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 [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil

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Tamara Lond
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COLONEL BADASS
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyDim 5 Jan - 19:57


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




C’était fait. Tamara n’y croyait pas, pourtant, ces personnes présentes sur leur île, toutes sur leur trente-et-un à les regarder les yeux remplis d’émotion, étaient bien réelles. Un mariage venait d’être célébré et c’était le sien, son mariage avec Haytham. La brunette se revoyait une trentaine d’années auparavant, quand elle rêvait secrètement qu’Hay soit son petit ami, qu’il lui dise qu’il l’aimait et qu’il voulait l’épouser. Des rêves de jeune fille fleur bleue qui s’étaient bien vite évanouis lorsqu’ils s’étaient séparés pour de longues années. Comment avait-elle pu céder, elle qui, malgré les sentiments retrouvés à l’encontre du fils de Mars, abhorrait l’idée-même du mariage, rien qu’en voyant ses parents ? Et pourtant, force était de constater que quand on aimait, on était vraiment prêts à tous les sacrifices et concessions, et la plus grosses concession qu’elle ait faite était ce mariage. Porter une robe ! Et pas simplement un joli tailleur blanc, non, une vraie robe de mariée plus que féminine avec un dos nu à en faire vriller plus d’un. De son propre choix, jamais elle n’aurait porté cela, et « l’aide » de Maisie s’était bien faite sentir. Celle-ci ne perdait rien pour attendre…

Ce fut la voix de son désormais mari qui ramena madame Lond-Cassidy à la réalité. Oui, c’était fait, ils étaient mariés. Elle avait du mal à réaliser mais les yeux brillants de son mari et la joie qu’elle y voyait lui réchauffait le coeur. Néanmoins, elle était toujours dans cette horrible robe et venait de demander si, maintenant qu’elle avait joué le jeu, elle pouvait la retirer, mais le père et la fille semblaient contre. Elle esquissa un sourire en coin envers l’irlandais.

- Et qui te dit qu’il y a de la lingerie là-dessous ?

A vrai dire, vu le dos-nu plongeant, il était clair qu’il n’y avait pas de soutien-gorge… Les photos prirent donc le pas sur le planning serré organisé de main de maître par Maisie et Marvin et Tam avait choisi de prendre sa fille dans ses bras pour tâcher de palier un peu le manque de tissu. Hay ne tarda pas à comprendre son manège ce qui la fit soupirer.

- De un, tu m’énerves à toujours tout savoir. De deux, il est pas si petit ce décolleté, il plonge presque jusqu’à mon nombril !

Entre deux paroles, elle souriait d’un air un peu crispé pour les photos des invités qui défilaient. Fort heureusement, ils n’étaient pas si nombreux et cela passa vite, avec en prime une belle photo de famille où Eileen les gratifiait de sa bonne humeur. La torture était finie pour Tam quand ses parents vinrent leur dire quelques mots. Victoria était si émue, c’en était presque contagieux.

- Arrête maman… lâcha-t-elle avec elle-même une larme à l’oeil avant de la serrer dans ses bras, tandis qu’elle reprenait Eileen dans les siens.

Bon, plus de bouclier anti-décolleté, il faudrait ruser autrement. Même pas moyen de prétendre qu’elle avait froid… aux Maldives !
Alors que la mariée regardait ses parents s’éloigner, son mari prononça des mots qui la firent écarquiller les yeux.

- T’es sérieux là ? On pousse le truc jusqu’à… danser ? Moi ? Danser ? Avec mon père ? Nom de dieu Hay, tu veux ma mort ! soupira-t-elle dans une exagération maîtrisée. OK ça va, je suis plus à ça près… Est-ce qu’on a un truc pour filer une bonne amnésie à tout le monde à la fin de la soirée ?

Elle esquissa un sourire taquin.

- T’as de la chance d’être aussi beau gosse toi ! J’ai une furieuse envie de botter le train à quelqu’un…

S’approchant de lui, elle lui vola un baiser tout en glissant ses mains dans les siennes.

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ça fait au moins deux minutes qu’on n’entend plus Maisie et Marvin, c’est pas bon signe si tu veux mon avis...


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyJeu 9 Jan - 15:21


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Certains parlent de corde au cou, mais pour Haytham Cassidy c'était certainement le plus beau jour de sa vie après la naissance d'Eileen et ses retrouvailles avec Tamara. Pourtant, ce n'était pas gagné initialement, lui qui avait renoncé durant des années au simple fait d'avoir un jour, un semblant de vie normale. Il avait fini par l'accepter, c'était sa malédiction, le prix à payer pour un crime qu'il n'avait pas commis. Mais le Destin rieur, avait consenti à remettre sur la route du demi-dieu, une certaine Tamara Lond. Des retrouvailles épiques, qui amorcèrent de profonds changements dans la vie du fils de Mars. Et nous y voilà ! Là, sur une île perdue, face à la mer, devant la famille, les quelques (rares) amis proches et de confiance. L'instant semblait si onirique, que notre guerrier peinait à y croire. Tamara était pourtant bien présente, dans ses robes aussi belles qu'affriolante, elle n'était pas à l'aise et par l'événement et par l'accoutrement, mais prenait sur elle.  Cela en était presque héroïque et toucha son fiancé qui faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la mettre à l'aise. Il n'en demeurait pas moins anxieux, et ce, malgré la présence de la mariée. Il avait un « petit » texte à lire et à faire entendre à Tamara, mais aussi à tout le monde. Bien au-delà de la lecture, il se mettait à nu aux yeux de tous et il n'avait pour ainsi dire, pas l'habitude de faire montre d'autant d'humanité. Mais c'était ce qu'il était et il ne pouvait décemment plus le renier, tout comme il ne pouvait nier la tristesse qui l'avait assailli furtivement en pensant à sa mère qui n'était plus et qui aurait – à n'en pas douter – était si fière de voir son fils épouser celle qu'il aimait depuis toujours, et ce, après avoir vécus un nombre incalculable de péripéties. Mais ils étaient là, ils avaient tenu le cap et venaient dès lors de s'unir l'un à l'autre, dans la joie comme dans la misère, dans le meilleur comme le pire jusqu'à la fin.

