôt aussi pour rendre son amant fou, le titiller juste un peu, se promettant ainsi un futur orgasmique. Mais pas en cette fin de journée. Ruben se décala un peu, grimaçant alors qu'une petite douleur traversa son torse. Il repoussa le drap qui le couvrait, jusqu'à son nombril, laissant l'imagination de Kennedy prendre la suite. Le pansement était visible, tâche blanche sur sa peau légèrement hâlée. Et bientôt ne serait qu'un mauvais souvenir.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Sam 5 Avr - 13:20
Cause maybe it's true, that I can't live without you.
La survie à tout prix hein ? Faut tenter de voir large dans cette citation. C'est vrai qu'à la base la survie ça ne correspond à quasiment rien, pour survivre l'homme a besoin d'une chose fondamentale, de l'eau. C'est idiot mais ça cela on ne peut vivre, on peut ajouter la nourriture à cette obligation. Après le reste rime à quoi ? On te fait du mal, tu essayes par tous les moyens de t'en sortir. Tu te blesses physiquement tu veux tout faire pour guérir. Mais le pire pour la survie c'est quand tu es menacé de danger de mort. Tu ne penses plus du tout comme avant, ta mentalité change, tes actes changent, tes penses changent, tu peux soit accepter de mourir, soit tu essayes de t'en sortir par tous les moyens inimaginables, tuer, blesser, fuir, t'engager. Mais quoi qu'il arrive tu penses que si tu veux t'en sortir tu dois être capable du meilleur comme du pire, et généralement dans ce genre de circonstances, c'est dans le pire que tu es le meilleur. Mais je crois qu'au fond c'est quand tu te bas que tu sais que ta vie ne tient qu'à un fil, je ne parle pas d'une bataille gentille, mais un affrontement à mort, là tu comprends que si tu veux réussir, c'est soit toi soit lui, et quand c'est comme cela, tu attaques, parce que tu n'as pas le choix, parce que tu te dis que c'est la survie à tout prix. Et pour ma survie moi, j'ai juste besoin de lui, c'est tout.
Pendant toute l'heure où Ruben était assoupis, je suis resté assis à son chevet, en attendant son réveil. Je ne me voyais plus partir, pas même pour assouvir mes besoins primitif d'être humain. Non je dois veiller sur lui, après ces deux années où je l'ai fais souffrir – et où je me suis fais souffrir aussi, accessoirement – je n'ai pas le droit de le laisser tout seul. De toute manière il ne sera jamais plus tout seul, je penserais à lui chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Je l'aime et j'ai été idiot de ne pas le remarquer avant. Quand les enfants d'Apollon viennent pour voir son état, changer son pansement et enlever ses vêtements, je ne peux m'empêcher d'être jaloux de les voir le toucher et le déshabiller. Bon sang, c'est pas normal ça, ils sont « professionnels » et moi je suis jaloux, non pire, j'ai rougis comme un diable lorsque j'ai vu son corps. Je dois me reprendre, je deviens trop fleur bleue ! J'ai une réputation à tenir moi. Ouais, non je m'en fiche tout compte fait.
Ce n'est que lorsque je commence à trouver le temps long qu'il se réveille, enfin je ne savais pas qu'il sortait de son sommeil ce n'est que quand j'ai entendu un petit bruit que je l'ai compris. Puis rapidement sa voix trouble le silence de l'infirmerie. « Kenny. » Sa voix est toujours rauque, comme abîmée, mais c'est normal, après ce qu'il vient de vivre je ne peux que le comprendre, j'ai moi même eu des moments assez atroces, par exemple j'étais seul dans une campagne et je me suis fait attaqué par un monstre, un redoutable chien des enfers – ils m'en veulent eux je crois – et à cause du combat je me suis fais une fracture ouverte, genre le truc bien gore, j'ai du remettre mon os en place tout seul et recoudre la plaie avec du fil et des aiguilles, heureusement que j'avais de quoi me soigner sinon j'aurais été dans la panade. Enfin bref, tout ça pour dire que Ruben semble quand même aller mieux, sa blessure est moins grosse que tout à l'heure, la nourriture des dieux fait effet et je ne peux qu'en être soulagé. « Viens avec moi s'il te plaît. » Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais je ne veux rien lui refuser, plus maintenant, alors j'attends qu'il se décale même s'il gémit de douleur à cause du mouvement et je me glisse à côté de lui sur le lit. Je me positionne de côté, la tête appuyée sur ma main et je le regarde tendrement, comme si je le redécouvrais une nouvelle fois.