Le pire demeurait pour Madame Lond-Cassidy qui demeurait contrainte de porter « cette ignoble chose » qui sublimait pourtant si bien ses courbes et tout ce qu'il y avait à mettre en valeur. « - S'il n'y a pas lingerie là-dessous, je pense qu'il faut prier pour qu'il n'y ait pas un coup de vent ou prier pour que ton mari ne le sache pas. Car je pense, le connaissant, que cela pourrait… l'émoustiller. » Le regard que venait de lui lancer Maisie, l'incita à ne pas développer davantage le fond de ses pensées et à se prêter au jeu des photos de bonne grâce. C'était un peu plus simple pour lui qui était à l'aise, mais il remarqua que pour sa femme, c'était une autre paire de manche et qu'elle avait trouvé à Eileen une nouvelle fonction qui ne lui avait pas échappé. « - De un, je ne sais pas tout chérie, je ne suis qu'observateur. Et de deux, moi à cause du bouclier bébé, je n'ai pas encore eu le loisir de plonger dans le décolleté. » C'était tout lui, quoiqu'il arrive, il ne pouvait s'empêcher de la charrier, mais il espérait aussi la décrisper un peu, histoire de partager avec elle de bons moments et ne pas garder, de ce mariage, de trop mauvais souvenirs tout cela à cause d'une robe qu'elle portait à merveille.

Mais comme rien ne dure, la séance photo s'acheva pour laisser place à l'arrivée de Victoria au comble de l'émotion face à sa fille qui n'en menait pas large finalement. Hay lui sourit tendrement, restant légèrement à l'écart lors de cet échange mère-fille. Elles s'étreignirent avant que Tamara ne s'empresse de chasser la petite larme qui venait de couler le long de sa joue. Victoria quant à elle, récupéra la petite Eileen pour laisser les mains libres à la jeune maman, loin de se douter de la véritable utilité du bébé à ce moment-là. D'ailleurs, Tam se sentit bien idiote dépourvue de son bouclier anti-décolleté. Hay profita de cet instant, pour asséner un coup supplémentaire à la mariée qui le regarda avec surprise, mauvaise au vu de l'intensité avec laquelle elle observait son mari, lui qui pensait bien agir en proposant une danse pour apaiser les tensions avec Richard. « - Bah quoi ? Tu sais, c'est commun de danser à son mariage. Et puis c'est, un jour, spécial, tu peux te permettre une petite accalmie dans ta rancœur. » Il marqua une petite pause, avant de reprendre. « - Mon amour, je sais que tu lui en veux encore et je ne suis pas naïf au point de penser que tout s'arrangera en un claquement de doigt. D'ailleurs peut-être que jamais ça ne s'arrangera, c'est comme ça. Mais juste pour aujourd'hui, sors le drapeau blanc » Il la regarda des pieds à la tête. « - Et quel drapeau ! Juste une petite danse de rien du tout et peut-être qu'après j'enverrais Marvin nous faire un petit karaoké pour anesthésier tout le monde. Preuve que le pire est à venir » tenta-t-il avec humour et une légèreté qu'il espérait contagieuse. Et finalement le sourire taquin qui naquit sur le visage de Tamara, rassura un peu plus le demi-dieu qui se laissa à nouveau charmer par les mots de celle qu'il ne se lassait plus d'appeler sa femme dorénavant. « - Oui un vrai pingouin sexy dans ce costume que moi aussi, j'aurai envie de cramer à la fin. Et pour ce qui est de botter le train de quelqu'un, moi ça me va tant que ce n'est pas le mien. » Un peu plus en confiance, la jeune mère s'approcha de son époux, lui offrit un furtif baiser avant de lier ses mains chaudes à celle du demi-dieu, qui prit le temps d'observer les invités.

« - Je crois que dans le programme, c'est le moment où on va se faire péter la panse. De toi à moi, je crève la dalle et cette foutue ceinture me serre la taille. Le pire, c'est que je ne sais même pas ce qu'on va manger puisque Maisie ne voulait pas que je m'en occupe. » Il chercha d'ailleurs sa fille du regard, histoire de savoir ce qu'il devait faire à présent avant de reposer un regard empli d'amour sur Madame Cassidy. « - Je t'aime et je profite de nos quelques secondes d'accalmie pour te le dire. Oui, je t'aime pour tout ce que tu fais et accepte d'endurer là, pour moi. À mon tour, je te serais redevable. Je tiens juste à préciser que je refuse de porter une robe, sinon à priori, tu pourras me demander ce que tu veux. » On leur fit signe et Maisie annonça comme prévue le début des festivités. Le repas organisé par un traiteur, fut fort heureusement délicieux, et même si les mariés voulaient initialement quelque chose sans prétention, ils furent forcés de reconnaître que c'était à leur goût. Plusieurs toasts furent portés, sans alcool pour Haytham qui ne s'offusqua point de voir les autres en boire. Il en avait fini avec tout ça et il le devait à Tamara. Vint ensuite le moment de couper le wedding-cake et une fois encore, Maisie la wedding planer d'un jour, avait vu les choses en grand. « - Je pense qu'il nous faudrait bien plus qu'un couteau. Quelqu'un aurait un cure-dent géant pas loin ? » plaisanta le demi-dieu avant qu'on ne leur apporte le couteau adéquat, bien qu'il aurait pu, avec ses facultés, se charger de faire apparaître l'arme de son choix pour venir à bout de ce monstre calorique à plusieurs étages. « - Je te laisse t'en occuper Tam. » Puisqu'il lui faillait de l'action, la demoiselle allait être comblée


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Tamara Lond
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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyJeu 16 Jan - 18:30


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Passé le plus gros du stress, les deux jeunes mariés se laissèrent aller à quelques petites plaisanteries entre eux qui leur permirent de décompresser. Même si Tam n’était toujours pas à l’aise dans cette robe qui ne lui ressemblait pas et qui détestait l’idée de s’être ainsi faite piéger par Maisie, elle essayait de faire abstraction puisqu’apparemment une telle tenue avait son petit effet sur son mari.

- Vent ou pas, tout est tellement serré que rien ne saurait dévoiler quoi que ce soit… Quant à mon mari, eh bien espérons qu’il ne l’apprenne pas… souffla-t-elle avec un sourire taquin.

Les photos – ce moment si difficile pour une femme comme Tamara qui n’aimait pas tout ce train-train de superficialité tant à la mode – passèrent et le « bouclier bébé » étant ôté, elle n’eut d’autre choix que de laisser son cher mari se rincer l’oeil… mais si ce n’était que lui, ce ne serait pas grave.

- Voyons, t’as eu toute la marche quand j’étais au bras de papounet pour observer… Tu sais, je suis pas pudique, mais c’est plutôt… je sais pas, l’effet que ça suggère que j’aime pas. J’ai l’impression d’aller faire le trottoir, sérieux…

Si elle avait pu enfiler un treillis ou un short en jeans avec un débardeur, ça aurait été parfait. Mais elle le savait, ce doux rêve ne pourrait se réaliser que le lendemain. Pour l’heure, il fallait faire bonne figure pour faire plaisir à son demi-dieu de mari à qui elle avait promis de faire un effort. D’ailleurs, ce dernier lui rappela la tradition de la danse et elle savait qu’elle n’y couperait pas.

- C’est bon, cher mari, j’ai promis, alors je le ferai. Et je lui marcherai pas sur les pieds, est-ce que ça te va ?

Elle éclata de rire quand Haytham parla d’un petit karaoké offert par les soins de Marvin pour anesthésier l’assemblée.

- Waow, je demande à voir !

Et Hay annonça à sa chérie un moment d’accalmie : le repas. Les yeux de Tam se mirent à pétiller.

- Oh mon dieu oui, enfin un truc cool ! Manger !

Et en effet, ils furent conduits jusqu’à un ensemble de tables montés et agencés savamment par leur organisatrice en chef. C’était mangifique, il fallait le reconnaître. Loin de la simplicité que Tam et Hay avaient espéré, mais c’était vraiment adorable de la part de Maisie de s’être donné autant de mal et d’avoir réussi un tel exploit tout en discrétion en plus.

- Bon allez, je reconnais que ta fille a assuré comme un chef. Je sens qu’on va se régaler.

Une fois installés à table, Tam fut surprise et touchée par les paroles de son Irlandais qui lui fit savoir combien il l’aimait et combien il était reconnaissant de tout ce qu’elle avait accepté de faire en ce jour. Elle eut un petit sourire espiègle.

- Si je l’ai fait, c’est bien sûr uniquement pour la contrepartie, tu sais, ce moment où tu me dis que tu m’es redevable à vie et que tu seras mon esclave jusqu’à la fin des temps. Et tu as de la chance que te voir porter une robe n’entre pas dans mes fantasmes encadrant ta personne. Donc tu es sauvé de ce côté-là, mais ne t’en fais pas, je trouverais bien à me venger pour ce que j’endure en ce moment.

Elle ponctua cette phrase d’un clin d’oeil et enfin ils purent se nourrir comme il se devait. Tout était délicieux et Tam ne boudait pas sa gourmandise malgré le bustier de la robe qui était bien ajusté. Tam profita d’être un peu loin d’Hay lorsqu’ils faisaient le tour des tables, pour s’octroyer une petite gorgée de champagne, avant de suivre avec du jus d’orange pour tâcher de masquer l’odeur pour ne pas susciter trop d’envie envers un vieux vice de son mari. Leurs quelques invités et amis étaient adorables et tout se passait incroyablement bien. Puis, arriva le moment du gâteau tout aussi somptueux que le reste qu’il leur fallut découper. La blague d’Haytham quant au cure-dent géant fit éclater de rire Tamara qui fut, sans doute, la seule à comprendre cette allusion à une métaphore qu’elle avait faire des armes des demi-dieux qu’elle trouvait bien moins utiles qu’un bon flingue chargé. Il lui laissa l’énorme couteau et elle se fit un plaisir de couper la première part, laissant, comme le voulait la tradition, la main de son mari couvrir la sienne. Après tout, ils étaient sensés le couper à deux.

- il a l’air délicieux, mais je suis sure qu’il n’a rien à envier à tes talents.

D’ailleurs, monsieur et madame Lignac étaient là aussi et étaient venus les féliciter, non sans émotion, eux qui les avaient vus grandir et faire une multitude de bêtises avec leurs aventures toutes plus folles les unes que les autres. Ils avaient aussi assisté à la naissance d’Eileen et ses premières semaines.
Après avoir goûté ce superbe dessert, Tam accepta d’ouvrir le bal avec son père tandis qu’Hay prit, comme le voulait encore la tradition, le bras de sa belle-mère. Le tête à tête avec Richard fut assez silencieux, bien que le paternel essaya de discuter un peu avec sa fille, celle-ci, pas très à l’aise, se contentait de réponses courtes, avant de lâcher un simple :

- Merci d’être là, papa.

Sans animosité, même si elle aurait largement pu sous-entendre un « pour une fois ».


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyLun 27 Jan - 0:15


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Le mariage n'était pas un objectif de vie, avant que le Destin ne se décide à remettre Tamara LOND sur la route d'Haytham CASSIDY. D'ailleurs, dès ces retrouvailles mouvementées, il était question de tout, sauf d'une union entre ces deux-là. La famille n'était pas non plus au centre de ses préoccupations, lui qui avait grandi sans père et qui s'était construit sans mère. C'est dur de rêver d'une famille lorsqu'on devient orphelin en pleine adolescence. Tous nos repères éclatent tel un miroir que l'on brise sous l'effet de la colère ou parce qu'on est tout bonnement incapable d'appréhender le reflet qui paraît. Haytham resta longuement cet homme brisé sans reflet avant de retrouver l'un de ses derniers repères. Mais comme les grandes histoires d'amour ne sont jamais simples, ils leur avaient fallu, en plus de beaucoup de patience, du courage et de l'abnégation pour en arriver là. Une abnégation telle, que mademoiselle LOND réfractaire à la féminité, portait aujourd'hui une robe si féminine et flattant si bien ce qu'il y avait à flatter, que l'on aurait pu croire que le créateur s'était mué en un musicien pour offrir au monde, son « ode à la féminité » Une composition qui, si elle charmait l'intégralité des invités, n'enchantait guère le modèle qui n'avait pas son pareil pour le faire savoir. Toujours est-il que Tamara et Haytham étaient désormais unis dans les liens sacrés du mariage et que le demi-dieu se sentait plus comblé que jamais, assez pour se dire, non sans surprise, que finalement, c'était tout ce qui lui manquait pour être heureux. Être aux côtés de la femme qu'il aimait depuis toujours, avec leur famille. Preuve que malgré le caractère divin de sa personne, Haytham CASSIDY n'aspirait finalement qu'à une vie normale et savait à présent, qu'il saurait s'en contenter.