Il est tellement magnifique, pas seulement physiquement, mais tout son être est beau, dès que je le vois, j'ai l'impression de voir une aura dorée entourer son corps, comme si les dieux me disaient que c'était lui qu'il me fallait, mais je sais qu'Aphrodite adore tourmenter les amours des jeunes demi-dieux, et je ne parle pas de leurs enfants. Mais le truc c'est que Ruben s'amuse à faire descendre le draps jusqu'à son nombril. Je grimace lentement, non je ne peux pas laisser court à ce genre de pensée, pas aujourd'hui, pas alors qu'il a faillis mourir aujourd'hui. « T'es un enfoiré tu le sais ça ? » Je finis par me pencher sur ses lèvres pour l'embrasser une nouvelle fois en posant ma main sur son visage et lui caresse la joue avec le pouce. Je penche un petit peu la tête et ait finalement une magnifique idée. « Quand tu te sentiras un peu mieux, je vais t'emmener chez moi en scooter, on se regardera des films romantiques pour se faire vomir, ça te va ? » Il sait très bien que je déteste ce genre de trucs, mais pourtant ça m'amuse de le faire, juste pour me rendre compte que dans les films, l'amour est bien trop caricaturé, dans la vraie vie, ça nous prends comme ça, on ne s'y attends pas, et finalement il n'y a rien de plus beau. Non effectivement quand je le vois, il n'y a rien de plus beau. « T'en fais pas, j'ai laissé un casque à moi dans mon ancien bungalow, j'irais le chercher et je ferais en sorte que tu ne tombes pas vu l'état dans lequel tu es. » Je finis par lui sourire lentement avant de poser le bout de mon index sur son nez comme un enfant.
Sujet: Re: (keben) « i'm thinking two is better than one. » Dim 6 Avr - 10:44
Ruben observa Kennedy s'allonger face à lui, la douleur rapidement oubliée pour le bonheur d'avoir le demi-dieu aussi proche de lui. Il aurait désiré plus mais son corps n'était pas à même d'être à la hauteur aujourd'hui. Tant pis. Ils auraient bien le temps de se rattraper par la suite, Ruben comptait bien profiter de chaque instant libre qu'il aurait pour être avec Kennedy. Cela ne l'empêchait cependant pas de titiller le désir de son amour, son drap le couvrant juste assez pour qu'il ne soit pas indécent. « T'es un enfoiré tu le sais ça ? » Ruben ne cacha pas son sourire et acquiesça, sa main venant se poser sur le torse de Kennedy. "Je sais." répondit il simplement alors qu'il jouait avec un fil du tshirt du demi-dieu. Il retrouva ses lèvres avec bonheur, laissant Kennedy maître de leur échange, entrouvrant ses lèvres pour lui, sentant un feu bien connu naître au creux de ses reins. Kennedy rompit leur baiser, provoquant un gémissement de Ruben à la perte de ses lèvres. Il voulait que jamais ce moment ne s'arrête. "« Quand tu te sentiras un peu mieux, je vais t'emmener chez moi en scooter, on se regardera des films romantiques pour se faire vomir, ça te va ? » Ruben fronça des sourcils à cette proposition. Non pas qu'elle lui déplaisait, au contraire le demi-dieu adorait ce genre de films. Enfin adorait était peut être un peu fort...disons que c'était son petit guilty pleasure, quand il avait le temps. "Ca me va parfaitement Kenny...je veux de la glace aussi avec et..." Il se mordit la lèvre, feignant un petit air penaud avant d'approcher son visage de celui de Kennedy. "Je te veux toi surtout...car je te préviens, quand on ne sera que tous les deux et que je serais en forme..." murmura t'il, la voix rauque de désir repressé avant de venir mordiller son oreille. Il avait beau avoir subi un gros traumatisme, il restait toujours le même. "Par contre je n'ai pas de casque et après ce qu'il s'est passé aujourd'hui..." reprit il alors qu'il liait sa main à celle du demi-dieu. « T'en fais pas, j'ai laissé un casque à moi dans mon ancien bungalow, j'irais le chercher et je ferais en sorte que tu ne tombes pas vu l'état dans lequel tu es. » l'interrompit Kennedy. "Je te préviens d'avance interdit de me porter, je suis pas non plus en sucre quand même." Fierté quand tu nous tiens...Ruben ne voulait pas que Kenny le croit faible, il voulait lui prouver qu'il allait bien et qu'il était apte à faire plein de choses. Ruben fixa son regard sur le doigts de Kennedy, ne pouvant s'empêcher de rire alors qu'il se mettait à loucher. Il redressa la tête, essayant de venir attraper son doigt entre ses lèvres avant d'abandonner pour venir chercher ses lèvres dans un chaste baiser. "Tu crois qu'on pourrait y aller ce soir ? Je me sens mieux et si je dois être au repos autant que ce soit chez toi plutôt qu'ici..." dit il au terme de leur baiser. "Au pire on pourrait essayer de filer en douce si jamais ils disent non."