Les photos vite expédiées, pour le bien de tous, mais plus encore celui de la mariée, nos deux intrépides protagonistes purent échanger à nouveau, le temps que tous se mettent en place. Tamara – qui portait une robe qui flattait son corps et rendait de ce fait, la vision très agréable à quiconque posait le regard sur elle – peinait à se sentir à l'aise et redoublait d'efforts aux yeux de tous, sauf avec son époux, pour faire bonne figure. Hay, qui appréciait l'effort, n'était certainement pas assez naïf pour croire que Tam s'en accommoderait et finirait par apprécier la robe. Le traumatisme enfantin perdurait et l'excès de féminité ne permettait pas à Madame LOND-CASSIDY d'être suffisamment à l'aise pour être elle-même. Et pire encore, elle renvoyait une image tellement peu flatteuse que le demi-dieu se sentit obligé d'intervenir pour mettre un terme aux élucubrations de son épouse. « - Non, je suis obligé de te dire de la fermer ! Tam, tu ne ressembles certainement pas à une prostituée, là, tu exagères. Je sais que tu aurais préféré enfiler un short ou un treillis surmonté d'un petit débardeur. Et tu aurais été tout aussi sexy, je l'avoue. Je ne te cache pas que j'aspirais à un peu plus de simplicité pour ce mariage, mais voilà, on y est. Je sais aussi que l'excès de féminité n'est pas ton truc, et même si, putain, tu es divine dans cette robe, je vois bien que ça n'est pas toi et ça m'emmerde. Alors, si tu veux, on peut aller se changer. Moi non plus je ne suis pas à l'aise dans ce costume pour ne rien te cacher. Je sais, je ne suis pas à une contradiction près, mais toujours est-il que la seule chose qui m'importe, c'est toi et ça sera toujours toi. Je veux que tu sois à l'aise, mais plus encore, je veux que tu sois toi-même. Alors, out la promesse, fais comme tu le sens. Genre, tu attends d'avoir dansé avec ton papounet, sans lui avoir marché sur les pieds et après, on va se changer si tu le veux. » Il le pensait vraiment, à son tour et après tout ce qu'elle avait enduré pour lui, Hay était prêt à cette concession, lui qui finalement n'était pas très à l'aise dans son costume.

Le repas annoncé, ça leur laisserait le temps de prendre une décision – vestimentaire – pour plus tard. Les deux jeunes mariés furent donc conduit à la table d'honneur, qui comme il avait été demandé par les intéressés, n'était pas au centre, mais bel et bien un peu plus vers le fond. Les nappes n'étaient pas en papier contrairement à ce que le Marsien avait imaginé. Il s'agissait là bien de tissu aux couleurs de l'océan avec des fleurs fraîches, quelques petits fruits et des coquillages. Nous étions loin de la simplicité à laquelle Hay et Tam aspiraient, mais il fallait toutefois reconnaître à Maisie un talent incroyable – en plus d'être caché – pour la décoration. Assez pour être subjugué et ne pas s'offusquer du manque de simplicité. « - Je suis forcé d'admettre que j'adore. » Ils prirent place, faisant face à tous les invités eux aussi charmés par les talents décoratifs de Maisie COOPER. L'Irlandais d'origine profita donc d'une petite accalmie pour faire entendre à celle qui portait désormais son nom, une déclaration à son image et qui mettait en exergue sa fierté, saupoudrée d'un humour qu'elle seule pouvait comprendre. « - Ah ce fameux sourire ! Ce n'est jamais bon signe quand il apparaît » Il se rapprocha alors de la jeune femme pour mieux l'entendre, forcé de reconnaître que son ouïe demeurait partielle et plus encore incertaine du côté droit suite à cette façon mission pas-suicide, mais presque pour sauver sa future belle-mère « - Alors, je me permets de te reprendre, je n'ai pas dis que je serais ton esclave jusqu'à la fin des temps. Ce ne sont pas les termes du contrat ma petite dame et là-dessus, je me permets d'être pointilleux. Sinon quoi, puisque nous avons échangé les mêmes vœux, je peux également revendiquer ton esclavage jusqu'à la fin des temps. Et j'ai fait preuve de clémence en te proposant de nous changer plus tard. Donc, techniquement, aucune vengeance n'est nécessaire.

Les plats leur furent ensuite apportés, tous examinés avec attention par le fin gourmet qui devait bien reconnaître que c'était délicieux, assez pour qu'il arrête de trop se prendre au sérieux. « - Je reviens, je vais faire un petit tour de table » Une façon pour lui, de permettre à Tam, sans le lui faire savoir, de prendre une petite coupe de champagne en son absence. Le demi-dieu s'éloigna donc de la table d'honneur pour s'enquérir, auprès des invités, de leur appréciation du repas et du reste de la cérémonie. Marvin, lui ne boudait pas son plaisir et venait de se servir à nouveau au buffet. Maisie quant à elle, observait de sa table, le déroulé du repas, elle semblait si concentrée que son demi-dieu de père s'obligea à migrer en sa direction. « - ça va, tu t'amuses ? » Bien sûr, la jeune femme répondit par l'affirmative avant de se rendre compte, qu'il en faudrait plus pour convaincre son père. « - Je sais que tu t'es donné beaucoup de mal pour tout organiser et ça me touche que cela te tienne autant à cœur ma grande. Mais je veux que tu te détendes maintenant. J'ai passé la bague au doigt de Tam, elle en a fait de même avec mon annulaire. Nous sommes mariés maintenant donc tu peux te là couler douce, le plus dur est passé. Amuse-toi, dragouille si tu peux, mais tu as interdiction de continuer à te prendre la tête comme ça. » Il posa une main bienveillante sur son épaule découverte, avant de s'approcher de la table voisine sur laquelle se trouvait Monsieur et Madame Lignac vêtus de leurs plus beaux habits et le sourire ancré sur les lèvres. « - Tout se passe bien ? » demanda le marié face à ces deux personnes pour qui il avait une affection toute particulière et pour cause, ils l'avaient vu grandir avec Tamara, avaient assisté à bien des drames et à des naissances, comme celle de leur amour et plus tard, celle de la petite Eileen. « C'est magnifique Haytham, merci à vous de nous avoir convié à tout ça. » laissa entendre monsieur « - C'est normal enfin ! Vous faites partie de la famille tous les deux. » « Tamara est vraiment sublime, toi aussi avec ce beau costume » surenchérit madame en profitant d'un instant d'inattention pour réajuster le nœud de son « petit » protégé. « - Je voulais m'en occuper, mais ma fille m'a damné le pion » « Du repas ? À non mon grand, il ne faut pas. C'est votre jour à tous les deux, alors profitez. Tu auras d'autres occasions de faire parler ton don. Et puis je dois reconnaître que c'était très bon » « - Garder un peu de place pour le dessert alors » Il échangea un dernier sourire avec les Lignac avant de revenir sur ses pas pour retrouver sa femme. « - Si tu veux boire une petite coupe, ne t'en prives pas mon cœur. Je t'assure que ça ne me dérange pas. C'est aussi ton jour alors profite. J'ai tenté de décrisper Maisie, elle est tellement concentrée, qu'elle ne prend pas le temps et de s'amuser et de profiter. Marvin, lui à l'inverse est venu bien décider à se faire péter la panse. Nul doute que Capitaine Brioche va faire son grand retour. »

Vint l'heure d'accueillir comme il se fallait le fameux wedding-cake ou pièce montée pour les non-initiés. Une fois encore, la quart quatre de Dieu, comme se plaisait à la nommer Tam, avait vu grand tellement que son père songea à un cure-dent géant pour trancher cette montagne de sucre. Une évocation à son arme divine que seule Tamara était à même de comprendre. D'ailleurs l'état de rire qu'elle venait d'émettre acheva de rassurer son époux le privant d'un bide à la vue de tous. « - J'étais sûr que tu comprendrais la ref » lui murmura-t-il à l'oreille lorsqu'ils durent se rapprocher pour couper ensemble la première part de gâteau comme il était d'usage. « - Si, il est meilleur, je ne m'en offusquerai pas hein. Après tout, c'est un professionnel qui a fait. » Passé la découpe, ils purent donc rejoindre leur place, afin de goûter le dessert, lui aussi à la hauteur du repas. Maisie avait encore vu juste dans ses choix et fait montre de beaucoup de professionnalisme alors que ce n'était initialement pas son métier. « - Dis… » commença Hay tout en observant discrètement sa fille aînée en pleine conversation avec Marvin. « - Maisie a géré hein ? » Il attendit la réponse de Tam tout en délestant son verre d'une gorgée de cocktail sans alcool. « - On devrait le lui faire savoir, genre ça pourrait l'inspirer. Elle est encore jeune et peut se permettre de songer à une reconversion » Elle serait surtout hors de tous dangers et pas sur le terrain à devoir affronter des demi-dieux ou quelques autres dangereuses créatures.

La conversation due toutefois s'interrompre pour laisser place à une autre tradition, l'ouverture de bal que Tamara devait accomplir – non sans mal – avec son père. N'ayant qu'une parole, la jeune mère s'y tenait, et même si l'envie était tentante, Hay ne laissa pas trainer son oreille pour entendre ce que le père et la fille avaient à se dire. Il se contenta de tendre la main à Victoria pour l'inviter à son tour sur la piste. « Je suis content d'être là, Tammy. Mais je ne suis pas naïf au point de me dire que ça changera et réparera toutes mes absences et mes conneries. » Il était sincère et ne ménageait pas ses efforts pour parler à sa fille. Les minutes s'écoulèrent, vite pour certains, trop lentement pour d'autres, avant que la personne en charge de l'animation musicale, ne demande aux mariés de venir danser le premier slow. Ainsi, Hay ramena Victoria à Richard et se rapprocha de son épouse. « - Ca va ? » tenta-t-il presque timidement en posant les mains sur ses hanches alors que la musique commençait. « - Tu veux… me frapper pour cette idée de merde ? »


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Tamara Lond
Tamara Lond
COLONEL BADASS
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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyMar 4 Fév - 17:14


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Malgré qu’elle ait promis, et Tamara n’avait qu’une parole, la jeune mariée n’avait pu s’empêcher de critiquer cette tenue qu’elle n’avait aucunement choisie et qu’on lui avait imposée. Quiconque connaissant un tant soit peu le spécimen savait que ce n’était pas sans s’exposer à des représailles ardentes qu’on imposait quelque chose à Tamara Lond. Et là, c’était sans doute le summum de ce qui était faisable. Alors oui, comme elle savait qu’elle ne pouvait pas faire la peau à Maisie, elle ruminait. Néanmoins, elle ne put retenir un regard surpris quand Haytham lui demanda clairement et littéralement de la fermer. Elle le regarda avec des yeux ronds, le laissant finir tout ce qu’il avait à dire. Tam réalisa qu’elle l’avait peut-être un peu vexé en pleurnichant ainsi. Après tout, elle lui avait fait la promesse qu’il aurait droit à son mariage comme il en rêvait, voilà qu’elle gâchait tout avec ses jérémiades. Il proposait d’aller se changer, elle n’en croyait pas ses oreilles.

- Attends… quoi ? Tu… t’es sérieux là ? Non, Hay… je… je suis désolée, j’aurais pas dû… râler. Excuse-moi…

Mais elle n’eut guère le temps de finir de parler puisque effectivement, on vint les chercher pour aller profiter du repas. Et quel repas ! Tout était absolument délicieux, aussi beau que bon en plus ! Il suffisait de lever le nez pour voir que tout le monde se régalait. Et Tam étant le genre de personne à apprécier la bonne nourriture, elle était ravie, d’autant qu’il y avait du gratin dauphinois ! Le régal des estomacs permit un peu d’accalmie, mais Hay, toujours aussi taquin, revint à la charge.

- Objection, votre honneur, la clémence n’a rien à voir là-dedans, puisque toi-même tu as reconnu ne pas être à l’aise dans ce costard qui, pourtant, te rend encore plus sexy que d’habitude. Donc, j’en reviens à l’esclavagisme que tu me dois.

Un petit rire s’échappa de sa bouche. Le fils de Mars n’avait pas son pareil pour retourner la situation. Puisqu’il semblait décidé à faire son tour de tables, elle en fit de même, puisque la tradition le voulait. Elle regrettait de ne pas avoir un immense châle pour camoufler un peu le manque de tissus dans son dos. La transparence était un peu trop omniprésente selon elle. Mais tant pis, elle s’était promis d’arrêter de pester sur la robe pour ne plus faire de peine à Hay. Elle alla en premier voir la table de ses parents où se trouvaient également la petite princesse Eileen ainsi que les Lignac. Le bébé s’était endormi et Tam posa sur sa fille un regard plein de tendresse, avant de demander si tout se passait bien. Ils semblaient tous les quatre enchantés, et c’était tant mieux. Elle alla ensuite voir la table de Maisie et Marvin que le marsien venait de quitter.

- Vous êtes extra-ordinaires vous deux ! Merci pour tout. Enfin, Maisie, y a un truc pour lequel je te remercie pas, mais on aura l'occasion d'en reparler...

Puis, voyant que son mari avait terminé son tour, elle le rejoignit et fut étonné de sa proposition. Il était vrai que ça faisait une éternité qu’elle n’avait pas bu un verre, principalement par soutien pour lui, et puis ensuite sa grossesse ne le lui avait pas permis, évidemment.

- Oh… tu crois ? Mais… Bon, peut-être un peu de champagne, c’est inodore. Je voudrais pas que ça te fasse envie.

Elle éclata de rire quand il évoqua Marvin, alias Captain Brioche.

- Ah, sacré Marvin ! Laisse-moi l’entraîner, tu verras qu’il deviendra le Lieutenant Tablettes et te fera de la concurrence. Bon, il se peut qu’il n’y survive pas…

L’heure de couper le gâteau arriva et bien sûr, Tam rit à la blague de son mari, d’ailleurs elle fut la seule à comprendre, et pour cause.

- La réf, vu que c’est moi qu’il l’ai inventée, je pense que j’aurais été naze de pas saisir.

Ils purent se régaler ensuite avec cette note sucrée qui n’était que, en quelques sortes, la cerise sur le gâteau. Tout avait été parfait, aussi bien visuellement que gustativement. Soudain, Haytham interpella Tam qui alors le regarda, affichant le même sérieux que lui, se demandant ce qu’il avait. Elle ne put que hocher la tête quand il évoqua Maisie et sa parfaite gestion de l’événement. Voilà qu’il parlait d’une éventuelle reconversion de sa fille. Elle comprenait bien son inquiétude de père, mais Tamara savait mieux que personne qu’on ne quittait pas comme ça le DLCEM. Mais elle ne voulait pas lui gâcher son moment. Elle déposa sa main sur celle de son mari avec un sourire rassurant.

- C’est à elle de faire ses choix, captain beau-gosse. Mais oui, évidemment qu’on lui dira à quel point on est sur le cul de tout de qu’elle a fait.

Tam aurait mille fois préféré endurer une démission du DLCEM en affrontant tous les agents de terrain, plutôt que de se plier à la danse, mais visiblement, encore et toujours les traditions… Voilà que la brunette se retrouva dans les bras de son cher père à danser un slow, tachant d’être aimable autant que possible. Voilà qu’il l’appelait « Tammy », un diminutif qu’elle n’avait jamais supporté. Elle esquissa une grimace en fronçant le nez.

- Ecoute… occupe-toi bien de maman, c’est tout ce que je veux, OK ? demanda-t-elle le plus gentiment possible.

Elle chercha du regard son Irlandais de mari qui dansait, lui, avec Victoria. Et heureusement, elle put retrouver les bras du demi-dieu tandis que ses parents se retrouvaient. La jeune mariée passa ses bras autour du cou d’Haytham qui lui demanda si ça allait. Un sourire crispé se dessina sur ses lèvres, elle se retenait de rétorquer sur la défensive, et se rappela sa promesse intérieure. Elle se contenta de hocher la tête. Alors, il lui proposa de le frapper. Le regard de l’ex agente de terrain s’illumina.

- Tu ne devrais pas me proposer ce genre de choses, tu sais. T’as tellement de chance que je t’aime, toi !

Elle se hissa sur la pointe des pieds pour enfouir son visage dans son cou. Elle était dans ses bras et cette place, rassurante, lui permettait d’oublier tous les désagréments et même cette foutue robe qui l’empêchait de faire des pas plus grands.

- Je te frapperai pas, Hay. Sauf si je tombe encore enceinte, là y a des chance que je te colle la droite de ta vie avec un coup de poing américain en bronze céleste.

La jolie brune s’écarta pour le regarder avec un sourire.

- Ou si tu fais encore des trucs dans mon dos. Ça, je ne le pardonnerai plus. Alors gare à tes fesses, le marsien.

Elle déposa un chaste baiser sur ses lèvres, tandis que les autres invités se joignaient au comité sur la piste de danse. La musique devenait plus entraînante.


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Haytham Cassidy
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CAPITAINE BEAU GOSSE
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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyLun 24 Fév - 12:16


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Il était heureux comme jamais il ne l'avait été auparavant. Et il n'était tellement pas habitué à cela, qu'il cherchait encore du regard, tout ce qui aurait éventuellement pu, mettre à mal la suite des festivités. Pour dire vrai, il était peu probable, du moins côté « humain » que l'on puisse remonter jusqu'à eux. Toutes les précautions avaient été prises au demeurant et l'ile était assez éloignée pour échapper aux radars. Pour ce qui est du reste, à savoir les créatures et celles et ceux de la même engeance que notre protagoniste, l'incertitude était de mise. Pour eux, à l'inverse des humains, les moyens techniques n'étaient pas forcément utiles pour retrouver une personne. Haytham malgré ses erreurs et l'éloignement, n'en demeurait pas moins toujours un traitre et pourvu de ce statut, il était fort à parier que des personnes eurent été mandater pour le retrouver. Toutefois – n'y voyez pas de la naïveté – le demi-dieu, espérait encore passer entre les mailles du filet. Un espoir pas si naïf, si l'on prend la pleine mesure des choses. Les tensions n'ont jamais été aussi fortes entre les demi-dieux – grecques et romains – et les humains par le biais de DLCEM. Les pertes sont énormes, des deux côtés, sans qu'une guerre n'eut été déclarée. Et à ce petit jeu, le DLCEM déployait les grands moyens et ne reculait devant rien pour mener à terme ce qui ressemblait de plus en plus à une mission d'éradication. Et aussi puissants soient-ils, pris par surprise, les demi-dieux peinaient à se défendre. Alors oui, peut-être que la colonie des Grecs et le camp Jupiter, avaient mieux à faire que de traquer l'un des fils « déserteur » du Dieu de la guerre en personne. Et puis aujourd'hui, ici, au milieu de l'océan, Tamara et Haytham ne faisaient rien de mal, si ce n'est célébrer leur amour devant leurs proches.Rassuré de ne voir pas, aucun monstre paraître à l'horizon, le Marsien cessa d'être sur ses gardes et reprit avec joie, son rôle d'hôte. « - On reparlera d'esclavagisme plus tard, tu veux bien ? » lança-t-il avec légèreté et dans l'espoir d'avoir encore la possibilité de négocier. « - Mais je retiens que tu me trouves encore plus sexy que d'habitude. » Il se retint de lui retourner le compliment, car il savait que cela ne serait pas suffire à lui faire changer d'avis quant au port de la robe. Et il fallait avouer que même si cette robe allait divinement à la « demoiselle » qu'elle n'était plus, elle n'en demeurait pas moins un peu trop sexy pour une personne pas habituée à tant de féminité. C'était trop, mais un « trop » mélioratif pour un esthète.

Les deux mariés se prêtèrent donc au jeu de la visite de table pour s'enquérir du bien-être de leurs invités et aussi prendre quelques nouvelles pour celles et ceux qu'ils n'avaient point revus depuis leur départ du monde civilisé. Tam fit une première escale sur la table de ses parents, tandis que le demi-dieu accordait un peu de temps à sa wedding planer de fille qu'il incita à prendre du bon temps. Une incitation qui dans la bouche du « jeune » marié, ressemblait un peu plus à un ordre. Prendre des pincettes avec Maisie aurait été tout bonnement inutile et son cher père savait que s'il ne prenait pas le temps de mettre les points sur les « i » avec elle, la demoiselle continuerait à se faire du mouron sans prendre le temps de profiter de la fête et pour Hay, c'était inenvisageable de voir sa fille aînée ne pas s'amuser le jour de son mariage, elle qui avait tant contribué à ce bonheur. Il s'éloigna ensuite pour rejoindre la table des Lignac que Tam venait de quitter pour elle-même rejoindre celle de Maisie et Marvin. Passé le tour de tables, les deux mariés se retrouvèrent enfin presque avec soulagement alors qu'ils ne s'étaient quittés qu'une dizaine de minutes à peine. Hay vit la jeune femme, bien que tentant d'être discrète, lorgner sur une petite coupe de champagne, ce qui le fit sourire. Elle se donnait du mal pour lui, s'en était presque touchant venant d'elle. « - Bois tout ce que tu veux ! Je t'assure que ça ne m'embête pas.Je suis guéri maintenant, mes vieux démons sont derrière moi et ce n'est pas une coupe de champagne qui va me faire dévier. Je t'assure que je n'éprouve plus rien maintenant. Alors, fais-toi plaisir et ne te prive pas pour moi, est-ce clair ? » Ils fixèrent ensuite leur cher Marvin, qui bavardait, la bouche pleine, avec Maisie. Il s'amusait, certes à sa façon, mais il s'amusait, assez pour oublier malgré tout, l'entrainement intensif que lui avait fait subir le demi-dieu. « - Alors laisse-moi te dire pour commencer, que PERSONNE ne peut me faire de la concurrence. Et qu'ensuite, je tiens trop à Marvin pour te laisser l'entraîner. Donc on va devoir accepter Captain Brioche, c'est ainsi. »

Vint ensuite l'heure de découper le gâteau, une tradition à laquelle il était difficile d'échapper que l'on soit humain ou demi-dieu. Par chance, chacun s'y prêta de bonne grâce, redoublant même d'humour avant la découpe. Un humour que seule l'initiée pouvait comprendre. « - Oui, mais même naze, j'aurai continué à t'aimer, autant que tu aimes me voir manier un cure-dent » La découpe se passa sans encombre, sous les applaudissements, des flashs éblouirent encore les mariés, qui se prêtèrent de bonne grâce – mais pas sans grincer des dents – au jeu des photos avant de savourer la pâtisserie qu'ils venaient de découper. Un délice, malgré l'esprit critique d'Haytham qui devait reconnaître, qu'une fois encore, sa fille avait vu juste. D'ailleurs, en posant un rapide regard sur la jeune femme, le demi-dieu fut ravi de la voir lâcher prise et discuter avec quelques invités, sans se ronger les sangs dans son coin. Elle souriait et paraissait plus ouverte, comme si elle était dans son élément, comme si enfin elle était à sa place. Un constat qui poussa l'heureux papa à consulter son épouse, car voilà qu'une idée commençait déjà à germer dans son esprit. « - Oui, je sais que c'est à elle de faire ses propres choix, mais en tant que père, je cherche avant tout à la protéger. Le DLCEM n'est pas fait pour elle, c'est bien trop dangereux. » Il poussa un long soupire « - Quelque part, c'est de ma faute. Si j'avais été présent, peut-être aurait-elle eu une vie normale » Se sentant observer, Maisie dévia le regard de son interlocuteur, Hay se contenta de lever un pouce, ce qui lui valu un air exaspéré. « - Il n'y a pas à dire, nous sommes sur le cul » finit-il par lâcher avec un peu plus de légèreté cette fois, loin de se douter que les projets d'avenir qu'il avait pour son ainée, étaient vains et que cette dernière ne pourrait probablement jamais quitter le DLCEM, si ce n'est dans un corbillard. Mais voilà qu'à nouveau, les jeunes mariés durent se séparer pour laisser placer à la traditionnelle ouverture de bal entre le père et la mariée. Un moment qu'Haytham redoutait au vu du fort caractère de sa femme. Par chance, aucun mort ne fut à déplorer et après avoir quitté les bras de sa belle-mère, le guerrier retrouva ceux de son épouse avec grand plaisir.

« - Je suis fier de toi. Richard est encore en vie ! » tenta-t-il en usant de son humour merdique. Il savait qu'elle prenait encore sur elle pour ne pas saper cette journée et que de ce fait, elle tolérait, plus que de raison, son père. Toujours sur un ton léger, le jeune marié proposa même de se laisser frapper par son épouse juste pour le simple fait de l'avoir « obligé » à danser avec son indésirable paternel. « - Sérieux ? Tu veux vraiment me frapper en fait ! ** faussement offusqué ** Et ne dis pas non ! Je le vois dans ton regard. J'ai à peine utilisé ton verbe préféré, que déjà tes yeux s'illuminaient. » Elle plaça alors ses mains autour de son cou, sans mal, car elle portait quelques centimètres de talons, qui gommait ainsi les quelque trente centimètres de différences de taille. Hay appréciait ce genre de geste, car au-delà des mots, il avait l'impression de lui appartenir un peu plus. « - C'est vrai que j'ai de la chance. Mais en même temps, je suis certainement la seule personne sur cette planète, capable de supporter ton caractère, ta forte personnalité et ton humour presque aussi pourri que le mien. Donc, toi aussi, finalement, tu as de la chance que je t'aime » Il esquissa un sourire, pour lui faire savoir, qu'une fois encore, il la charriait. La jeune femme déposa ensuite sa tête dans le cou de son homme tandis que lui déposait son menton sur son épaule dénudée, tentant dès lors de se caler sur le rythme de la musique alors que Tamara se laissait aller à quelques promesses et une « légère » menace qui accrut le sourire semi-divin de notre intrépide guerrier. « - Mince, ça veut dire que je ne pourrais jamais me prendre un crochet avec un magnifique poing américain en bronze céleste ? Quelle infamie ! » Elle se détacha de son cou et le confronta à nouveau du regard, tout en arborant un sourire qui semblait en parfaite contradiction avec ce qu'elle venait de dire. « - Je t'ai passé la bague au doigt, maintenant, je n'ai plus intérêt à faire des trucs dans ton dos. On partage tout désormais, le meilleur comme le pire l'humaine. » Ils échangèrent ensuite un chaste baiser avant que les autres invités ne se décident, sous l'impulsion d'une musique plus rythmée, à regagner la piste. « - J'suis moyennement bon dans le déhanché. Je vais me poser un peu. Reste si tu veux. »


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MessageSujet: Re: [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil   [île privée des Maldives] [FB] 2017-2018 Un an sous le soleil - Page 5 EmptyLun 16 Mar - 1:08


Haytham Cassidy & Tamara Lond

2017-2018 Un an sous le soleil




Elle qui s’était fait une montagne de l’idée-même du mariage, Tamara devait bien se rendre à l’évidence que outre le faire de se sentir ridicule dans une robe aussi sexy et extravagante, finalement ce n’était pas la mer à boire. Et tout cela grâce à Maisie et Marvin qui s’étaient donné beaucoup de mal. Surtout Maisie qui s’était révélée et avait un véritable talent pour l’organisation. Mais le plus grand mérite pour calmer Tam et ses appréhensions revenait à celui qui était désormais son mari. Outre voir le bonheur briller dans ses yeux, lui qui désirait tant ce mariage, l’ancienne agent de terrain avait droit à ses traits d’humour légendaires pour ceux qui connaissaient le demi-dieu, et elle saluait l’effort qu’il y mettait. Finalement, c’était une journée comme une autre, sauf qu’ils étaient beaucoup plus entourés, avec beaucoup plus d’organisation et de déco, et de photos aussi. C’était ce qu’elle se disait pour éviter de flipper en réalisant finalement d’un seul coup ce qui se passait. Mais finalement, tout se passait plutôt bien et les appréhensions de l’américaine s’estompaient peu à peu au fil de la soirée. Hay avait même assuré qu’il n’aurait pas de problème si elle buvait un peu d’alcool, alors elle s’était laissée tenter par une petite coupe de champagne pendant qu’ils étaient séparés quelques instants. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas bu d’alcool !
Après s’être soumise à la tradition de la danse avec son paternel, le fils de Mars reconnut l’effort de son épouse pour laisser son père s’en tirer sans dommage. Tamara fronça légèrement le nez.

- Très drôle…

Il renchérit en parlant de se faire frapper par elle, ce qui l’amusa, bien qu’elle se savait incapable de taper sur l’homme qu’elle aimait. Néanmoins, il la connaissait si bien…

- Oui bon… j’ai frappé personne depuis bien trop longtemps et les pauvres cocotiers en ont marre que je dézingue leurs fruits… Y a pas un invité indésirable que tu souhaites mettre en orbite ? Sinon… y a toujours mon père, ironisa-t-elle.

Là, elle haussa un sourcil à sa remarque.

- Je te demande pardon ? Mon humour est parfaitement drôle contrairement au tien ! Tu es loin d’être la seule personne au monde à pouvoir me supporter, regarde… Marvin par exemple. On a travaillé ensemble des années. Il était traumatisé, mais il me supportait très bien !

Elle-même avait du mal à ne pas rire après ce qu’elle venait de dire. Le calme revint tandis qu’ils achevaient leur danse, loin de se douter que de nombreux clichés étaient pris pour leur concocter un petit album souvenir qui serait fait par les soins de Maisie. La musique rythmée ayant repris ses droits, le slow s’arrêta et la demi-dieu signifia son souhait de ne pas se déhancher. Tam eut un sourire en coin.

- Tu sais pourtant très bien jouer du bassin dans certains circonstances.


Elle glissa sa main dans celle de son mari et quitta la piste avec lui.

- Moi j’ai une bonne excuse, cette robe est trop moulante.

La soirée continua sur cette note bonne-enfant avant que finalement les invités ne regagnent leurs pénates. Tout avait été aménagé pour que leurs amis puissent chacun loger dans la maison, tandis que les mariés, eux, avaient droit à leur aménagement spécial et éphémère, près de leur petit lagon devenu leur endroit fétiche. La mariée s’était enfin défaite de ses escarpins, laissant avec joie ses pieds fouler le sable.

- Est-ce que tu peux enfin me libérer ? demanda-t-elle avec un grand sourire en s’avançant vers lui.

Des bougies étaient allumées tout autour d’eau, c’était joli et romantique. Le ciel n’était plus aussi sombre, signe que le soleil se lèverait dans quelques heures, mais la lune et les étoiles se reflétaient encore dans l’eau, créant une atmosphère féérique.


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